Limoges
Localisation

Limoges : descriptif
- Limoges
Limoges est une commune en Nouvelle-Aquitaine, préfecture du département de la Haute-Vienne, capitale de la province historique du Limousin, et chef-lieu de l'ancienne région administrative du même nom avant 2016. Fondée ex nihilo vers l'an 10 avant notre ère par l'Empire romain comme nouvelle capitale pour les Lémovices, sous le nom d'Augustoritum, elle devient une des cités gallo-romaines les plus importantes à cette époque
Au déclin de l'Empire, au Moyen Âge, elle prend le nom du peuple gaulois qui a constitué sa région, le Limousin ; elle est une grande ville, fortement marquée par le rayonnement culturel de l'abbaye Saint-Martial, au sein du duché d'Aquitaine dont les ducs sont investis et couronnés dans cette ville
Dès le XIIe siècle, ses émaux sont exportés dans l'ensemble du monde chrétien
En 1768, la découverte d'un gisement de kaolin dans la région de Saint-Yrieix-la-Perche permet le développement de l'industrie de la porcelaine de Limoges qui fera sa renommée mondiale
Celle qui reste attachée à ses ostensions, fut pourtant parfois surnommée « la ville rouge » ou « la Rome du socialisme » du fait de sa tradition de vote à gauche et des événements ouvriers qu'elle connut du XIXe jusqu'au début du XXe siècle. Depuis les années 1980, la ville est aussi associée à son club de basket-ball, le Limoges CSP, onze fois champion de France et champion d'Europe en 1993
Il évolue en première division professionnelle et demeure toujours le club ayant l'un des plus importants palmarès français et européens
Le Limoges CSP apporte à la ville une renommée internationale par ses parcours européens et l'ambiance souvent « chaude » de sa salle mythique du palais des sports de Beaublanc. Depuis quelques années, l'équipe limougeaude de handball, le Limoges Handball évolue en Starligue, plus haut niveau de compétition de ce sport, en France. Du fait de sa politique patrimoniale, la ville possède le label « Ville d'art et d'histoire » depuis 2008. Deuxième commune la plus peuplée de la région Nouvelle-Aquitaine après Bordeaux, troisième plus importante ville universitaire régionale après Poitiers, Limoges est un centre administratif et de services intermédiaires doté de tous les équipements d'une métropole régionale. En 2021, l'INSEE a abandonné la notion d'aire urbaine et l'a remplacée par celle d'aire d'attraction
Celle de Limoges rassemblait 322 810 habitants en 2021, ce qui en fait la troisième du Grand Sud après Toulouse et Bordeaux. Enfin, la capitale limousine est la 30e commune la plus peuplée en France. Ville de tradition bouchère, siège d'un des leaders mondiaux des équipements électriques pour le bâtiment, elle est également bien positionnée dans l'industrie du luxe, avec des manufactures de chaussures, de vêtements ou d'accessoires de marques réputés dans le monde entier
Connue et reconnue en tant que « capitale des arts du feu » en raison de l'implantation toujours présente des grandes maisons de porcelaine, de ses ateliers d'art travaillant l'émail ou les vitraux mais aussi en raison du développement de son pôle de compétitivité spécialisé dans la céramique technique et industrielle
Cette spécificité lui a valu d'intégrer en 2017 le réseau des villes créatives UNESCO dans la catégorie thématique « Artisanat et Arts populaires ». Posée sur les premiers contreforts ouest du Massif central, Limoges est traversée par la Vienne, dont elle fut, à l'origine, le premier point de passage à gué
Entourée d'un espace rural préservé de toute culture ou élevage intensifs, la « ville qui entre en campagne » s'étend sur 78 km2.
Géographie
Localisation
Limoges est inscrite sur les premiers contreforts ouest du Massif central, par 45° 49′ 55″ N, 1° 15′ 31″ E. Elle est située à 141,6 km à l'ouest de Clermont-Ferrand et à 179,1 kilomètres à l'est de l'océan Atlantique (Royan). Localisée à 346,3 km au sud de Paris, elle est située à 88 km à l'est d'Angoulême, 130 km au sud-est de Poitiers, 180,5 km au nord-est de Bordeaux et à 248,4 km au nord de Toulouse.
Située en Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Haute-Vienne, son territoire, qui s'étend sur 78 km2, en fait la 3e plus vaste du département de la Haute-Vienne.
Limoges est limitrophe de treize communes, qui sont, dans l'ordre alphabétique : Bonnac-la-Côte, Chaptelat, Condat-sur-Vienne, Couzeix, Feytiat, Isle, Le Palais-sur-Vienne, Panazol, Rilhac-Rancon, Saint-Gence, Solignac, Verneuil-sur-Vienne et Le Vigen.
Géologie et relief
Le territoire géographique de Limoges est situé sur la branche sud de la chaîne hercynienne constituant les contreforts ouest du Massif Central. Cet orogène de 8 000 km de long et 1 000 de large, né de la formation de la Pangée par collision du Gondwana et du Laurussia-Baltica, est à l'origine du Massif central.
Sous l'ère Paléozoïque (éon Phanérozoïque), de la fin du Silurien au début du Permien, l'évolution géologique liée à l'orogenèse hercynienne a donné au sous-sol de Limoges une structure en nappes de charriage empilées associée à plusieurs générations de granitoïdes. Il en résulte un socle support de roches métamorphiques granitiques du Précambrien fait de gneiss et de granite d'anatexie et constituant une unité ophiolitique formée de péridotites serpentinisées associées à des métagabbros.
L'agglomération s'étend sur une superficie de 78 km2. Une tradition née au XIXe siècle la dit construite, à l'instar de Rome ou Paris, sur sept collines. Son altitude est, en moyenne, de 306 mètres et varie de 230 mètres sur les rives de la Vienne à plus de 430 mètres, au lieu-dit Magenta, au nord-ouest de la commune. Elle est de 269 au niveau de l'Hôtel de Ville (Place Léon Bétoulle).
Localement, la sismicité est faible. Limoges n'est l'épicentre d'aucun tremblement de terre depuis 1661. Le dernier séisme ressenti dans la commune, d'une intensité de IV sur l'échelle de Mercalli, a eu lieu le 21 avril 1983.
Hydrographie
Limoges est la plus grande ville traversée par la Vienne, dans le bassin versant de la Loire, le bassin hydrographique Loire-Bretagne et la région hydrographique Loire. Construite pour l'essentiel sur la rive droite de la rivière, elle marque la limite entre son bassin supérieur et son cours moyen. La Vienne n'est pas ouverte à la navigation ni au transport fluvial à cause d'une profondeur trop faible, et ne relève donc pas du réseau des voies navigables de France.
Plusieurs autres cours d'eau de moindre importance irriguent le territoire communal.
L'Aurence est un affluent de la Vienne en rive droite, qui donne son nom au quartier extérieur du « Val de l'Aurence » et à une ZUP homonyme. Elle prend sa source au nord de la commune dans les monts d'Ambazac, et arrose l'ouest de la commune.
L'Auzette prend sa source au lieu-dit Le Puy de Breix, à Saint-Just-le-Martel, puis traverse Panazol et Feytiat, avant de se jeter dans la Vienne en rive gauche à Limoges.
La commune est également traversée par d'autres petits affluents de la Vienne, comme la Mazelle (rive droite), la Valoine et le Rigouroux (rive gauche). L'ouest de Limoges est en outre arrosé par les ruisseaux qui alimentent l'Aurence sur sa rive droite (l'Aurençous, le Champy, le ruisseau de Chamberet…).
À l'Aiguille, la Briance, roulant plus de 8 m3/s, porte le débit moyen de la Vienne à 56 m3/s. Celle-ci reçoit encore les eaux de l'Aurence et de l'Auzette, portant son débit à 61 m3/s.
En l'absence de grandes nappes phréatiques, à l'image du Limousin et de ses sources, Limoges est alimentée en eau potable par des retenues de surface et non des réserves souterraines, ce qui exclut la pollution par le radon. Cette position officielle est remise en cause par de nombreuses[évasif] associations et journalistes.
Le réseau R RESOUPLIM assure le suivi quantitatif du réseau d'eaux souterraines de la région de Limoges.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1973 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
La température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000 à 11,4 °C pour 1981-2010, puis à 11,8 °C pour 1991-2020.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,7 | 3,9 | 5,9 | 9,5 | 12,6 | 14,6 | 14,5 | 11,7 | 9 | 4,5 | 2,2 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 5 | 7,7 | 10 | 13,8 | 17 | 19,3 | 19,1 | 16 | 12,5 | 7,4 | 4,9 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,3 | 11,5 | 14,1 | 18 | 21,4 | 23,9 | 23,8 | 20,4 | 16,1 | 10,4 | 7,6 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,2 16.01.85 |
−15 10.02.86 |
−9,6 01.03.05 |
−4,7 12.04.78 |
−0,6 03.05.79 |
4 02.06.75 |
7,2 12.07.00 |
5,4 30.08.86 |
0 13.09.12 |
−2,6 25.10.03 |
−7,2 22.11.88 |
−10,6 03.12.73 |
−19,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,7 28.01.24 |
23,1 27.02.19 |
24,7 19.03.05 |
27,8 30.04.05 |
29,8 27.05.05 |
36,3 18.06.22 |
38,2 18.07.22 |
37,2 05.08.03 |
34,5 04.09.23 |
30 01.10.23 |
22,9 02.11.81 |
18,3 29.12.83 |
38,2 2022 |
Ensoleillement (h) | 86 | 104 | 156,8 | 167,7 | 204,9 | 227,4 | 238,2 | 231 | 191,5 | 133,3 | 81,4 | 77,6 | 1 899,8 |
Précipitations (mm) | 91,9 | 79,8 | 78,7 | 90,8 | 95,7 | 77,5 | 65,6 | 75 | 74,1 | 93,4 | 101,3 | 99,7 | 1 023,5 |
La station météorologique est située sur le site de l'aéroport de Limoges Bellegarde, à une altitude de 400 m. Généralement, la température de la ville, 100 à 150 mètres plus bas, est supérieure d'environ 2° à celle de la station.
Ceci explique que la température maximale enregistrée par Météo France dans la ville, lors de la vague de chaleur du lundi 18 juillet 2022, ait été de 40.1°. Cependant, la température record de 41.3° y avait été atteinte à deux reprises, en 2003 et en 2019.
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Toponymie
Le nom de Limoges résulte de l'évolution phonétique de Lemovicas, forme issue du nom de la Civitas Lemovicum, la cité des Lémovices. Ce nom est préféré dès le IVe siècle à la dénomination gallo-romaine d'Augustoritum « le gué d'Auguste », en usage à la fin du Ier siècle avant notre ère. Cette substitution du nom ethnique au toponyme d'origine s'est produite dans de nombreux autres cas en Gaule. Lemovicas est directement issu du nom des Lémovices, peuple gaulois vivant sur le territoire limousin durant l'Antiquité.
Lemovicas et Lemovicum seraient construits sur la base de lemo, l'orme, et vices, qui vainquent. Lemovicis> Limoges pourrait donc se traduire par « ceux qui vainquent avec l'orme » ou encore « Ceux-qui-Combattent-avec-l'Arc » (fait en bois d'orme). Le nom de la ville ferait ainsi référence à l'essence forestière que les Gaulois occupant le site auraient utilisée pour confectionner leurs armes[réf. souhaitée].
En occitan, la ville se nomme Limòtges. Cependant, ailleurs qu'en Limousin, on a la tendance à appeler la ville plutôt Lemòtges[réf. souhaitée].
La toponymie limougeaude est fortement marquée par l'occitan : beaucoup de noms de quartiers ou de rues, non-francisés, sont d'expression limousine. C'est le cas de la rue du Rajat (participe passé du verbe rajar, jaillir), du quartier de Puy-las-Rodas, de la place de la Bareyrette (las bareretas délimitaient les enclos de parcage des bêtes). Certains noms ont été, lors de leur francisation, l'objet d'une adaptation purement phonétique dont le résultat peut être étonnant. Ainsi, la rue Cruche d'or vient de cruchador [krytsaˈdur], mot désignant un type ancien de balance[réf. souhaitée].
Histoire
Antiquité
Tirant son nom des Lémovices, dont la capitale fut probablement située au lieu-dit Villejoubert (commune de Saint-Denis-des-Murs), ou au bourg de Saint-Gence, Limoges revendique plus de 2 000 ans d'histoire, est fondée par les Romains vers l'an 10 avant notre ère, sous Auguste, dans le cadre de la réorganisation des cités et provinces gauloises de l'Empire romain.
La nouvelle capitale des Lémovices, Augustoritum (le gué d'Auguste), est ainsi créée de toutes pièces, peut-être sur la place d'un petit site gaulois, au premier endroit où il est possible de passer la Vienne à gué. La cité est placée au carrefour de la Via Agrippa, qui relie Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes), et de la voie reliant Avaricum (Bourges) à Tolosa (Toulouse). Augustoritum dispose d'arènes plus vastes que celles d'Arelate (Arles) ou de Nemausus (Nîmes), et de thermes parmi les plus somptueux de la Gaule.
Elle est construite suivant un réseau de rues parallèles orientées Sud-Est/Nord-Ouest, venant croiser en angle droit un autre réseau de rues parallèles orientées Nord-Est /Sud-Ouest. Ce quadrillage presque parfait suit le schéma d'urbanisme habituellement en usage chez les Romains.
À part la villa Brachaud et quelques autres, peu de vestiges gallo-romains sont visibles, la plupart sont détruits ou enfouis. Ainsi, l'amphithéâtre (fin du Ier siècle) est enfoui sous le jardin d'Orsay. Le théâtre est situé en bord de Vienne, sous le quai Saint-Martial et la place Sainte-Félicité. Les thermes (IIe siècle), enfouis sous la place des Jacobins, ont été détruits dans leur quasi-intégralité lors de travaux de réalisation d'un parc de stationnement. Les nouveaux thermes (Bas-Empire) sont situés sous les jardins de l'évêché. Le forum (cent mètres de large pour plus de trois-cents de long, placé au centre de la cité) est localisé sous l'actuelle place de l'Hôtel de ville. Malgré la tradition qui rapporte l'existence d'un temple consacré à Vénus, Diane, Minerve et Jupiter à la place de l'actuelle cathédrale, aucun sanctuaire ou temple gallo-romain n'est à ce jour[Quand ?] identifié. L'importance des vestiges antiques semble cependant démontrer qu'Augustoritum est une cité gallo-romaine importante, dont l'étude et la mise en valeur globales restent à faire.
Vers 250, saint Martial venu de Rome avec deux compagnons, Alpinien et Austriclinien, évangélise la ville. Il en devient le premier évêque. Il convertit sainte Valérie, fille de Léocadius, proconsul romain et gouverneur de l'Aquitaine.
Saint Aurélien, qui devient au Moyen Âge le saint patron de la puissante corporation des bouchers de Limoges, lui succède à la tête du diocèse naissant.
Du IIIe à la fin du IVe siècle, Augustoritum, dont le site deviendra « le Château », est progressivement abandonnée en raison de l'insécurité provoquée par les invasions germaniques. La population se concentre sur un lieu plus facilement fortifiable, le puy Saint-Étienne, sur lequel, au Moyen Âge, sera édifiée la cathédrale Saint-Étienne de Limoges et qui deviendra « la Cité ».
Moyen Âge
Au début du VIe siècle, Augustoritum devient Limoges et le second pôle urbain, le futur Castellum Sanctis Martialis (le Château), émerge autour de la nécropole située à proximité, au nord-ouest, qui accueille le tombeau de Martial, le premier évêque, que saint Loup de Limoges Confrérie de Saint Loup (Limoges) est chargé de conserver.
Dans la première moitié du VIIIe siècle, Limoges et le Limousin font partie du duché d'Aquitaine successivement tenu par les ducs Eudes, Hunald et Waïffre, ayant acquis une large autonomie au sein du Royaume des Francs. Ils semblent très liés à la ville de Limoges et notamment au site de Saint-Martial. Dans les années 760, le nouveau roi carolingien Pépin le Bref mène de dures campagnes pour mettre l'Aquitaine au pas. Limoges et le Limousin sont frappés à plusieurs reprises lors de ces campagnes. Le dernier duc Waïfre est assassiné en 768 en Périgord. L'ensemble de l'Aquitaine, dont Limoges, est alors soumise au nouveau pouvoir carolingien. En 781, Charlemagne fonde le Royaume d'Aquitaine qu'il confie à son jeune fils Louis, futur Louis le Pieux. À la fin du VIIIe siècle, un palais royal est attesté aux portes de Limoges à Jocundiac (Le Palais-sur-Vienne). En septembre 832, l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne, fait acclamer son fils Charles (futur Charles le Chauve) âgé de neuf ans seulement, par les Grands d'Aquitaine, lors d'une assemblée générale tenue dans ce palais suburbain ; l'empereur souhaitait alors punir son fils Pépin Ier, roi d'Aquitaine. Les luttes entre Charles le Chauve et Pépin Ier, puis le fils de celui-ci Pépin II, se poursuivront jusque dans les années 850. En 855, Charles le Chauve, décide de donner un roi aux Aquitains en la personne de son fils Charles l'Enfant. La cérémonie de sacre et couronnement a lieu dans la basilique du Sauveur à proximité du Sépulcre de saint Martial.
Bien que pillée en 862 par les vikings du chef Hasting, Limoges se développe toujours en ville double, partagée entre la cité, qui relève du pouvoir de l'évêque, et le château, qui relève des moines gardiens du tombeau de saint Martial, puis des vicomtes.
Invoqué à l'occasion du Mal des Ardents lors des ostensions de l'an 994, Martial obtient l'apostolicité par l'action du prédicateur Adémar de Chabannes, lors des conciles de Limoges de 1029 et 1031. Placé au rang des apôtres, saint Martial draine un courant de pèlerinages fructueux pour l'abbaye et la ville. Dénoncée dès le XVIIe siècle, cette apostolicité plaidée par Adémar de Chabannes est définitivement abandonnée au début du XXe siècle, Martial de Limoges n'étant pas inclus dans le groupe des douze Apôtres.
Au cours du Xe siècle, le vicomte de Limoges, voulant affirmer son pouvoir face au puissant abbé de saint-Martial, fait élever en contrehaut de l'abbaye, une motte castrale.
Limoges accueille le troisième des Lemovicensia concilia, le concile de Noël 1095. C'est au cours de ce concile de Noël qu'après son appel de Clermont, Urbain II prêche pour la première fois pour la première croisade en vue de la libération de la Terre sainte.
À la fin du XIe siècle, et durant la première moitié du XIIe siècle, la notoriété de Limoges est à son apogée. Elle est portée par le rayonnement de l'abbaye Saint-Martial, qui est alors le plus important centre de production intellectuelle, littéraire, poétique, artistique et musical du monde médio-latin. Les chants grégoriens y connaissent leur premier apogée, avec les productions de l'École de Saint-Martial. La ville bénéficie également du rayonnement des troubadours limousins, qui font de la langue limousine la langue de la culture du monde roman. Limoges est également renommée pour la qualité de sa production d'émaux ou de sa production textile de limogiatures.
À partir du XIIe siècle, Limoges, lieu de couronnement traditionnel des ducs d'Aquitaine, est l'une des principales villes de la dot d'Aliénor d'Aquitaine. La majeure partie de son histoire médiévale se calque sur celle des guerres entre Plantagenêts et Capétiens. Richard Cœur de Lion est couronné duc d'Aquitaine lors de deux cérémonies tenues successivement à Poitiers, puis, dans la grande tradition des monarques d'Aquitaine, à Limoges en 1172. La même année, dix-sept ans avant de devenir roi, le duc et sa mère reçoivent Sanche VI de Navarre et Alphonse II d'Arragon à Limoges. À la tête de l'empire Plantagenêt, le roi-chevalier meurt en avril 1199 à Châlus, place-forte défendant l'accès sud-ouest de Limoges, lors d'une expédition punitive contre son vicomte, Adémar V de Limoges.
Au XIVe siècle, les affrontements entre rois de France et rois d'Angleterre, détenteurs du duché d'Aquitaine dont relève Limoges, culminent à l'occasion de la guerre de Cent Ans. Entre deux événements guerriers, Limoges doit faire face aux pillages des routiers et brabançons désœuvrés. Constituant toujours une « ville double », partagée entre la Cité et le Château, les bourgeois (par leurs consuls), évêques et vicomtes de Limoges jouent des alliances et protections, chacun selon les opportunités du moment. Ainsi, en 1370, la Cité ouvre ses portes aux troupes du roi de France, alors que le Château reste fidèle au roi anglais. Cet événement sera d'ailleurs l'occasion, pour le Prince Noir, de mettre à sac la Cité.
En 1463, le roi Louis XI passe à Limoges le vendredi 1er juillet, et confirme, par lettres patentes, les privilèges accordés par ses prédécesseurs afin que la ville s'accroisse.
Époque moderne
Au XVIe siècle, Limoges tourne, avec la fin du Moyen Âge, l'une des plus riches pages de son histoire et intègre définitivement le royaume de France sous Henri IV, lors du rattachement en 1589, à la couronne de France de sa vicomté, passée par héritage à la maison d'Albret.
La Réforme qui gagne le pays affecte peu Limoges. L'activité missionnaire est faible et les conversions à l'Église réformée, estimées à 10 % de la population seulement. De même, les troubles sous les guerres de Religion sont limités. Grâce à l'action des consuls, la Saint-Barthélemy n'a aucune répercussion à Limoges. La ville ressent cependant quelques contrecoups des batailles incessantes que se livrent les nobles catholiques et protestants dans le reste de la province et qui, épuisant récoltes et paysans, donnent lieu, dans le sud du département, à Châlus, Oradour, Saint-Yrieix, Nexon et Saint-Léonard-de-Noblat, à l'émergence de la révolte dite « jacquerie des croquants ».
Au XVIIe siècle, la Contre-Réforme a une grande importance dans la ville. Six compagnies de pénitents sont créées (noirs, rouges ou pourpres, et blancs, qui ont laissé leurs noms à des rues de la ville, mais aussi gris, bleus et feuille-morte, d'après la couleur de leur tenue). De nombreux couvents sont fondés (Visitation, ursulines, etc.), d'autres réformés (bénédictins, Saint-Martin des feuillants, etc.). Le collège des jésuites oriente la formation des élites limougeaudes, alors que les ostensions et processions à grand spectacle (procession de l'octave de la fête du Saint-Sacrement, en particulier) connaissent un important renouveau. Selon Jean Levet, Limoges y gagne le surnom de ville sainte. Cependant, dès cette époque, des voyageurs commencent à relater une certaine évolution urbanistique de la ville ; l'abbé Louis Coulon voit Limoges comme une ville, certes marchande et populaire, mais qui paraît sale et mal bâtie, et dont « les bâtiments n'y sont que de bois et de terre ».
Au XVIIIe siècle, l'intendant Turgot améliore considérablement le réseau routier limousin, relance l'économie limougeaude, favorise la création et le développement d'industries, dont celles du textile et du cuir. Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement de kaolin est découvert à Saint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L'industrie de la porcelaine est lancée.
Époque contemporaine
Lieu de naissance de Jean-Baptiste Jourdan, futur Maréchal d'Empire.
La Révolution engendre des événements tragiques à Limoges. Un bref épisode de la Grande Peur y est signalé. Comme partout, les biens de l'Église sont vendus comme biens nationaux, et la politique de déchristianisation fait fermer la plupart des églises et la totalité des monastères. Un prêtre, l'abbé Chabrol, est tué dans une émeute plus ou moins spontanée, et quelques autres prêtres sont guillotinés.
L'un des effets majeurs de la Révolution à Limoges sera territorial puisqu'en 1792, la Cité de Limoges et le Château de Limoges sont enfin réunis. Juridiquement, le Château absorbe la Cité et l'ensemble forme officiellement une seule et unique commune, qui intègre, en outre, les territoires de La Brugère, de Saint-Christophe et de Sainte-Claire-Soubrevas.
Au XIXe siècle, avec la révolution industrielle, et l'essor des ateliers et des manufactures de textile, cuir, chapeau, chaussures ou porcelaine, Limoges se peuple, au préjudice de sa campagne, d'une population ouvrière, jeune, féminisée, et qui embrasse massivement la cause syndicale. Limoges doit son surnom de « Ville rouge » (Pauline Roland parle de la Rome du socialisme) aux événements ouvriers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Ainsi, en 1848, des émeutes très graves marquent les élections législatives. En 1851, Limoges tente de s'opposer au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, avant de connaître, en 1871, un très éphémère, mais tragique, épisode de la Commune. La CGT est créée à Limoges en 1895. En avril 1905, une protestation contre les pouvoirs des contremaîtres, jugés exorbitants dans le milieu ouvrier de la porcelaine (usine Théodore Haviland, notamment) et de la chapellerie (usine Beaulieu) va donner naissance à d'importants événements ouvriers qui tournent à la révolte sociale et causent la mort d'un jeune ouvrier, Camille Vardelle.
Le secteur industriel est à son apogée entre 1850 et les années 1930, comme en témoigne la création des grandes usines porcelainières Haviland, en 1892, dans le quartier du Mas-Loubier et dès 1852 sur le site de l'actuel Centre commercial Saint-Martial. La première de ces usines devient rapidement la plus grande de la ville avec, en 1907, huit cents ouvriers pour dix-sept fours. Parallèlement à ces structures imposantes, la micro-industrie porcelainière, dont l'usine Labesse qui emploie quatre-vingt-dix personnes entre 1873 et 1938, perdure. Il est estimé qu'à la fin du XIXe siècle, le secteur de la porcelaine faisait vivre la moitié des habitants de Limoges, femmes et enfants compris. Ce secteur produisait alors annuellement une valeur de 12 000 000 de francs, ce qui équivaut à peu près à 50 000 000 euros. Le commerce de Limoges s'internationalise au XIXe siècle, bien sûr dans le secteur de la porcelaine, mais également dans le secteur des liqueurs et des eaux-de-vie. Enfin, sa position centrale favorise le commerce avec les autres départements français, l'imprimerie de Limoges était connue pour sa production de livres à bon marché qui étaient notamment exportés dans les départements voisins. Les fabriques de chaussures prendront également un essor considérable ; dans l'entre-deux-guerres, 40% de la production française provient de Limoges. Les manufactures d'étoffes de Limoges fabriquaient notamment les toiles dites « limousines ».
L'essor de l'industrie est le moteur de l'expansion urbaine de la ville, qui au milieu du siècle dépasse à peine ses limites de l'Ancien régime, mais qui passant de 30 000 habitants en 1841 à 98 000 en 1926, s'étend en faubourgs résidentiels. Cette croissance se fait de façon plutôt anarchique, sans réelle réflexion urbanistique globale, exception faite de petites opérations localisées pilotées par des bourgeois locaux tels l'entrepreneur et mécène Ernest Ruben. Des cités ouvrières seront également construites de manière éparse dès le début du XXe siècle, comme la Cité des Coutures construite à la fin des années 1920.
En 1914, Limoges est la ville de casernement des 63e et 263e régiments d'infanterie. Après les premiers revers militaires de la France au début de la Grande Guerre, Joseph Joffre estime que de nombreux officiers font preuve d'incompétence ou d'apathie. Il décide de les écarter du front et les assigne à résidence dans la 12e région militaire, dont la capitale est Limoges. Un nouveau terme apparaît : le limogeage. S'il demeure dans le vocabulaire actuel, le lien avec la ville de Limoges est à relativiser : sur cent-cinquante à deux cents hauts gradés (soit près de 40 % du total) limogés, moins d'une vingtaine sont effectivement envoyés dans la région de Limoges, beaucoup d'autres étant envoyés en particulier dans de nombreuses villes du sud ouest
Seconde Guerre mondiale
Le 22 juin 1940, l'armée allemande se trouve à trente kilomètres de Limoges lorsque le gouvernement du Maréchal Pétain demande l'armistice.
En mai 1941, le conseil municipal de Léon Betoulle est destitué par le régime de Vichy : André Faure devient maire.
Limoges et sa région, en zone libre jusqu'en 1942, accueillent de nombreux enfants retirés des zones de combats par leurs familles, puis des familles entières jetées sur les routes de l'exode. Limoges voit jusqu'à 200 000 réfugiés errer dans ses rues.
Malgré les multiples maquis limousins qui organisent la résistance en campagne, la ville apparaît comme relativement calme, bien que les juifs (dont la communauté « Strasbourg-Limoges » passe pour l'une des rares véritablement organisées en France, avec le rabbin alsacien Deutsch qui s'installe à Limoges en 1939), connaissent dès février 1943 les rafles de la Gestapo.
Des fonctionnaires de la mairie de Limoges organisent la falsification du recensement des israélites, du recensement du S.T.O. : faux laissez passer, faux actes de naissance pour obtenir des papiers d'identité.
Jean Filiol alias Deschamps sera en étroite collaboration avec les services allemands de la SD (Gestapo), qui à cette époque sont dirigés par les officiers August Meier et Erich Bartels qui investit une villa à l'angle de l'impasse Tivoli et du cours Gay-Lussac tout près de la Gare de Limoges-Bénédictins. Il participe au réunions en juin 1944 à la décision de détruire Oradour-sur-Glane sous les ordres de Adolf Diekmann commandant le premier bataillon du régiment Der Führer de la 2e division SS Das Reich, sous le commandement du général Heinz Lammerding. Au terme de trois réunions de préparation, dont la dernière le matin même à l'Hôtel de la Gare à Saint-Junien en présence de Joachim Kleist, numéro 2 de la Sipo-SD de Limoges, de son interprète Eugène Patry, de quatre miliciens du 2e Service de la Milice de Limoges, Davoine, Pitrud, Tixier et Thomine.
Dans la nuit du 23 au 24 juin 1944, la gare de triage de Puy Imbert est bombardée : sept-cents wagons sont détruits et la circulation ferroviaire est interrompue pendant huit jours.
Jean de Vaugelas est à la tête du mouvement dans la région (mais il a aussi autorité sur la Garde mobile, les G.M.R. et la gendarmerie). Avec lui, Jean Filiol, cofondateur de la Cagoule (Osarn), est chargé de la Franc-garde et du renseignement.
Dès le 12 août, la ville est partiellement encerclée par les résistants.
Le 17 août, le chef milicien, Jean de Vaugelas prend la fuite à la tête d'une colonne de 95 véhicules, 350 miliciens et leur famille, en direction de Guéret puis Moulins, harcelé sur son parcours par les maquisards. Capturé par l'Armée rouge sur le front de l'Est, Vaugelas s'évade et meurt en Amérique du Sud en 1954.
Le 19 août 1944 se produit une grève générale des travailleurs à Limoges. Des membres des G.M.R. passent à la résistance.
Traumatisée par le massacre d'Oradour-sur-Glane et appelée « capitale du Maquis » par le général de Gaulle lors de son discours du 4 mars 1945, Limoges sort de la Seconde Guerre mondiale le 21 août 1944, libérée par les résistants des maquis F.F.I. dirigés par le colonel Georges Guingouin, sans aucun combat.
Le 21 août 1944 dans l'après midi, des pourparlers se déroulent avec le général de la Wehrmacht Walter Gleiniger, sous la médiation du représentant du consul de Suisse, M. d'Albis. La reddition est prévue pour 20h mais la délégation alliée ne trouve à la Kommandantur que le capitaine Noll, qui est fait prisonnier avec douze officiers et 350 soldats, dont de nombreux géorgiens. Ils seront internés au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux.
Les autres Allemands fuient avec le capitaine Engelbrecht en direction de Guéret via Saint-Léonard-de-Noblat, avec le général Gleiniger, qui est arrêté sur ordre par des SS.
Un nombre important de prisonniers civils sont libérés de prison, et des exécutions sommaires ont lieu lors de l'« épuration » (notamment à la carrière du Malabre).
Henri Chadourne devient maire le 5 septembre 1944. La fête de la Libération se déroule le 12 septembre 1944, avec défilé des FFI, avec Georges Guingouin, et intronisation du nouveau préfet de la Haute-Vienne, le communiste Jean Chaintron (résistant à Lyon dès juillet 1940, ce malgré le Pacte Molotov-Ribbentrop, arrêté en 1941 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, interné à Nontron — ou auront été internés des prisonniers politiques parmi les plus connus : Yves Péron, Raoul Calas, Léon Moussinac et d'autres — ; Jean Chaintron est libéré par la résistance le 10 juin 1944).
De 1945 à 1947, Georges Guingouin est élu maire.
Depuis 1947
En 1947, Léon Betoulle, déjà maire dans l'entre-deux-guerres, retrouve le siège de premier édile, et le conserve jusqu'à sa mort en 1956. En février 1948, à l'initiative d'Albert Chaminade, une rencontre de basket fut organisée pour promouvoir le basket ; elle opposa une sélection du Limousin à une formation de Hongrie. Le pharmacien et ancien résistant socialiste Louis Longequeue est élu à sa place, et incarne ensuite le pouvoir municipal sans discontinuer pendant trente-quatre ans. À ce poste, il engage la modernisation de la ville, qui dans les années 1960 à 1980 affirme son statut de capitale régionale en même temps que diminue l'emploi industriel et que la desserte routière s'améliore, avec la création progressive de l'autoroute A20 entre la fin des années 1980 et le milieu des années 1990. Plusieurs grands chantiers sont menés sous les mandats Longequeue, comme l'urbanisation du nouveau quartier de Beaubreuil, la création de l'université, détachée de celle de Poitiers en 1968, l'inauguration de l'aéroport de Bellegarde en 1972 et du nouveau centre hospitalier régional en 1975, ou encore la construction du Palais des sports de Beaublanc en 1981. La commune atteint d'ailleurs son maximum démographique en 1975, avec 143 725 habitants.
En 1990, Alain Rodet, premier adjoint de Louis Longequeue, remplace ce dernier à son décès ; il est ensuite réélu trois fois jusqu'à sa défaite en 2014. Ses mandats sont marqués par l'achèvement de plusieurs infrastructures décidées sous son prédécesseur (technopole Ester en 1993, Bibliothèque francophone multimédia en 1998) et de nouveaux grands chantiers, dont plusieurs (Zénith de Limoges, Aquapolis) sont portés par la nouvelle structure intercommunale qui s'affirme dans les années 2000, la Communauté d'agglomération Limoges Métropole. En 2011, l'armée quitte totalement Limoges, laissant plusieurs casernes en friche.
Les élections municipales de 2014 voient pour la première fois depuis plus d'un siècle une majorité de droite l'emporter à Limoges. Dirigée par Émile Roger Lombertie, elle est à nouveau victorieuse en 2020. Durant cette période, Limoges voit le projet de ligne à grande vitesse ferroviaire vers Poitiers, afin de rallier Paris en moins de 2 heures, échouer pendant que la démographie décline.
En 2015, la ville perd son statut de préfecture de région lors de la fusion des anciennes régions Limousin, Aquitaine et Poitou-Charentes.
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