Bulgarie - Bulgariya

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 5 543i entités, dont 255i de niveau ville (5 %) et 5 288i entités moins importantes, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RégionsRécurence
RégionsRécurence
Kardzhali000475 475 localités
Gabrovo000360 360 localités
Veliko Tarnovo000344 344 localités
Sofia000300 300 localités
Blagoevgrad000294 294 localités
Burgas000275 275 localités
Haskovo000271 271 localités
Smolyan000249 249 localités
Plovdiv000231 231 localités
Dobrich000222 222 localités
Stara Zagora000216 216 localités
Targovishte000200 200 localités
Kyustendil000189 189 localités
Pernik000176 176 localités
Varna000170 170 localités
Shumen000160 160 localités
Vidin000145 145 localités
Montana000140 140 localités
Lovech000136 136 localités
Vratsa000134 134 localités
Pleven000133 133 localités
Pazardzhik000128 128 localités
Silistra000124 124 localités
Sliven000116 116 localités
Yambol000113 113 localités
Razgrad000111 111 localités
Ruse000091 91 localités
Sofia (stolitsa)000039 39 localités

Bulgarie : descriptif

Informations de Wikipedia
Bulgarie

La Bulgarie, en forme longue la république de Bulgarie (en bulgare : България et Република България, translittération : Bălgarija et Republika Bălgarija), est un pays d’Europe du Sud-Est situé dans les Balkans

Elle est bordée par la mer Noire à l'est, au sud par la Grèce et la Turquie, au nord par le Danube et la Roumanie, à l’ouest par la Serbie et la Macédoine du Nord

Sa capitale est Sofia. La Bulgarie couvre approximativement la Thrace antique

Les premiers vestiges de civilisation sur son territoire datent de la fin du chalcolithique vers 4600 av

J.-C

Les Slaves s'y installent au VIe siècle et adoptent le christianisme de rite grec

Les Proto-Bulgares fondent en 680-681 le « khanat bulgare du Danube », l'un des États successeurs de la Grande Bulgarie

Tengristes, ils adoptent eux aussi le christianisme en 864

Le « Premier Empire » ainsi fondé doit son nom aux Proto-Bulgares et sa foi aux Grecs : sur ces bases, il constitue au Moyen Âge la première et plus ancienne civilisation bulgare et fait adopter sa langue aux autres peuples slaves

Grâce à l'écriture cyrillique son influence est renforcée et il est l'un des héritages. De 1018 à 1185 le pays devient une partie de l'Empire byzantin, mais renaît ensuite de ses cendres, plus étendu encore puisqu'il englobe au XIIe siècle les actuelles Bulgarie, Macédoine du Nord, Macédoine-Occidentale, Serbie orientale, Valachie et Moldavie (territoires qui garderont jusqu'au XVIIIe siècle la liturgie et leur langue)

Après 1371, ce « Second Empire » se morcelle en plusieurs principautés (tzarats de Vidin et de Tarnovo, despotat de Dobroudja, principauté de Valachie, principautés slavo-macédoniennes), qui tombent sous la domination turque ottomane à la fin du siècle. Après une série de révoltes durant le XIXe siècle, un grand État de Bulgarie est défini au traité de San Stefano en 1878, mais le Congrès de Berlin met fin à ce rêve en créant deux petites principautés bulgares qui, malgré les réticences des puissances occidentales, parviennent à s'unir en 1885 en un royaume qui fait reconnaître son indépendance en 1908

Pour tenter de retrouver ses frontières de San Stefano, la Bulgarie s'allie à l'Allemagne durant les deux guerres mondiales

En 1946, elle est intégrée dans le « bloc de l'Est » qui se disloque en 1990

Elle est membre de l'Organisation mondiale du commerce depuis 1996, de l'OTAN depuis 2004, de l'Union européenne depuis 2007. La Bulgarie est une république laïque parlementaire et démocratique affichant un haut indice de développement humain (0,795).

Étymologie

Il est possible que la dénomination slavonne блъгаринъ blŭgarinŭ transcrive l'ancien turc bŭlgar (signifiant « agité, énergique, dérangeant »). La langue turque actuelle la plus proche du proto-bulgare est le tchouvache (чӑваш). Le nom bŭlgar désignait les Proto-Bulgares, peuple cavalier venu de la steppe pontique et dont les origines sont, semble-t-il, multiples, en partie iraniennes avec des composantes alanes, mais surtout turques avec des composantes koutrigoures, outigoures, saragoures, khazares, petchénègues et coumanes.

  1. Iaroslav Lebedynsky, Op. cit., Errance, Paris 2003).
  2. ISBN , lire en ligne), p. 354

Géographie

La Bulgarie se trouve dans le Sud-Est de l'Europe, avec 1 808 Roumanie 608 Grèce 494 Serbie 318 Turquie 240 Macédoine du Nord 148 Mousala).

La principale caractéristique du pays est sa division en bandes de montagnes et de plaines orientées est-ouest. Du nord au sud se succèdent le plateau Danubien, le massif des Balkans (Stara planina), la Thrace du Nord, le massif du Rila et le massif des Rhodopes. La partie est, près de la mer Noire, est constituée de collines qui gagnent progressivement en hauteur en allant vers l'ouest. La partie ouest du pays est constituée uniquement de montagnes.

Plus des deux tiers du pays, constitués de plaines, plateaux et collines, se situent à une altitude inférieure à 600 mètres. Les plaines (moins de 200 mètres d'altitude) représentent 31 % de la surface du pays, les plateaux (entre 200 et 600 mètres) 41 % de la surface, les montagnes de faible élévation (entre 600 et 1 000 mètres) 10 %, les montagnes moyennes (entre 1 000 et 1 500 mètres) 10 % et les montagnes élevées (plus de 1 500 mètres) 3 %. L'altitude moyenne de la Bulgarie est de 470 mètres.

Des montagnes relativement hautes occupent la zone située entre le bassin de Sofia, la plaine de Thrace et la frontière avec la Grèce au sud : les monts de Vitocha au sud de Sofia, le massif de Rila plus loin vers le sud et le massif de Pirin dans le Sud-Ouest de la Bulgarie. Ces montagnes constituent les paysages les plus saisissants de la Bulgarie et de toute la péninsule des Balkans. Le massif de Rila culmine au mont Mousala, plus haut sommet des pays Balkans. Une douzaine d'autres sommets dans le même massif culminent à plus de 2 600 mètres. Les plus hautes montagnes se caractérisent par des sommets rocheux et des lacs situés au-dessus de la limite arbustive. Les sommets moins élevés sont couverts de prairies alpestres qui donnent à la chaîne une image de paysage verdoyant. La chaîne de Pirin est caractérisée par des sommets et des pentes rocheuses. Son plus haut sommet est le mont Vihren, la deuxième plus haute montagne de Bulgarie. Plus à l'est se trouve le vaste massif des Rhodopes.

Trois massifs montagneux : le Grand Balkan, le Rila et les Rhodopes, atteignent une altitude moyenne de 2 000 mètres et commandent un réseau de vallées dont la plus connue est la vallée des Roses. Les plaines qui s'étendent dans le Nord sont irriguées par les affluents du Danube tandis que celle du Sud est le centre du bassin hydrographique de la Maritsa.

La Bulgarie a un réseau de 540 rivières, dont la plupart sont plutôt courtes. Le Danube reçoit environ 4 % de ses eaux des affluents de Bulgarie, tous issus du massif des Balkans, à part l'Iskar qui prend sa source dans le massif de Rila et coule vers le nord en passant par la banlieue est de Sofia, puis en longeant un canyon perpendiculaire aux Balkans pour finalement rejoindre le Danube. Le cours du Danube le long de la frontière entre la Bulgarie et la Roumanie est large de 1,6 à 2,4 .

Préservation de l'environnement

Le pays a signé et ratifié le protocole de Kyoto. En 2010, la Bulgarie a atteint son objectif de réduire ses émissions de CO2 par 30 % en comparaison avec les niveaux de 1990. Malgré ce progrès, les grandes régions urbaines souffrent de la pollution de l'air gravement causée par des usines obsolètes et des centrales électriques à charbon. L'environnement est affecté aussi par l'utilisation de pesticides et la production énorme de métaux lourds à l'époque communiste.

Pour améliorer la situation écologique, le pays a initié quelques programmes pour préserver l'environnement. Plus de 35 % du territoire de la Bulgarie est couvert par des forêts.

La Bulgarie est condamnée par la cour de justice européenne en 2017 pour « non-respect systématique et persistant, depuis l’année 2007 jusqu’à l’année 2013 incluse au moins des valeurs limites journalières et annuelles applicables aux concentrations de particules en suspension ». La pollution diminue l'espérance de vie des Bulgares de 2,5 années selon l'Organisation mondiale de la santé.

Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) de la Bulgarie est le  (pour l'année 2019)[Pas dans la source].

Réseau européen Natura 2000

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

Carte topographique de la Bulgarie.

En décembre 2018, la Bulgarie comptait 339 sites dont :

  • 119 zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux sur une superficie de 25 776 km2 ;
  • 233 zones spéciales de conservation (ZSC) (dont les pSIC, SIC) pour les habitats et les espèces sur une superficie de 35 740 km2 ;
  • la superficie totale est de 41 048 .

Subdivisions

Les 28 oblasti de la Bulgarie.

Depuis 1999, la Bulgarie est subdivisée en 28 oblasti (en bulgare : област = oblast, au singulier, et области = oblasti, au pluriel). Ce terme peut être traduit, au choix, par « région », « district » ou « province ».

Chacune des 28 régions porte le nom de la ville qui en est le chef-lieu, et où siège un « gouverneur régional » (en bulgare областен управител = oblasten oupravitel), dont le rôle est plus ou moins comparable à celui d'un préfet de département en France. Les gouverneurs régionaux sont nommés par le Conseil des ministres national, prévoyant un État fortement centralisé. Les municipalités sont dirigées par des maires, qui sont élus pour quatre ans, et par les conseils municipaux, qui sont élus au suffrage direct des organes législatifs. Les juridictions subnationales sont fortement dépendantes du gouvernement central pour le financement.

En dehors de cet échelon régional existe un échelon local, celui des « communes » (en bulgare : общинаobchtina – au singulier, общиниobchtini – au pluriel), au sein desquelles chaque ville et village conserve une personnalité propre, même si une intercommunalité semble avoir existé dès le milieu du XIXe siècle.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Library of Congress.
  2.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur history.com.
  3. ISBN ), p. 68.
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  5. Bulgaria Achieves Kyoto Protocol Targets - IWR Report, 11 août 2009
  6. Bulgaria's Sofia, Plovdiv Suffer Worst Air Pollution in Europe, novinite.com, .
  7. a et b Bulgaria's quest to meet the environmental acquis, European Stability Initiative, 10 décembre 2008
  8. United Nations, Bulgaria - Environmental Summary, UNData.
  9. « La Bulgarie, premier Etat membre de l’UE à être condamné pour sa mauvaise qualité de l’air », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Bulgarie La pollution à Sofia, un enjeu sanitaire, Euronews, 13/12/2019
  11. Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Carte des sites Natura 2000 (SIC, ZSC + ZPS) de la Bulgarie, décembre 2017 (haute définition), Source
  13.  », sur European Environment Agency (consulté le )
  14. Library of Congress. Provincial and Local government, p. 17.


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Histoire

Antiquité

Peintures rupestres datant de l'Épipaléolithique, dans la grotte de Magoura.

En 4600 avant l'ère chrétienne, une civilisation agricole se développe autour des limans voisins de la mer Noire, autour de l'actuelle ville de Varna. Cette culture de Varna, datant de la fin du chalcolithique, connaît un développement culturel et technologique sans précédent pour l'époque avec d'admirables poteries, des idoles en os et en pierre, des outils de cuivre et une nécropole contenant les objets d'or, découverte en 1972 (la plupart des pièces sont en électrum, alliage naturel d'or et d'argent pouvant contenir entre 15 et 40 % d'argent),. La ville actuelle de Solnitsata (« saline ») est une des plus anciennes salines d'Europe.

Une couronne odrysienne d'or, Musée national d'histoire de Bulgarie.

Entre 4 600 et 4 200 ans avant notre ère, l'orfèvrerie avait débuté sur les rives de la mer Noire dans ce qui est aujourd'hui l'Est de la Bulgarie et de la Roumanie. Les plus riches tombes renferment des diadèmes et des sceptres en or, des haches et des pointes de javelot à fort taux de cuivre, des parures raffinées, des céramiques finement décorées. L'étude des quelque 300 sépultures de la nécropole de Varna démontre, à l'âge du cuivre, l'existence d'une société fortement hiérarchisée.

Architecture romaine à Plovdiv.

Pendant l'Antiquité, la Thrace doit son nom aux Thraces, peuple de langue paléo-balkanique, donc indo-européenne, qui occupait cette région. Leur existence est évoquée par Homère dans l'Iliade, au chant X. Ils auraient occupé, pendant l'Antiquité, le territoire de l'actuelle Bulgarie. Ils pratiquaient l'orphisme et d'autres cultes à mystères. Ceux du littoral ainsi que l'élite étaient hellénisés comme en témoigne l'antique cité d'Odessos, aujourd'hui Varna, fondée autour de

Les Thraces se répartissent en diverses tribus, jusqu'à ce que le roi Térès les réunisse, vers 500 avant notre ère, en un royaume des Odryses qui atteint son apogée sous le règne des rois Sitalcès et (383-359 Macédoine de , le père d'Alexandre, puis s'émancipe et connaît un renouveau sous Seuthès III en -341. En 46 de notre ère, la Thrace est définitivement intégrée dans l'Empire romain qui, petit à petit, romanise les populations au nord d'une ligne nommée Jirecek (du nom de l'historien tchèque du XIXe siècle qui l'identifia), tandis qu'au sud de cette ligne, les Thraces étaient hellénisés.

Moyen Âge

À partir du Slaves qui s'installent parmi les populations thraces romanisées ou hellénisées. Les Slaves deviennent progressivement majoritaires et s'organisent en petits duchés, les Sklavinies. La plupart adoptent le christianisme de rite grec. À partir du Proto-Bulgares, une confédération tengriste de peuples et tribus de la steppe pontique et du bassin du Don (où se trouvait la Grande Bulgarie originelle, dont certains sont (proches des actuels Tchouvaches de l'Oural et Balkars du Caucase), d'autres iranophones (proches des Alains, et des actuels Ossètes du Caucase).Les bulgares finiront par être assimilés au sein d'une population très majoritairement slave dont ils adoptent la langue et, en 864, la religion, mais à laquelle ils donnent le nom de Bulgares. La carte génétique montre clairement l'origine européenne de la plupart des Bulgares actuels. De cette osmose naît une civilisation originale à laquelle l'on doit, entre autres, les alphabets glagolithique et cyrillique.

La Bulgarie sous le règne de Siméon.

Au Bulgarie de la Volga (ultérieurement convertie à l'islam, et assimilée par les Tatars) ; l'autre moitié, menée par le khan Asparoukh, migre vers l'ouest, et fonde en 681 la « Bulgarie du Danube », un vaste état qui s'étendait sur les territoires des actuelles Bulgarie, Macédoine du Nord, Serbie orientale, Hongrie orientale, Roumanie et Moldavie. Selon des thèses récentes et bien fondées, telle que celle de l'académicien Bojidar Dimitrov, ce premier État bulgare était la continuation directe de l'État de Koubrat le Grand, le père d'Asparoukh, dont l'empire s'étendait aussi sur l'actuelle Ukraine.

La Bulgarie danubienne va accroître sa puissance avec chacun des monarques qui vont se succéder. Leur capitale sera Pliska, de 681 à 893. En 717 le khan Tervel a été surnommé par ses contemporains « le Sauveur de l'Europe », après avoir, avec l'armée bulgare, protégé Byzance des assauts arabes. Kroum (803-814) institue le premier code de lois bulgare dont on ait connaissance, ce pourrait être un premier exemple en Europe de politique sociale étatique, assurant aux mendiants des subsides, et aux pauvres la protection de l'État, ainsi qu'à tous les Bulgares. En 864, Boris Ier de Bulgarie abolit le tengrisme, et embrasse la foi chrétienne orthodoxe. Il fait adopter le slavon alias le vieux bulgare comme langue usuelle et officielle. En restant dans l'influence de Byzance, transmise par Constantin Cyrille et Méthode, les Slaves et Bulgares ont pu évoluer vers une culture d'expression slave qui a d'ailleurs été aussi celle des principautés danubiennes jusqu'à l'époque phanariote, au .

Le khanat, devenu par conversion tzarat de Bulgarie, devient rapidement une dangereuse menace pour l'Empire byzantin. Il atteint son apogée culturel et sa plus grande extension territoriale sous , fils de , le « Charlemagne bulgare ». En 893, ce dernier crée sa nouvelle capitale : Preslav. En 913, il sera reconnu par Constantinople comme « tsar » (un titre nouveau, déformation de « César », emprunté aux anciens empereurs romains, car avant cette époque, les monarques bulgares se titraient encore comme khans), et en 926 par le Pape de Rome. Son royaume atteint une extension considérable : de la mer Adriatique à la mer Noire, et du nord de la Roumanie actuelle à la Thessalie. Dans ce royaume multi-ethnique cohabitent des Grecs le long des côtes et dans les villes, organisés en « céphalies (κεφαλίες, кефалии), des Slaves majoritaires au long des rivières internes, organisés en « sklavinies » (Σκλαβινίαι, Склавинии), des Albanais (dans l'ouest) et des Thraces latinisés connus dans l'histoire sous le nom de « Roumains » autour des principaux massifs montagneux, des lacs macédoniens et au nord du Danube, organisés en « valachies » (Βλαχίες, Влахии),,.

Les fastes de la cour bulgare et de l'Église contrastent alors avec le sort misérable des paysans, sous régime féodal. Les nombreuses guerres, le poids des impôts et le mécontentement populaire affaiblissent le premier empire bulgare. Au Basile II (surnommé « Bulgaroctone » : le « Tueur de Bulgares »), allié à la Rus' de Kiev, attaque la Bulgarie. En 971, il prend Preslav, la capitale, et en 1018 il met fin au premier Tzarat, en réincorporant les anciens territoires de la Bulgarie dans l'Empire romain d'Orient. En 1180, la révolte des Bulgares et des Valaques, menée par les frères Petar et Assen, va aboutir au Second Empire Bulgare.

La forteresse d'Assen, un avant-poste de la Bulgarie contre l'Empire Latin pendant le règne d'Ivan Assen II.

Durant le règne de Jean Kaloyan (1197-1207, dit « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie » par Geoffroi de Villehardouin) la Quatrième croisade détruit la puissance byzantine en 1204 : Constantinople devient le siège d'un Empire latin d'orient. Baudouin VI de Hainaut qui avait été proclamé empereur à Constantinople tente de conquérir le royaume, mais Kalojan l'écrasa et le fit prisonnier à Andrinople en avril 1205. La rançon n'étant pas payée, Baudouin mourut en captivité. Kalojan mourut assassiné en 1207 par un mercenaire couman alors qu'il assiégeait Thessalonique tombée entre les mains des Croisés.

Plus tard, sous le règne de Ivan Assen Tsarevets. À cette époque le royaume possédait l'accès à trois mers : la mer Noire, la mer Égée et la mer Adriatique. Sur le plan économique, Ivan Asen Dubrovnik (vers 1230) et frappa monnaie en or et en bronze.

Ivan Assen boyards assassina son fils mineur ainsi que son frère Mihail Assen. En 1242, les raids tatars et mongols frappèrent durement le royaume des Assénides, au retour de leur grande invasion en Occident, et obligent cet État à payer tribut à la Horde d'or dirigée par Djötchi. La dynastie des Assénides régnera encore une quarantaine d'années, avant d'être remplacée par la dynastie des Terter.

Bien qu'affaibli par la domination tatare, le royaume connaîtra une dernière période brillante sous le long règne (1331-1371) de tsar Ivan Aleksandre Asen. La première période de son règne (1331-1364) est une réussite avec la reconquête des territoires qui avaient été perdus en Thrace, le long de la mer Noire et dans les Rhodopes. La seconde période (1365-1371) est marquée par les défaites contre Amédée VI de Savoie qui se dirige vers la Mer Noire (1366-1367), contre le Royaume de Hongrie qui envahit la région de Vidin (1365-1369). Le royaume est partagé entre les fils d'Ivan Alexandre, l'un ayant le royaume de Vidin, l'autre le royaume de Tărnovo, alors que le despotat de Dobroudja était devenu indépendant au fil du règne d'Ivan Alexandre. Trop faibles pour opposer une résistance réelle, les deux royaumes de Tarnovo (1393) et de Vidin (1396) allaient tomber l'un après l'autre sous la domination de l'Empire ottoman à la fin du XIVe siècle.

Période ottomane

La Bataille de Varna en 1444 était la culmination de la dernière Croisade contre la conquête ottomane de Bulgarie.

La Bulgarie est entièrement conquise en 1396. La position géographique de la Bulgarie, l'importance relative de sa population ainsi que le peu d'intérêt que lui portaient les puissances occidentales en ont fait une province de l'Empire ottoman pendant près de cinq siècles, de 1396 à 1878. La Bulgarie, annexée à l'Empire ottoman, n'est alors qu'une province administrée par les sultans de Constantinople sous la tutelle religieuse du patriarcat de Constantinople. Le pays perd son indépendance mais aussi son nom et sa capitale : les Ottomans n'emploient que le mot Roumélie pour désigner l'ensemble de leurs possessions balkaniques (en turc Rumeli signifiait « pays des [Gréco]orthodoxes », le terme « Romiós » (> gr. Ρωμιός > gr. class.Ῥωμαῖος) étant devenu progressivement depuis la survie de l'Empire Romain exclusivement en Orient (celui dont la capitale était transférée de Rome à Byzance /renommé Constantinople, /=Istanbul de nos jours/) l'ethnonyme de tous les sujets de l'Empire et l'administration ottomane ne distinguait pas la population que sur le principe confessionnel, c'est-à-dire les Bulgares étaient égalés aux Grecs et les autres nationalités chrétiennes orthodoxes d'Orient). Un système féodal strict y fut établi, afin de contrôler de près cette région proche de Constantinople et donc stratégiquement essentielle. Les Bulgares n'étaient pas juridiquement égaux avec les musulmans ottomans et devaient payer des impôts beaucoup plus élevés (dhimmitude). Mosquées et minarets se multiplient au fil de la colonisation ottomane et de l'islamisation d'une partie des Slaves (Pomaques). Sur les côtes, les Grecs demeurent à Nessebar, Obzor et Varna.

Quelques églises sont rasées et c'est autour de la religion chrétienne, dans les montagnes, que la résistance s'organise, le plus souvent grâce aux monastères qui vivaient repliés sur eux-mêmes pour éviter les représailles, mais qui entretenaient le culte de la nation bulgare. La période ottomane permet aussi l'accès à l'indépendance de l'Église Bulgare. Échappant à la tutelle du Patriarcat œcuménique de Constantinople, dominé par les Grecs, les religieux orthodoxes bulgares instaurent l'exarchat Bulgare en 1870 avec le consentement de la Sublime Porte et sous les pressions russes.

Vers la deuxième moitié du Païssii de Hilendar, Petar Beron, Kolyo Ficheto (le plus grand architecte de l'époque), Georgi Rakovski, le poète Khristo Botev (tué en 1876), Georgi Benkovski, Liuben Karavelov et Stefan Stambolov. Isolés dans leurs montagnes, les monastères deviennent de vrais foyers de résistance contre les Ottomans. De nombreux nationalistes y trouveront refuge. Parmi eux, le plus célèbre des héros révolutionnaires, Vasil Levski, sera pendu à Sofia.

Massacre de Bulgares dans la ville de Batak par des troupes irrégulières de l’Empire ottoman en 1876 au début de l’insurrection d’avril.

La domination ottomane ne prend effectivement fin qu'à la suite de l'insurrection d'avril 1876, qui entraîne la guerre russo-turque de 1877 et le traité de San Stefano du , par lequel la Bulgarie acquiert une indépendance relative en tant que principauté autonome.

Restauration de l'État bulgare

La création de ce grand État slave dans les Balkans et le renforcement de l’influence russe dans la région provoquent le bouleversement des intérêts politico-stratégiques des Grandes Puissances. Aussi, devant leurs protestations, le tsar accepte la réunion du Congrès de Berlin en 1878. Ce dernier se clôt par le Traité de Berlin qui supprime la Bulgarie ethnique du traité de San Stefano qui faisait suite au conflit russo-ottoman, et divise en deux la nouvelle principauté bulgare. Ces nouvelles frontières refusent aux Bulgares l'unité réclamée par les nationalistes. Plusieurs conflits régionaux démarrent.

En 1879, la Bulgarie se dote de la « Constitution de Tarnovo » instaurant une monarchie constitutionnelle où le souverain (Knèze) possède certaines prérogatives d'intervention définies dans la constitution. Le pouvoir législatif relève de l’Assemblée nationale. Le même jour le prince germanophone Alexandre de Battenberg (1879-1886) est élu chef de la principauté par l’Assemblée constituante. Mais le prince entre rapidement en conflit avec les libéraux alors au pouvoir et parvient grâce à un coup d'État, en 1881, à suspendre la constitution et à s’octroyer les pleins pouvoirs. En 1883, le prince rétablit le régime constitutionnel. En septembre 1885, un soulèvement permet aux Bulgares d’unir enfin la principauté de Bulgarie et la Roumélie orientale en un seul État. Un mois plus tard, la Serbie tente vainement d’envahir la Bulgarie.

La proclamation de l’indépendance bulgare et la Crise bosniaque : la Bulgarie tirée par le roi Ferdinand (qui se couronne tsar des Bulgares en 1908) et la Bosnie tirée par l’empereur d’Autriche-Hongrie François-Joseph se séparent de l'Empire ottoman alors que le sultan Abdülhamid II regarde furieux, se demandant ce qu’il va lui rester.

À partir de 1903, le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha (1887-1918) fait valoir ses prérogatives constitutionnelles en ayant lui-même le dernier mot lorsqu'il s'agit de désigner des premiers ministres. Cela conduit certains à parler d'un régime princier censé personnel. Continuant de se moderniser, la Bulgarie devient même une puissance militaire dans la région des Balkans, appelée « la Prusse des Balkans »,. Néanmoins, ce n’est qu’en 1908 que le prince proclame l’indépendance de la Bulgarie, profitant de la prise du pouvoir par le parti Jeunes-Turcs à Constantinople. Il s'octroie le titre de tsar.

Le pays est profondément impliqué en 1912 et 1913 dans les guerres balkaniques, série de conflits avec ses voisins. Pendant la première guerre balkanique, la Bulgarie conduit la Ligue balkanique contre l'Empire ottoman et a vaincu, mais une querelle relative au contrôle de Macédoine provoque une seconde guerre entre les pays de la Ligue. La Bulgarie, attaquée simultanément par ses voisins, a perdu face aux armées de l'Empire ottoman, la Serbie, la Grèce et la Roumanie. Cette perte a conduit à une « catastrophe nationale », avec la perte de territoires et une crise économique.

Pendant les deux guerres mondiales, la Bulgarie se retrouve dans le camp des perdants. La perte de la Première Guerre mondiale provoque la seconde catastrophe nationale et dénote l'échec des efforts pour réunir tous les Bulgares dans un État-nation. Une période d'instabilité politique a suivi. Le coup d'État du 9 juin 1923 supprime l'ancien gouvernement agrarien et installe un régime pro-fasciste d'Alexandre Tsankov. En septembre la même année, une insurrection ouvrière visant à renverser le gouvernement de Tsankov a échoué.

Pendant l'entre-deux guerres et en prenant exemple sur l'Allemagne nazie, le tsar contourne une à une les clauses du Traité de Neuilly, de façon indirecte tout d'abord, puis ouvertement à partir des années 1930. C'est ainsi qu'il parvient à fonder à nouveau une armée de l'air dès 1935. Dans le même temps, il soumet la Bulgarie à un régime fortement autoritaire. En 1935, le tsar Boris .

La Bulgarie continuera néanmoins à renforcer son armée à la fin des années 1930. Le 7 septembre 1940, l'Allemagne aide la Bulgarie à se faire restituer la Dobroudja du Sud par la Roumanie (traité de Craiova). Cette aide allemande avait comme but certain de voir la Bulgarie se ranger du côté des pays de l'Axe, ce qui fut fait le

Sort des juifs bulgares
Monument en l’honneur de la nation bulgare et du sauvetage des juifs bulgares qui se trouve à Jaffa, Israël.

En , un vaste mouvement d'opinion, en Bulgarie et des figures comme Dimitar Pechev convainquent le tsar Boris nazis malgré la présence de la Wehrmacht sur le sol de son allié. Seuls les 11 343 juifs grecs (des territoires de l'Égée pris à la Grèce) et 8 000 juifs bulgares sont sacrifiés ; le reste de la communauté juive de Bulgarie vivant à l'intérieur des frontières définies par le traité de Neuilly échappe à la déportation. Les juifs de Thrace et de Macédoine, territoires « libérés par l’armée bulgare » en 1941, sont déportés en 1943.

État communiste

Après la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie entre dans la sphère d'influence de l'URSS (avec l'entrée de l'armée rouge le ) et devient elle-même en 1946 une « démocratie populaire » incluse dans le bloc de l'Est et gouvernée de manière dictatoriale : la république populaire de Bulgarie.

Dans les premières années du régime stalinien, l’agriculture est collectivisée et une campagne d’industrialisation massive est lancée. La Bulgarie adopte une économie planifiée, similaire à celle des autres États communistes d'Europe de l'Est. De 1950 à 1956 Valko Tchervenkov démantèle les derniers vestiges de l'activité économique privée. En 1947, lorsque la collectivisation a commencé, la Bulgarie était un État essentiellement agraire, avec environ 80 % de sa population vivant dans des zones rurales. La vie dans les campagnes est radicalement modifiée : électricité, asphaltage des routes, petits ateliers pour le travail féminin, santé, éducation.

Les méthodes de gouvernement de Valko Tchervenkov sont également inspirées de celles de Staline : celui-ci effectue des purges politiques, impose un culte de la personnalité et applique une censure stricte et une politique isolationniste (les relations avec les États-Unis sont provisoirement rompues en 1950),. Ainsi, avec la mort de Staline en 1953 et la déstalinisation, Tchervenkov est écarté du pouvoir, Todor Jivkov devient premier secrétaire du parti communiste bulgare (PCB) en 1954, puis président en 1962. L'ambitieux programme industriel de Tchervenkov est revu à la baisse, l'agriculture redevient prioritaire et les coupons de rationnement disparaissent. S'ouvre alors une ère de plus de trente-cinq ans de domination d'un seul homme qui ne sera chassé du pouvoir qu'en 1989, à l'âge de 78 ans. Mais le régime autocratique de Jivkov est aussi une ère de stabilité politique et économique sans équivalent dans le bloc de l'Est. Au milieu des années 1950, le niveau de vie avait dépassé celui d'avant-guerre : les salaires réels ont augmenté de 75 %, la consommation alimentaire a nettement augmenté, les installations médicales et les médecins sont devenus accessibles à l'ensemble de la population et, en 1957, les travailleurs des fermes collectives bénéficièrent du premier système de retraite et de protection sociale agricole d'Europe de l'Est. Dans les années 1980, un certain nombre de problèmes politiques (vieillissement de la nomenklatura), économiques (inflation due à l'économie parallèle) et sociales (la question turque) déstabilisent le régime,

L'URSS a une telle confiance dans le régime communiste bulgare, qu'à l'exception des deux petites stations d'écoute et de surveillance aérienne et navale des caps Kaliakra et Maslen nos , l'Armée rouge n'entretient aucune troupe sur le sol de la Bulgarie, tout en lui livrant son pétrole à des tarifs préférentiels en échange de produits agricoles et de l'industrie légère. Les relations avec Moscou sont tellement proches qu'il fut envisagé jusque vers la fin des années 1960 que la Bulgarie devienne la seizième république soviétique.

Au début de l'année 1989, dans certaines régions à forte population d'origine turque, de graves affrontements ont eu lieu et ont fait des victimes, à la suite desquels le président du conseil d'État bulgare, Todor Jivkov, s'est adressé à la population pour encourager les Turcs bulgares à s'installer en Turquie. Peu après son discours, la frontière avec la Turquie a été ouverte le 29 mai 1989 exclusivement pour les Turcs et les musulmans du pays et plus de 360 000 personnes ont quitté la Bulgarie communiste pour la Turquie entre le 30 mai 1989 et le 22 août 1989, La Turquie a finalement fermé la frontière pour empêcher une nouvelle immigration de Turcs bulgares. Face aux difficultés d'installation en Turquie, 40 000 Turcs et Musulmans sont retournés en Bulgarie dans les trois premiers mois suivant leur arrivée. Ce processus s'est poursuivi et, à la fin de 1990, environ 150 000 personnes étaient rentrées en Bulgarie

Le pays s'oriente vers la technologie de pointe, secteur qui représente 14 % de son PIB entre 1985 et 1990. Ses usines produisent des processeurs, des disques durs, des lecteurs de disquettes et des robots industriels. Les premières remises en question de l'économie « socialiste » planifiée en Bulgarie et de son alignement sur l'URSS apparurent bien avant la perestroïka : en 1984, la décision des Russes d'appliquer les tarifs internationaux à leur pétrole, conjuguée à une forte sécheresse qui eut pour résultat de faire baisser le niveau des cours d'eau alimentant les barrages hydroélectriques, suscitent un fort mécontentement. Mais c'est la situation écologique désastreuse du pays qui déclenche les premières protestations ouvertes et la formation de groupes dissidents comme le club pour le soutien de la perestroïka et de la glasnost puis, en 1989, Podkrepa et Ekoglasnost. Les mouvements de protestation entraînent la chute de Jivkov le 10 novembre 1989 ainsi que l'unification de tous les groupes dissidents et libéraux au sein du SDS (Union des forces démocratiques) alors qu'un grand enthousiasme s'empare du pays. La domination du parti communiste s'achève en 1990, quand ont lieu les premières élections multipartites.

La Bulgarie a signé le Traité de Lisbonne en 2007.

Époque contemporaine

Manifestation le 17 juillet 2020 devant l’annexe de l’Assemblée nationale.

Après la chute des régimes communistes en Europe et l’ouverture du rideau de fer, l’intégration de la Bulgarie au monde démocratique a été plus longue que pour d’autres pays du pacte de Varsovie. L’instauration d’un régime parlementaire fort par la nouvelle constitution a eu pour effet une forte instabilité gouvernementale : sept gouvernements se sont succédé en sept ans entre 1991 et 1997. Une coalition de droite, dominée par le SDS, arriva au pouvoir en 1997. Ces années de transition ont apporté l’expérience de l’alternance politique mais surtout l’enracinement croissant de l’État de droit, malgré des lacunes importantes, essentiellement dues à la corruption et à la puissance économique des mafias héritées du régime communiste, dans lequel leur efficacité était supérieure à celle des services de l’État et s’y substituait.

En décembre 2000, la levée de l’obligation de visa pour les Bulgares souhaitant voyager dans les pays de l’Union européenne a représenté un premier pas concret vers son intégration. La crise du Kosovo, au cours de laquelle la Bulgarie a joué un grand rôle dans l’accueil et le transit des troupes de l’OTAN, a marqué un tournant dans les relations politiques entre les alliés occidentaux et Sofia, même si l’opinion bulgare était spontanément portée à une certaine solidarité avec les Serbes, eux aussi slaves et orthodoxes.

La stabilisation économique et politique du pays est désormais possible. La Bulgarie a rejoint l’OTAN en 2004 et l’Union européenne en janvier 2007, mais en septembre 2012 elle renonce à son projet d’entrer dans la zone euro.

Le 8 décembre 2022, les ministres européens de l'Intérieur approuvent l'adhésion de la Croatie à l’espace Schengen et rejettent les demandes de la Roumanie et de la Bulgarie, l’Autriche ayant mis son veto à cet élargissement,. Les Pays-Bas avaient émis des réserves sur la Bulgarie, mettant en cause la corruption dans ce pays. L'Autriche, qui fait face à un afflux de demandeurs d'asile, est opposée à la levée des contrôles aux frontières avec la Roumanie et de la Bulgarie, estimant qu'elle accentuerait la hausse des arrivées de migrants.

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  15. Geoffroi de Villehardouin, chapitres 78 et 79 ; de son côté, Robert de Clari nomme Ioniţă Caloian : « Jehans di Blakis » tandis que Guillaume de Rubriquis en 1253 nomme le pays : « Valaquie d'Assène ».
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  45. Espace Schengen : la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie attendent le feu vert, ou non, Sud Ouest, 8 décembre 2022
  46. Élargissement de Schengen: verdict attendu ce jeudi pour la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie, Le Figaro, 8 décembre 2022

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