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Localisation

Versoix : descriptif
- Versoix
Versoix (/vɛʀswa/) est une ville et une commune du canton de Genève située sur la rive droite du Léman
Géographie
La commune se situe sur la rive droite du Léman et du Rhône et sur la rive gauche de la Versoix, à 7,5 km au nord de Genève.
Son territoire s'étend sur 10,51 km2. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 33,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 27,9 %, les surfaces boisées 36,9 % et les surfaces improductives 1,6 %.
La commune est divisée en 7 quartiers :
- Versoix-Bourg ;
- Versoix-la-Ville, qui comprend Pont-Céard, Petit-Montfleury et Grand-Montfleury ;
- Argand ;
- Port-Choiseul ;
- Ravoux ;
- St-Loup ;
- Colombières.
La commune comporte également des hameaux, comme Écogia, Petit-St-Loup, Richelien et la Pelotière.
Avant-dernière commune genevoise avant le canton de Vaud, elle est limitrophe des communes vaudoises de Chavannes-des-Bois et Mies, ainsi que des communes genevoises de Genthod et Collex-Bossy.
Hydrographie
La commune et la ville de Versoix sont traversées par une rivière homonyme, la Versoix, appelée Divonne dans son premier cours qui prend sa source (alt. 636 m) en France, dans les Bas-Monts du Pays de Gex, sur les hauts de Divonne-les-Bains. La rivière est longue de 22 km, dont 11 km sur le territoire genevois et seulement 7 km sur le territoire versoisien[réf. souhaitée].
La Versoix côtoie une zone humide protégée : la réserve naturelle de Combes Chapuis. On y trouve en particulier des espèces rares ou menacées de plantes, d'oiseaux, de batraciens et d'insectes (odonates).
Avant de descendre en direction du lac, la rivière reçoit son principal affluent : l'Oudar. Sur les derniers kilomètres, en traversant les communes de Collex-Bossy et de Versoix, elle devient genevoise. La dernière partie de son cours, entre Richelien et le canal des usiniers, a été inscrite en 1992 à l'inventaire des Zones alluviales d'importance nationale.
La commune de Versoix possède plusieurs ports dont le plus grand Port-Choiseul offre 500 places à l'eau et le Port de Versoix-Bourg 30 places.
Forêt
La commune de Versoix jouit d'une importante forêt, 22 ha de bois et forêts au milieu d'un massif boisé de 617 ha en liaison directe avec les massifs forestiers du Jura et du canton de Vaud. Les bois de Versoix ont été totalement remaniés dans les années 1950 par le conseiller d'État genevois Aymon de Senarclens, alors chef du département de l'intérieur et de l'agriculture, qui mit en route une politique de conservation et de restauration de nos forêts.
Il y a plusieurs types de formations végétales. La plus étendue est la chênaie à charme des plateaux sur sol argileux ; la chênaie mésophile pousse sur des sols plus fertiles au creux de dépressions et la chênaie-frênaie hygrophile longe les cours d'eau. Les hêtres de la forêt des pentes fixent les sols près de la Vieille Bâtie. Chacune est accompagnée de ses plantes caractéristiques de sous bois : molinie, gouet ou fougères, ainsi que d'arbustes, bourdaine, aune glutineux et genévrier.
Le Bois du Faisan, d'une surface de 9,5 ha, est une réserve naturelle depuis 1933, située sur la rive droite de la rivière la Versoix. Il est constitué d'aulnaies humides au fond du vallon, de hêtraie sur les pentes et de chênaie à charme sur le plateau.
Transports
Route
Bien que traversée par l'autoroute, la commune de Versoix n'a pas d'accès direct à celle-ci.
Bateau
Les bateaux du réseau Compagnie générale de navigation sur le Lac Léman - CGN lui procurent un accès aux principales villes côtières suisses et françaises de fin avril à mi-octobre. Le débarcadère est situé au Quai de Versoix.
Transports en commun
La ville de Versoix est desservie par deux gares CFF : la gare de Versoix, près du centre historique, et la gare de Pont-Céard, dans la ville nouvelle.En effet, les deux gares sont desservies par les lignes L1 à L4 du Léman Express.
La commune est desservie par les lignes 50 et 55 des Transports publics genevois.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce /vɛʁswa/, est d'origine incertaine. Il pourrait se composer de la base indoeuropéenne *uer- (eau, rivière), de l'infixe -s- et du suffixe -ogia.
Sa première occurrence écrite date de 1026 à 1031, sous la forme de Uersoi.
Son nom en patois genevois est Varchoè.
La commune est surnommée le Nid de Corbeaux.
Histoire
Le château de Versoix et ses dépendances appartiennent primitivement à la baronnie du Faucigny. Un château nommé Saint-Loup est mentionné au XIe – XIIe siècle (1022), tout comme neuf autres castra « genevois ». Béatrix, fille unique de Pierre de Savoie et d'Agnès, dame du Faucigny, épouse en 1251 Guigue VII, dauphin du Viennois ; par ce mariage, la baronnie du Faucigny passe entre les mains de leur fils Jean.
Béatrix engage pour 4 000 livres le château de Versoix à Artemond de Baldica ou de Valdec, avocat de Bâle, dont quittance le .
Pierre de Savoie, futur comte de Savoie, entreprend la construction du bourg vers 1257.
Le , les comtes de Genève et les dauphins du Viennois signent un traité avec Béatrice de Faucigny, la fille du comte Pierre II de Savoie et l'épouse de Guigues VII de Viennois, pour reprendre les terres que Pierre avait reçues en gage des comtes de Genève en 1250. Ces terres avaient été confisquées par Philippe Ier, le nouveau comte de Savoie. De 1282 au début du XIVe siècle, la coalition de Versoix s'oppose au comte Philippe et, plus tard, à son successeur Amédée V.
En 1571, cette seigneurie est vendue et inféodée, au prix de 25'000 écus d'or, par Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, à Nicolas de Watteville, baron et seigneur de Châteauvilain en Franche-Comté, et seigneur de Colombier, dans le comté de Neufchâtel, par sa mère.
Le duc Charles-Emmanuel de Savoie érige, en 1598, la terre de Versoix en marquisat, en récompense des services rendus par Nicolas de Watteville et Gérard, son fils.
Après l'échange du marquisat de Saluces, en 1601, celui de Versoix fait partie du pays de Gex devenu français. Gérard de Watteville en appelle à la cour des comptes de Dijon et au parlement de Paris pour que le roi de France maintienne et conserve les ventes et aliénations faites par le duc de Savoie. La décision de ce procès se faisant trop attendre, Gérard a recours à Charles-Emmanuel de Savoie qui, pour le dédommager, lui cède, le , la terre de Conflans. Celle-ci est érigée en marquisat, mais comme elle n'est pas d'un revenu égal à celle de Versoix, le duc y supplée par une rente de 1'440 écus d'or assignés sur les sels de Chambéry.
La ville nouvelle de Versoix est créée au XVIIIe siècle à la demande du duc de Choiseul et avec l'appui du comte de Tournay-Pregny-Chambésy, Voltaire, seigneur de Ferney . Versoix est alors encore sur territoire français et est destinée à concurrencer Genève. En 1767, on en confie la planification à l'ingénieur militaire Pierre Joseph de Bourcet. Il conçoit une agglomération de plan régulier, octogonal, à bâtir sur la rive du lac à quelques centaines de mètres site médiéval de Versoix-le-Bourg, pour permettre la construction d'un port.
La disgrâce de Choiseul en 1770 ralentit le projet. La construction est reprise un peu plus tard avec un plan moins ambitieux proposé par Jean Querret, ingénieur en chef des Ponts et chaussées de Franche-Comté. Ce projet, qui prévoit une ville de dix mille habitants, est approuvé par le roi Louis XV en 1773, mais est finalement abandonné en 1777 sans achèvement du port. Il ne subsiste que le canal détournant les eaux de la Versoix pour l'alimentation en eau de la ville nouvelle. Bien plus tard, en 1965, le port a été achevé conformément à l'ancien plan.
À la Révolution française, Versoix, qui était rattachée au département de l'Ain, prend le nom révolutionnaire de Versoix-la-Raison.
En 1798, la ville fait partie du nouveau Léman (chef-lieu Genève).
En vertu du traité de Paris de 1815, Versoix est rattachée au canton de Genève, comme cinq autres communes du pays de Gex (Pregny, Collex-Bossy, Grand-Saconnex, Meyrin et Vernier), pour permettre l'entrée du canton de Genève dans la Confédération suisse après 1815. La partie est de Sauverny lui est rattachée sous le nom de Sauverny-Genève. En effet, la Suisse exigeait que la République de Genève ait une frontière commune avec le canton de Vaud. L'accord entre la France et la Suisse sur ce transfert de souveraineté a abouti en 1816.
Héraldique
| Blasonnement :
D'azur à trois burelles ondées d'argent en chef, à la croix du même brochant sur le tout.
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Versoix dans la littérature
Découvrez les informations sur Versoix dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 07/11/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/ch/ch-ge/12076.html
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