Honfleur

Localisation

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Honfleur : descriptif

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Honfleur

Honfleur est une commune française située dans le département du Calvados, en région Normandie

Ville portuaire, elle est située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie. Elle est peuplée de 6 751 habitants. Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l'École de Honfleur

Ces peintres et d'autres se retrouvent à ferme Saint-Siméon sur les hauteurs de la ville et contribuent à l'apparition du mouvement impressionniste

Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue. La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivités parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville.

Géographie

Localisation

Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. Son agglomération est à 15 km au nord-est de Trouville-sur-Mer, à 16 km au nord de Pont-l'Évêque, à 24 km à l'ouest de Pont-Audemer et à 25 km au sud-est du Havre (par le pont de Normandie).

La ville est accessible en transport en commun par les lignes 20, 39, 50 des bus verts du Calvados.

Communes limitrophes de Honfleur
Manche Manche Manche,
La Rivière-Saint-Sauveur
Pennedepie,
Équemauville
Honfleur[2] La Rivière-Saint-Sauveur
Équemauville Gonneville-sur-Honfleur La Rivière-Saint-Sauveur,
Gonneville-sur-Honfleur

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Morelle, la Claire, un bras de la Morelle, le cours d'eau 01 de la commune de Gonneville-sur-Honfleur et le ruisseau de Vasouy.

La Morelle, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Beuzeville et se jette dans la Seine sur la commune, après avoir traversé huit communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d'experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au pays d'Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois à 9 km à vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,4 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes : Hunefleth en 1025, Hunefloth vers 1062, Honneflo en 1198, Honflue en 1246, Honnefleu, encore au XVIIIe siècle.

La prononciation dialectale est /ɦɔ̃'flø/ ou /xɔ̃'flø/, "honfleu", éventuellement /ɦɔ̃fjø/ ou /xɔ̃fjø/, "honfieu", avec un h initial fortement expiré proche du Ach-Laut allemand ou de la jota espagnole.

L'appellatif fleur, jadis fleu, est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et la Gerfleur, rivière du Cotentin). Son sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant une actuelle commune du Cotentin située à l'embouchure de la rivière Sinope.

L'identification de la langue d'origine du terme fleu a donné lieu à diverses hypothèses : le vieux norrois, l'anglo-scandinave, le saxon et enfin l'anglo-saxon.

Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066-77, -floth en 1081-1087, -fluet au XIIe siècle, -flo en 1160-1174, -flet en 1200, -flue en 1227, -flu en 1359, puis -fleuetc.

Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð « inondation, marée haute », anglais flood, même sens) suggéré dans la première hypothèse convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec l'ancien scandinave flói « rivière qui se jette dans la mer », ce sens est d'ailleurs rendu par l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve » (islandais fljót « grande rivière, fleuve » cf. Markarfljót, l'islandais flói signifiant « baie, golfe, terrain marécageux », ce qui fait douter pour flói du sens de « rivière qui se jette dans la mer »). Fljót correspondrait mieux pour la forme et pour le sens. Certes, phonétiquement, il explique difficilement les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve aussi pour les autres noms en -fleur. Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » (> anglais flood, même sens) proposé dans la seconde hypothèse, il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.

On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet) qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique. En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au XVe siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur, d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.

On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adlingfleet (Adelingesfluet 1086), Marfleet (en) (Merefluet 1086), Ousefleet (en) (Useflete 1100–1108), etc.

L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn) que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.

Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ». Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90 degrés à l'embouchure de la Seine. Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le XIIIe siècle), trace de son assimilation. Elle différerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Barneville par exemple.

De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigus, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville. Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s.d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune. En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.

La ressemblance avec le nom de la baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite.

Le gentilé des habitants de Honfleur : les Honfleurais n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les Barflotais.


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Histoire

Antiquité

Selon Guy Le Hallé, la ville portuaire fut une ancienne saline gallo-romaine.[Information douteuse].

Moyen Âge

La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre. Place fortifiée sous Charles V, le noyau de la ville est dès le XIIIe siècle entouré de murailles, protégeant dans cet espace restreint les paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame. Les Bertran, barons de Bricquebec disposaient de droits sur le port de Honfleur et armaient leur propre nef. La moitié du port et de la ville de Honfleur, ainsi que Fauguernon relevait de la baronnie de Roncheville (Saint-Martin-aux-Chartrains) dont le château était le chef-lieu et regroupait les terres du lignage des Bertran dans ce secteur.

Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. En 1357 ou 1358, Honfleur est cependant prise par un routier anglais, Robert Knolles avec l'aide de gens d'armes dont le bâtard de Mareuil, Jacques de Pipes, Friquet de Friquant, messire de Foudriguais, à la solde des Anglais. La ville est occupée et le sera à nouveau de 1419 à 1450. L'armée royale de Charles VII reprend la ville au bout de trente-neuf jours, le , lors du recouvrement de la Normandie. Au XVIe siècle on reconstruira la porte de Caen, flanquée de deux tours rondes (actuelle Lieutenance). C'est le seul vestige encore existant des fortifications de la ville.

En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, parmi lesquelles notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny.

Temps modernes

Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590.

Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes, avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course.

À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement à partir de 1664 d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert permettant d'agrandir le vieux bassin. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684 et agrandi entre 1720 et 1725, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux.

Le port prend aussi une part importante à la traite négrière occidentale, et devient, avec 142 expéditions organisées et environ 50 000 captifs déportés, le 7e port négrier français. En 1717, reconnaissant l'importance de la situation géographique du port de Honfleur, la compagnie du Sénégal y est établie, et des travaux commencent pour la construction d'un nouveau bassin du côté de l'Ouest. Honfleur sert également de port de secours face à l'engorgement du port du Havre, en particulier pendant son apogée négrier de 1783 à 1791. Parmi les noms des capitaines ou armateurs négriers honfleurais les plus impliqués, on retrouve Prémord, Picquefeu de Bermon ou Lacoudrais. Particularité de ce port : les compagnies maritimes ont davantage installé leurs comptoirs sur les rives de la Sierra Leone, où de nouveaux marchés étaient à prendre. Pour réduire la durée des expéditions, certaines compagnies s'approvisionnent en esclaves directement auprès de sociétés anglaises. Elles ont aussi préféré Saint-Domingue, la « perle des Antilles » (actuelle Haïti), où se sont installés des planteurs honfleurais.

Révolution française et Empire

Le capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et les contre-amiraux Hamelin et Motard, marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire.

C'est de Honfleur que Louis-Philippe, dernier roi de France, chassé du pays, à la suite de la révolution française de 1848, s'exile et embarque pour l'Angleterre.

Époque contemporaine

La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe.

Cet essor économique du port fut limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du pays d'Auge.

Le peintre pré-impressionniste Eugène Boudin, dans les années 1850, a présenté le port comme une plaque tournante pour le transfert des marchandises et une gare pour les voyageurs, démontrant comment les marchandises étaient acheminées de Rouen via Honfleur vers l'Angleterre. Claude Monet réside pendant un an à la ferme Saint-Siméon.

Le paysagiste Paul Huet lors d'un séjour à Honfleur en 1861 réalise une toile Grande marée d'équinoxe aux environs de Honfleur, conservée au musée du Louvre.

XXXXe siècle

Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays.

Honfleur a été libérée le par l'armée belge (brigade Piron). La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées.

XXIXXIe siècle

Le , la reine Élisabeth II visite Honfleur et déjeune dans le plus ancien restaurant de la ville et un des plus anciens de France, Le Vieux Honfleur.

Le , un Français, Baptiste Cianelli, 20 ans, termine une course-défi de 272 kilomètres le long de la Seine, au départ de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) jusqu'à Honfleur en près de 48 heures, en s'autorisant un sommeil d'une heure sur les deux jours[pertinence contestée].


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Héraldique

Blason
De gueules à la tour donjonnée d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Détails

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Honfleur dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 02/06/2025
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