Soudan du Sud - Republic of South Sudan

Flag Soudan du Sud

Statistiques

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Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RégionsRécurence
RégionsRécurence
Central Equatoria000002 2 localités
Eastern Equatoria000001 1 localité
Lakes000001 1 localité
Northern Bahr el Ghazal000001 1 localité
Unity000001 1 localité
Upper Nile000001 1 localité
Western Equatoria000001 1 localité

Soudan du Sud : descriptif

Informations de Wikipedia
Soudan du Sud

Le Soudan du Sud, nom usuel de la forme officielle république du Soudan du Sud, (en anglais : South Sudan et Republic of South Sudan), est un État fédéral d’Afrique de l'Est sans accès à la mer et dont la capitale et plus grande ville est Djouba

Il est limitrophe du Soudan au nord, de l'Ethiopie à l'est, du Kenya au sud-est, de l'Ouganda au sud, de la république démocratique du Congo au sud-ouest, et de la République centrafricaine à l'ouest. Avec l'actuel Soudan — son voisin du nord —, le territoire du pays moderne est conquis par l'Égypte sous la dynastie de Méhémet Ali au XIXe siècle

À partir de 1899, le territoire des deux pays actuels, alors non divisé, est administré comme un condominium entre le Royaume-Uni et l'Égypte, statut qu'il conservera jusqu'à l'indépendance du Soudan en 1956

À la fin de la première guerre civile soudanaise, qui dure de 1955 à 1972, le sud devient une région autonome

La révocation de l'autonomie en 1983 provoque la seconde guerre civile soudanaise, qui se termine avec la restauration de l'autonomie en 2005. À la suite du référendum d'autodétermination organisé du 9 au 15 janvier 2011, le Soudan du Sud a fait sécession de la république du Soudan le 9 juillet 2011

Malgré l'adhésion du Soudan du Sud à l'Organisation des Nations unies (ONU), des conflits territoriaux subsistent quant au tracé définitif et officiel de la frontière soudano-sud-soudanaise. Entre 2013 et 2020, ce pays a connu une guerre civile particulièrement meurtrière et sanglante entre les partisans du président de la République, Salva Kiir, et ceux du vice-président de la République, Riek Machar. En 2021, le Soudan du Sud est classé dernier pays du monde en termes d'indice de développement humain (IDH) par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui lui attribue un IDH de 0,385, en baisse quasi-constante depuis 2011. Des peuples nilotiques constituent la quasi-totalité de la population

L'anglais est la langue officielle, et le christianisme est la religion majoritaire.

Toponymie

Le gouvernement sud-soudanais publie en 2011 l'ébauche d'une constitution provisoire, dans laquelle le nom de l'État est Republic of South Sudan. Cette dénomination est choisie pour des raisons de facilité d'usage parmi plusieurs autres propositions, comme « Azanie », « Nouveau Soudan », « république du Nil », « Équatorie » (en référence à l'ancienne Équatoria), « Koush » (en référence à l'antique royaume de Koush) ou « Djouwama » (Juwama), ce dernier nom étant construit à partir des premières syllabes des trois capitales régionales, Djouba, Wau et Malakal. L'anglais est seule langue officielle, selon l'article 6 de la Constitution.

En français, le nom officiel est « Soudan du Sud »,,, le point cardinal étant traditionnellement placé à la fin en français. Il est cependant fréquent de rencontrer dans les médias l'anglicisme « Sud Soudan » ou « Sud-Soudan »,.

  1.  : « South Sudan is a sovereign and independent Republic, and it shall be known as “The Republic of South Sudan.” »
  2. Constitution transitoire de la République du Soudan du Sud (art. 6).
  3. Commission d'enrichissement de la langue française, «  » ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, .
  4. Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021,
  5. «  », sur noslangues-ourlanguages.gc.ca (consulté le ).
  6. a et b «  », sur TERMIUM Plus, Bureau de la traduction, (consulté le ) : « Sud-Soudan : Même si ce terme est répandu dans les médias, le français place traditionnellement le point cardinal à la fin. On recommande en conséquence d'utiliser l'appellation adoptée aux Nations Unies : le Soudan du Sud. ».
  7. https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2011-2-page-5.htm#no4

Histoire

  • Royaume de Koush
  • Royaume de Méroé (-800-350)
  • Nobatie (350c-650c), Makurie (500c-1285c), Alodie (350-1504), Royaume Dadjo (1150c-1450c)
  • Sultanat de Sennar (1504-1821), Sultanat du Darfour (1603-1874)
  • Conquête turco-égyptienne du Soudan (1820–1824)
  • Histoire du Soudan (1821-1885) 
  • Guerre des mahdistes (1881-1899), Soudan mahdiste (1885-1899)
  • Soudan anglo-égyptien (1899-1956)

Conflits pour l'autonomie

Les dissensions entre le nord du Soudan, à majorité musulmane, et le sud à majorité chrétienne et animiste, sont apparues au lendemain de l'indépendance du Soudan anglo-égyptien proclamée en 1956. En effet, le gouvernement central de Khartoum revint sur les promesses d'autonomie au sein d'un État fédéral qu'il avait faites aux populations de la région. Une mutinerie d'officiers sudistes déclencha la première guerre civile soudanaise qui dura 17 ans, de 1955 à 1972. Ce premier conflit prit fin à la suite des accords signés à Addis-Abeba en Éthiopie, qui accordèrent finalement au Soudan du Sud un certain degré d'autonomie.

Mais en 1983, le colonel Gaafar Nimeiry au pouvoir à Khartoum depuis son coup d'État de 1969, décide unilatéralement d'étendre au droit pénal, le domaine du droit musulman qui était cantonné depuis la colonisation au droit personnel. Ce fut l'élément déclencheur de la seconde guerre civile qui embrasa le pays pendant vingt-deux ans. La rébellion était menée depuis le début par l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) dirigé par John Garang, un vétéran de la première guerre civile. Elle était largement soutenue par les États-Unis. Malgré la scission de son mouvement en 1991, Garang maintint la lutte contre le régime de Khartoum qui, après le coup d'État du général Omar el-Bechir en 1989, s'orienta de plus en plus vers l'idéologie islamiste.

Sur la voie de l'indépendance

Le , les attentats du World Trade Center à New York, dont Oussama ben Laden est l’instigateur, accroissent fortement la pression américaine sur le régime soudanais qui a accueilli ce dernier à Khartoum entre 1992 et 1996. Omar el-Béchir, craignant des représailles alors que l'armée américaine envahit l'Afghanistan, affiche sa volonté de coopérer avec Washington dans sa lutte contre le terrorisme international. En réaction, John Danforth représentant spécial du président américain pour le Soudan en profite pour exiger un cessez-le-feu, une commission d’enquête sur l’esclavage, et des zones de sécurité pour les vaccinations. Les deux camps opposés dans la guerre civile soudanaise obtempèrent sur la majeure partie du front (bien que l'armée soudanaise mène encore des frappes aériennes), et ouvrent en 2002 des négociations de paix, concluent en janvier 2005 par l'accord de paix Nord-Sud signé à Naivasha,. Celui-ci accorde au Soudan du Sud une large autonomie pendant six ans, période au bout de laquelle les habitants de la région doivent être conviés à un référendum d'autodétermination. John Garang devient vice-président de la République du Soudan mais meurt six mois plus tard dans un accident d'hélicoptère. Il est remplacé dans l'ensemble de ses fonctions par Salva Kiir.

Salva Kiir, président de la république du Soudan du Sud.

L'indépendance du Sud, souhaitée par la majorité de la population de cette région, est soutenue notamment par les États-Unis. Le travail de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a notamment consisté à créer une banque centrale à Rumbek, ville principale de la région, qui est réorganisée avec un statut d'État-nation.

Ce référendum sur l'indépendance s'est tenu du au . Près de trois millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales pour cet évènement. En prévision de celui-ci, plus de 50 000 Sud-Soudanais installés jusqu'ici au Nord sont définitivement retournés dans leurs villages d'origine. Face aux suffrages qui approuvent massivement l'option « sécessionniste », le président soudanais Bechir a annoncé plusieurs fois qu'il s'inclinerait devant le verdict des urnes.

Lors de la clôture du scrutin, le taux de participation était évalué à plus de 80 % des électeurs inscrits, alors qu'un taux de 60 % avait été préalablement fixé pour valider les résultats du vote. Les résultats définitifs validés par la Commission référendaire chargée d'organiser le scrutin donnent le « oui » gagnant par 98,83 % parmi les 3 837 406 votes valides, dont seulement 44 888, soit 1,17 %, étaient en faveur du maintien de l'unité avec le Nord.

Entre la publication des résultats du référendum et la date de l'indépendance, les autorités du Soudan et du Soudan du Sud doivent se mettre d'accord sur des dossiers sensibles tels la délimitation des frontières, le statut de la région contestée d'Abiyé, le statut des populations de chaque futur État vivant sur le territoire de l'autre.

Indépendance et reconnaissance mondiale

Avant même son indépendance officielle le , le nouvel État est reconnu dès le par l'Allemagne et le Soudan.

Une semaine après son indépendance, le , Joseph Deiss, président de l'Assemblée des Nations unies déclare, après un vote par acclamation, que la république du Soudan du Sud est officiellement le État membre de l'ONU,.

Le , le Soudan du Sud devient le Union africaine.

Le , le Soudan du Sud devient le Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Un État en construction

Le , le gouvernement du Soudan du Sud annonce le maintien d'un projet de création d'une nouvelle capitale qui coûtera dix milliards de dollars. La dépense sera étalée sur vingt ans.

Le , le président Salva Kiir limoge son vice-président Riek Machar avec tout son gouvernement , après avoir fait état de son ambition de briguer le poste de président de la République lors des élections prévues en 2015 (des élections finalement repoussées).

La guerre civile reprend, avec de nombreuses victimes civiles, des charniers et des déplacements de population.

L'Union africaine tente de trouver une solution et fait pression sur les belligérants. Une nouvelle tentative de réconciliation est tentée en . Riek Machar revient s'installer dans la capitale, Djouba, accompagné d'un contingent d’hommes armés. Mais en juillet, cette tentative de réconciliation prend fin brutalement, dégénérant en combats entre les troupes gouvernementales et celles de Riek Machar, au cœur de la capitale. Riek Machar lui-même sauve sa peau, de peu, en prenant la fuite et en se réfugiant en république démocratique du Congo, puis au Soudan.

Le , une autre tentative s'amorce pour tenter de mettre fin à la guerre civile, avec un accord de cessez-le-feu permanent entre les belligérants, et des modalités pour rétablir progressivement une union nationale. Le , un accord signé à Khartoum prévoit la nomination pour trois ans de Riek Machar comme vice-président, et de quatre autres vice-présidents, la formation d'un gouvernement de transition de 35 membres, dont 20 de Kiir, 9 de Machar, ainsi que l'élargissement du parlement à 550 membres, dont 332 loyaux à Kiir et 128 à Machar. Le , l'accord de paix est signé à Addis-Abeba. La concrétisation de ces accords avance ensuite pas à pas. Le , après deux reports successifs, Riek Machar est intronisé officiellement vice-président, en présence de Salva Kiir, avec quatre autres vice-présidents, dont Rebecca Garang, veuve de John Garang, leader historique de la lutte des Sud-Soudanais pour l'indépendance, décédé en 2005.

Plus de 7,2 millions de personnes souffriront de malnutrition aiguë à la mi-2021 au Soudan du Sud, soit près de 60% de la population du pays, selon des estimations communiquées par les agences de l'ONU et le gouvernement sud-soudanais. En 2022, ce nombre est de huit millions.

  1. Hervé Bleuchot, « L'étude du droit musulman : jalons pour une convergence (entre l'islamologie juridique et l'anthropologie juridique) », Droit et Société, no 15, 1990, p. 193-205 (en particulier p. 200).
  2. a et b Gérard Prunier, « La guerre, Des origines à nos jours », dans Soudan : aux marges du génocide, (lire en ligne), p. 7.
  3. a et b Alex de Waal, « Une perspective de paix pour le Soudan en 2002 ? », Politique africaine,‎ , p. 24.
  4. Augusta Conchiglia, «  », sur Le Monde diplomatique,
  5. « Soudan : fin des opérations de vote du référendum d’autodétermination » site du ministère français des Affaires étrangères et européennes, 17 janvier 2011.
  6. « Soudan-Sud/référendum : fin de l'inscription, près de 3 millions d'inscrits », AFP, 8 décembre 2010.
  7. « À quelques jours du référendum, des milliers de Sud-Soudanais quittent le Nord », France 24, 23 décembre 2010.
  8. « Béchir promet d'aider le Sud-Soudan à bâtir un pays « frère », « sûr et stable » », AFP, 28 décembre 2010.
  9. « Référendum au Sud-Soudan. Plus de 80 % des électeurs ont voté », Radio-Canada, 15 janvier 2011.
  10. « Sud-Soudan : 98,83 % pour la sécession », AFP, 7 février 2011.
  11. « Le Soudan reconnaît la République du Soudan du Sud », Romandie News (avec AFP), 8 juillet 2011.
  12. État membre de l'ONU », Romandie News, 14 juillet 2011.
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ONU AG11114
  14. État membre de l'Union », Union africaine, 27/07/2011.
  15. « FMI : le Soudan du Sud devient membre », Le Figaro, 18 avril 2012.
  16. « Sud Soudan : projet de nouvelle capitale », Le Figaro, 31 août 2012.
  17. « Soudan du Sud : Salva Kiir limoge le gouvernement et le vice-président, Riek Machar », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  18. « Combats au Soudan du Sud: Juba accuse le chef rebelle Riek Machar », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  19. Gustavo Kuhn, « Le Soudan du Sud sombre dans l'horreur », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne)
  20. « Soudan du Sud : en plein effort de médiation, Juba accuse Machar de mobiliser », Libération,‎ (lire en ligne)
  21. « Soudan du Sud : nouveaux combats à Juba, la capitale », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  22. « Soudan : l’ex-vice-président sud-soudanais Riek Machar accueilli à Khartoum pour des soins médicaux immédiats », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  23. AFP, « Soudan du Sud: le chef rebelle Riek Machar va retrouver son poste de vice-président », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  24. AFP, « Soudan du Sud : les belligérants signent un accord sur le partage du pouvoir », Le Point,‎ (lire en ligne)
  25. AFP, « Soudan du Sud: les belligérants signent un nouvel accord de paix », Libération,‎ (lire en ligne)
  26. Florence Miettaux, « Au Soudan du Sud, la formation d’un gouvernement d’unité ravive les espoirs de paix », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  27. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Slate Afrique,
  28. Le Point magazine, «  », sur Le Point,

Culture

Langues

Selon l'article 6 de la constitution de 2011, l'anglais, ancienne langue coloniale, est en théorie la seule langue officielle du pays. Toutefois, il n'est parlé que par 3 à 5 % de la population, et surtout en milieu urbain (ces chiffres incluent les locuteurs dits « partiels »). L'anglais est surtout présent chez les réfugiés du Soudan du Sud ayant vécu dans les pays anglophones limitrophes, et qui rentrent au pays avec l'indépendance. En réalité, c'est l'arabe de Djouba, langue véhiculaire dérivée de l'arabe soudanais, qui est la langue la plus largement répandue et la langue véhiculaire du Soudan du Sud.

On trouve également de nombreuses langues vernaculaires, reconnues comme « langues nationales » par le même article de la constitution. Il s'agit surtout de langues nilo-sahariennes ou nilotiques appartenant au groupe Chari-Nil (au moins deux millions de locuteurs), dont la plus importante est le nuer-dinka (comprenant plusieurs variétés dialectales) qui compte plus de 1,3 million de locuteurs. Cependant, en règle générale, les langues nilotiques tel que le bari, le toposa et les langues moro-madi, comptent peu de locuteurs, soit moins de cinq mille, souvent moins de mille. Le zandé, une langue nigéro-congolaise, est parlée dans le sud-ouest.

Le faible usage des langues véhiculaires par la population résulte d'une scolarisation très faible, conséquence de la pauvreté de la majorité des habitants, de la longue guerre civile d'indépendance, et de l'isolement de cette région du monde pendant plusieurs décennies. La scolarisation n'étant toujours pas obligatoire, la grande majorité des enfants est encore appelée à travailler à la campagne, dans ce qui est toujours une économie de subsistance. Les métiers dits alimentaires priment sur les autres, étant donné le dénuement des populations locales, et la vie active commence très tôt, renforçant ainsi l'usage quotidien des langues vernaculaires. L'une des priorités du gouvernement du Soudan du Sud est d'utiliser les ressources tirées des hydrocarbures pour financer un vaste programme de scolarisation. Le nouvel État recherche des anglophones pour son administration car tous les documents administratifs sont traduits en anglais. Par ailleurs, l'enseignement de cette langue est appelé à se développer durant les prochaines années, elle qui n'est aujourd'hui que la langue des élites et des affaires.

Pour le moment, le Soudan du Sud n'est pas un pays favorable au tourisme, étant enfoncé dans une guerre civile. Les visiteurs étrangers sont donc extrêmement rares, et pour communiquer avec la population locale, hors des grandes villes (qui sont le plus souvent de gros bourgs), où l'usage de l'anglais est très limité, le visiteur doit être accompagné d'un guide, qui souvent parle plusieurs dialectes avec l'arabe de Djouba.

À cause de la guerre civile, beaucoup de jeunes (notamment ceux qui ont des connaissances en anglais) partent à l'étranger, faute de meilleures perspectives. On les retrouve souvent comme migrants aux frontières marocaines, en Libye, ou au Moyen-Orient, où ils tentent de passer en Europe, plus particulièrement pour aller en Grande-Bretagne, ou en Allemagne.

Religions

Église de Yirol, administrée par les comboniens.

La majorité des habitants (60,5 %) de ce pays sont de confession chrétienne, les animistes représentent 19,5 % et les musulmans 20 %.

L'animisme du Soudan du Sud est fortement imprégné par le christianisme. Jésus-Christ y est la principale figure religieuse, mais les plantes et les animaux y ont également un caractère sacré,,.

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  2. Insamer, south sudanese muslim
  3. Eric Kaufmann, Rethinking ethnicity: majority groups and dominant minorities. Routledge, 2004, p. 45.
  4. J. Minahan, Encyclopedia of the Stateless Nations: S-Z. Greenwood Press, 2002, p. 1 786.
  5. G. Arnold, « Book Review: Douglas H. Johnson, The Root Causes of Sudan's Civil Wars », African Journal of Political Science Vol. 8 no 1, 2003, p. 147.

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Soudan du Sud dans la littérature

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région

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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