Reiningue
Localisation

Reiningue : descriptif
- Reiningue
Reiningue [ʁɛnɛ̃g] est une commune française de la banlieue de Mulhouse située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace
Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024.
Géographie
À la limite sud de l'ancien bassin potassique d'Alsace, Reiningue est située à quelques centaines de mètres du lit de la Doller au sud (au-delà de laquelle commence le Sundgau), et de la forêt de Nonnenbruch au nord, dans le triangle Altkirch - Thann - Mulhouse.
La commune se trouve à l'intersection des routes départementales D 19 (Spechbach-le-Haut - Bollwiller) et D 20 (Mulhouse - Aspach-le-Bas), à proximité de la route nationale 66 (Saint-Louis - Remiremont). Elle est désormais longée au sud par l'autoroute A36 (E54), qui relie Mulhouse à Beaune.
Communes limitrophes
Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
![]() |
Cernay | Wittelsheim | ![]() | |
Schweighouse-Thann | N | Lutterbach | ||
O Reiningue E | ||||
S | ||||
Heimsbrunn | Morschwiller-le-Bas |
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Doller, le Dollerbaechlein, le Steinbaechel, le Leimbach, le ruisseau Klostermuhlenbachlein et le Baerenbach.
La Doller, d'une longueur de 46 km, prend sa source dans la commune de Dolleren et se jette dans l'Ill à Mulhouse, après avoir traversé 17 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Doller sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 4,1 m3/s. Le débit moyen journalier maximum est de 172 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 207 m3/s, atteint le même jour.
Le Dollerbaechlein, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ill à Ensisheim, après avoir traversé neuf communes.
Le Steinbaechel, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Burnhaupt-le-Bas et se jette dans la Doller à Pfastatt, après avoir traversé sept communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Doller ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Doller dont le territoire s'étend sur 280 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte « Rivières de Haute-Alsace ».
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 8 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le .
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Histoire
Un torque datant du IVe siècle av. J.-C., retrouvé dans un tumulus de la forêt du Nonnenbruch, est conservé au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
Reiningue a appartenu aux comtes d'Alsace, puis aux comtes de Ferrette. Les Habsbourg en deviennent seigneurs, de 1324 à 1648.
Le , l'ancienne église baroque est détruite, en même temps qu'une cinquantaine de maisons du village. L'église actuelle date de 1923.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918 et, le , de la croix de guerre 1939-1945.
Héraldique
Quoi que le fer à cheval fût indiqué comme emblème de la commune depuis le milieu du XIXe siècle, Reinigue n'avait pas d'armes avant 1959. Le reliquaire de Saint Romain a été ajouté en 1976 par le conseil municipal.
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Les armes de Reiningue se blasonnent ainsi : |
Héraldique
Quoi que le fer à cheval fût indiqué comme emblème de la commune depuis le milieu du XIXe siècle, Reinigue n'avait pas d'armes avant 1959. Le reliquaire de Saint Romain a été ajouté en 1976 par le conseil municipal.
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Les armes de Reiningue se blasonnent ainsi : |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Reiningen dès 837, Reinnungen au XIIe siècle, Reinuongen en 1305, Reiningen en 1793-1801. Le nom de la commune est Reiningen en allemand.
Ce toponyme signifierait « le lieu sur la source », à partir du gaulois rino / reino « source, cours d'eau », suivi du suffixe -inum. Une source, probablement déjà connue à l'époque celtique, aurait en effet existé à l'emplacement de l'actuelle église (selon la tradition, elle aurait jailli au passage des reliques de Saint Romain lors de leur transfert, organisé par le pape Léon IX, au couvent de l'Œlenberg en 1049).
Il s'agit plus probablement, d'après les formes les plus anciennes, d'un toponyme médiéval, basé sur un nom de personne germanique Raino ou Ragino, suivi du suffixe -ing(en) marquant la parentèle et la propriété. Ce type de formation toponymique en -ing(en) a été bien étudié par les toponymistes et est caractéristique de la toponymie des pays de langue germanique, mais aussi de langue romane, puisque ce suffixe romanisé en -ingas ou -ingos y a pris la forme -ange, -ans ou -ens. On retrouve vraisemblablement la même formation toponymique romanisée dans les Vosges sous la forme Relanges [in Rainangis vers 1030, In Rainankis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, 41), In loco qui vocatur Rainangis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, p. 42), Raningas, 1050 (Ch. de Cluny, IV, p. 407)], bien que la solution d'un nom d'homme germanique Rainingus, suivi de la désinence -as, ne soit pas à écarter.
Par contre, si le suffixe présumé gaulois -inum peut être identifié dans de nombreux toponymes comme Barentinum (Barentini 1006) ou Gravinum (Table de Peutinger), il a abouti régulièrement à la finale -in (Barentinum > Barentin). Il n'y a, en revanche, par la datation et la nature des attestations médiévales de Reiningue en -ingen, aucune preuve qu'il s'agisse de la réinterprétation du suffixe gaulois -inum antérieur, comme cela a pu arriver ailleurs. En outre, il n'existe pas de gaulois *rino / *reino signifiant « source, cours d'eau », mais un gaulois renos (lire rēnos) signifiant « rivière, fleuve » (« flot, qui coule ») et non pas « source ». De plus, il n'y a aucun élément de comparaison qui permette d'établir que le terme renos ait pu être suivi d'un suffixe -in- ou de tout autre suffixe dans la toponymie.
En revanche, il n'y a aucune ambiguïté sur la nature des formes anciennes des différents toponymes en -ingue d'Alsace : elles sont toutes en -inga pour les plus anciennes, par exemple Hésingue (Hassinga 831) ou Huningue (Huninga 828) et plus tard en -ingen, par exemple Knœringue (Cnoringen 1090) ou Kœtzingue (Kœtzingen 1273). Il s'agit, jusque preuve du contraire, du suffixe germanique -inga > -ingen, francisé graphiquement en -ingue.
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 18/07/2025 23:59:12). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Reiningue dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/09/2025
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