Malaisie - Malēṣiyā மலேசியா
Statistiques
Le pays comporte actuellement 497i entités, dont 146i de niveau ville (29 %) et 351i entités moins importantes, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.
Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.
Régions | Récurence |
Régions | Récurence |
Perak | 000076 76 localités |
Johor | 000064 64 localités |
Selangor | 000057 57 localités |
Sarawak | 000047 47 localités |
Pahang | 000041 41 localités |
Kedah | 000038 38 localités |
Sabah | 000036 36 localités |
Pulau Pinang | 000029 29 localités |
Negeri Sembilan | 000025 25 localités |
Terengganu | 000025 25 localités |
Kelantan | 000024 24 localités |
Melaka | 000020 20 localités |
Perlis | 000006 6 localités |
Kuala Lumpur | 000005 5 localités |
Labuan | 000002 2 localités |
Putrajaya | 000001 1 localité |
Malaisie : descriptif
- Malaisie
La Malaisie (en malaisien : Malaysia) est un État d'Asie du Sud-Est, constitué de la Malaisie péninsulaire ou Malaisie occidentale (majeure partie de la péninsule Malaise) et de la Malaisie orientale (nord de Bornéo)
L'appellation en forme longue fédération de Malaisie (en malaisien : Persekutuan Malaysia), parfois utilisée pour désigner l'État malaisien, n'est pas officielle pour les autorités de Malaisie et désigne aussi l'ancienne forme de l'État de 1948 à 1963
La Malaisie est située à environ 200 km au nord de l'équateur
Sa capitale historique est Kuala Lumpur, sa capitale administrative est Putrajaya, et sa superficie est de 330 803 km2
Elle abrite une jungle millénaire.
Toponymie
L'utilisation du nom de « Malaisie » pour désigner la péninsule malaise est récente. Ce nom est la francisation de Malaya dans l'expression « British Malaya » (Malaisie britannique) par laquelle les Britanniques désignaient, à partir de la fin du siècle, les territoires qu'ils contrôlaient sur la péninsule depuis 1826.
Jusqu'en 1912, le nom de « fédération de Malaisie » ne s'appliquait qu'à l'entité créée en 1896 par les Britanniques et devenue indépendante en 1957, « l'Union malaise » (Malayan Union). Celle-ci regroupait, dans la péninsule malaise, les États malais, qui avaient auparavant le statut de protectorats, et les Strait Settlements, c'est-à-dire les colonies de Malacca, Penang et Singapour. Lorsque les territoires britanniques de Bornéo, Sabah (British North Borneo) et Sarawak deviennent indépendants en 1963 et acceptent de rejoindre la Malaisie, la nouvelle entité est baptisée du néologisme de « Malaysia ». Certains auteurs tel le géographe Rodolphe De Koninck (de même que Le Petit Robert des noms propres 1994) utilisent effectivement « Malaysia » (nom donné à l'ensemble de la fédération dans la langue malaise) pour désigner le pays d'aujourd'hui, préférant nommer sa portion péninsulaire par « Malaisie », traduction française de son ancien nom popularisé par l'Empire britannique, . Cette distinction rend également compte du caractère bipolaire du pays moderne, résultat d'une décision politique hasardeuse consistant à unir d'anciennes colonies britanniques du nord de l'île de Bornéo et de la péninsule Malaise.
En français, « Malaisie » avait à l'origine un autre sens. En 1831, Jules Dumont d'Urville proposait à la Société de géographie de Paris une organisation de l'Océanie en quatre parties :
- la Polynésie (les îles nombreuses) ;
- la Mélanésie (les îles « noires ») ;
- la Micronésie (les petites îles) ;
- la Malaisie (les îles des « Malais »).
Par ce dernier nom, Dumont d'Urville entendait l'ensemble des îles des archipels de la Sonde, des Moluques et des Philippines. À l'époque en effet, on considérait que les habitants de cette région pouvaient être désignés par le terme englobant de « Malais ».
Au sens strict du terme, les Malais sont les populations qui parlent la langue malaise et qui habitent le littoral oriental de l'île de Sumatra, les îles Riau, la péninsule Malaise et le littoral de l'île de Bornéo.
Le traité de Londres de 1824 entre Britanniques et Hollandais se traduira par un partage en deux de ce monde malais. On ne saurait donc identifier celui-ci à la seule Malaisie.
Pour éviter la confusion, on utilise le gentilé « Malaisien » pour désigner ce qui relève de la Malaisie comme État, le mot « malais » désignant ce qui relève de la langue, de la culture, de l'ethnie, et couvrant donc un territoire plus vaste. Ainsi, l'expression « monde malais » au sens strict désigne l'aire géographique habitée par les Malais et décrite plus haut. À noter que « malaisien » désigne également la langue officielle de la Malaisie sous sa forme standard (depuis 2007), à différencier de « malais » qui regroupe tous les dialectes, dont le malaisien, mais aussi entre autres l'indonésien.
- « », sur Bureau de la traduction, Canada, L’Actualité terminologique, .
- Rodolphe de Koninck, L'Asie du Sud-Est, Armand Colin, (lire en ligne).
- Jean-François Leroy, « VIII. Les divisions ethno- et biogéographiques du Pacifique », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, ISSN 0370-5412, DOI 10.3406/jatba.1951.6746, lire en ligne, consulté le )
Histoire
À l'origine, la Malaisie était une péninsule inhabitée, recouverte par une forêt vieille de 130 millions d'années ayant échappé à toutes les glaciations. Ce n'est que vers 10 000 avant J.-C. qu'arrivèrent les premiers aborigènes.
L'année 1511 marque la première présence européenne en Malaisie avec la prise de la ville de Malacca (Melaka en malais) par le vice-roi portugais des Indes, Afonso de Albuquerque, parti de Goa à la tête d'une flotte de dix-huit bateaux et 1 200 hommes.
La prise de Malacca par les Portugais a eu deux conséquences fondamentales : la rupture du réseau des marchands de l'Asie du Sud-Est insulaire et péninsulaire, et la christianisation de l'ouest de l'archipel indonésien.
En 1641, les Hollandais de la VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou « Compagnie hollandaise des Indes orientales »), alliés à Johor, prennent à leur tour Malacca aux Portugais.
En 1795, les Britanniques s'emparent du territoire malais, avec l’île de Singapour. En 1815, à la suite du traité de Vienne, Singapour, et tous les territoires malais au nord de Singapour, deviennent britanniques. Le Sabah, et Sarawak, au nord de Bornéo, deviennent britanniques. Les Hollandais reprennent les territoires au sud de Singapour, en 1817, ce qui constitue plus tard l'actuelle Indonésie.
La Malaisie est envahie et occupée par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Les troupes de l'armée impériale japonaise se livrèrent à un très grand nombre d'exactions, faisant en particulier des dizaines de milliers de morts parmi la minorité chinoise.
En 1948, le Parti communiste malais, qui avait représenté le fer de lance de la résistance à l'occupation japonaise, se préparait à mener une guerre de libération contre l'occupation britannique. L’insurrection est toutefois matée après plusieurs années de sévère répression (les soldats coloniaux coupèrent les mains, voire la tête, des rebelles capturés, et déplacèrent un demi-million de personnes dans des camps de concentration). Dans le même temps, Londres promet l'indépendance à des dirigeants jugés modérés, qui élargissent leur base en jouant sur la défiance raciale à l'égard de la minorité chinoise.
La Malaisie actuelle résulte de l'entrée en 1963 des territoires britanniques de Bornéo devenus indépendants, Sabah et Sarawak, dans la fédération de Malaisie, elle-même devenue indépendante en 1957.
Le retrait de Singapour de la fédération de Malaisie, le fut pratiquement vu comme une partition de la Malaisie en deux états, par les observateurs étrangers, mais, à la différence de l'Inde, cette partition n'était pas religieuse, mais plutôt ethnique, avec la création de l'état de Singapour, majoritairement peuplé de Chinois, et la Malaisie, majoritairement peuplée de Malais musulmans, mais avec une forte minorité de Chinois. Avant 1965, les Chinois étaient aussi nombreux que les Malais, en Malaisie. Les deux parties n'arrivaient pas à s'entendre pour le partage du pouvoir entre Chinois et Malais, d'autant plus que les Malais étaient favorables à un régime monarchique, alors que les Chinois voulaient un régime républicain, ce qui laissait présager une grave guerre civile ethnique, expliquant largement le retrait de Singapour, en 1965.
Mahathir Mohamad est à l'origine de plusieurs projets économiques :
- le constructeur automobile Proton ;
- le circuit de Formule 1 ;
- les tours jumelles de Petronas, les tours jumelles les plus grandes au monde (452 1997 à 2003, qui sont devenus les symboles de la Malaisie moderne. Les tours Petronas peuvent résister à une séisme de magnitude 7,2 sur l'échelle de Richter ;
- l'aéroport le plus moderne du monde construit en 1998 ;
- la nouvelle capitale Putrajaya ;
- la nouvelle capitale de l'informatique et du multimédia, Cyberjaya.
Fortement frappée en 1997 par la crise monétaire (le PIB s'effondre de 7 %), la Malaisie choisit, à la différence des pays voisins de rejeter les recommandations du FMI et d'adopter une politique protectionniste. L’économie malaisienne se relève beaucoup plus rapidement que les économies indonésiennes ou thaïlandaises, avec une croissance de 5,4 % en 1999 et de 8 % en 2000.
Le sujet de la corruption est très sensible en Malaisie, notamment depuis le scandale 1MDB qui, en 2018, a contribué à la chute de l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak, inculpé pour corruption,. Le principal chef d'orchestre de ce scandale, l'homme d'affaires Jho Low n'a toujours pas été arrêté par les forces de l'ordre et habiterait en Malaisie même. Le fait que Razak ait été finalement envoyé en prison en 2022, et l'arrivée au pouvoir de Anwar Ibrahim cette même année avec la promesse de s'attaquer au fléau, font espérer un changement dans les mentalités .
- Chris Harman, Une histoire populaire de l'humanité, La Découverte, 2015, pages 602
- « La Malaisie a réussi à sortir seule de la crise asiatique », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rtbf.be, (consulté le ).
- « », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- Le Bilan du Monde, Paris, Société éditrice du Monde SA, (ISBN )
Géographie
Le pays est composé de deux régions distinctes :
- La Malaisie occidentale ou Malaisie péninsulaire (au sud de la Thaïlande) est divisée du nord au sud par une longue chaîne montagneuse dont le point culminant se situe à 2 189 Gunung Tahan) et où subsistent de vastes zones forestières. La côte ouest est marécageuse et plate, la côte est se compose, au contraire, de longues plages de sable. Les cultures et plantations sont d'abord situées le long des plaines côtières. Le nord du pays (Perlis et Kedah) est considéré comme son « grenier à riz ».
- La Malaisie orientale est composée des territoires du Sarawak et du Sabah et située au nord de Bornéo. Cette partie représente 15 % de la population sur 60 % du territoire. Elle est essentiellement composée de forêts tropicales humides et d'un relief assez élevé (mont Kinabalu, 4 100 m).
La Malaisie orientale partage ses frontières terrestres avec le Brunei (381 Indonésie (1 178 Thaïlande (506 péninsule Malaise est également reliée à Singapour au sud-sud-est par deux ponts traversant le détroit de Johor.
Climat
En raison de sa situation géographique proche de l'équateur, la Malaisie connaît un climat équatorial de type très humide, caractérisé par une température constamment élevée (entre 26 et 27 précipitations sont très élevées avec une moyenne annuelle atteignant 2 500 mm. Il fait très rarement plus de 32°, la température oscillant toujours entre 26 et 28°. Dans les régions de montagnes, comme la région du mont Kinabalu, la température est souvent plus basse, et plus fraîche.
Faune, flore et environnement
La Malaisie est considérée comme une zone de mégadiversité biologique. La flore est ainsi particulièrement riche au regard d'autres pays situés dans la zone intertropicale. Les montagnes, les forêts primaires, et récifs coralliens participent à cette grande biodiversité.
La déforestation est importante, en particulier dans les territoires du Sarawak et du Sabah.
Le Sabah abrite, entre autres, une Oleacée, Olea borneensis (nom vernaculaire Obah ou Mangkas), à Lahad Datu (Forêt de recherche du Silam), Ranau (Kulimpsiau-Bas) et Kulat (Labuan). Cette espèce occupe les flancs de collines et les sommets, sur des sols ultrabasiques.
Les importations de plastique ont triplé entre 2016 et 2018 pour atteindre 870,000 tonnes selon des données officielles, ce qui fait de la Malaisie le premier importateur mondial de déchets plastiques. Les usines de traitement de plastique se sont multipliées et se sont mises à émettre des fumées toxiques. Des montagnes de plastique, provenant essentiellement d'Amérique du Nord et d'Europe, parsèment le paysage et la situation sanitaire s'est dégradée. De nombreuses usines fonctionnent sans permis,.
- ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3)
- (en) P.S. Green, « A revision of Olea », Kew Bulletin, no 57, , p. 91 - 140.
- « », sur Franceinfo, (consulté le )
- « », sur Asialyst,
Culture
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La Malaisie dans la littérature
Découvrez les informations sur la Malaisie dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
La Malaisie est composée de 497 localités1 sur 16 entités
Répartition des entités géographiques : état, territoire
état
territoire
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03/12/2024 16:49:29 Cette version de la page est en cache (à la date du 03/12/2024 16:49:29) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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