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Респу́блика Саха́ (Яку́тия), Russland (Föderation)

Flag Респу́блика Саха́ (Яку́тия)

La république Sakha (en russe : Респу́блика Саха́ (Яку́тия)Respoublika Sakha Yakoutiïa ; en iakoute : Саха ӨрөспүүбүлүкэтэSakha Öröspüübülükete), ou Yakoutie (aussi orthographiée Iakoutie) est un sujet fédéral de Russie situé dans le nord-est de la Sibérie.

Респу́блика Саха́ (Яку́тия) couvre une superficie de 3.103.000i  km2 avec une population de 959.689i habitants (2016), soit densité de 0,31 habitants par Km2.

Респу́блика Саха́ (Яку́тия) est un des 83 républiques1 qui dépendent Russland (Föderation) Flag Russland (Föderation)
Fuseau horaire principal : +09:00
Régime politique : République
Langues officielles : Russisch, Jakutisch

Localisation

Carte du monde

Респу́блика Саха́ (Яку́тия) : descriptif

Avec une superficie d'un peu plus de 3 millions de kilomètres carrés, elle représente près du cinquième de l'ensemble du territoire russe. Un climat particulièrement froid (température moyenne de −40 °C en janvier dans la capitale régionale Iakoutsk) et l'éloignement des grands centres de peuplement ont limité son développement. La région a une population de 959 689 habitants (en 2016) concentrée en majorité dans les quelques centres urbains existants. Jusqu'aux années 1930, la Iakoutie est restée peuplée essentiellement par les peuples indigènes, en majorité des Iakoutes, pratiquant l'élevage. La mise en exploitation de mines d'or puis, après la Seconde Guerre mondiale, de mines de diamant et de charbon ont entraîné l'afflux de nombreux travailleurs russes attirés par les salaires élevés destinés à compenser la difficulté des conditions de travail. La dislocation de l'Union soviétique et la crise économique qui s'en est suivie ont entraîné le reflux de nombreux émigrants, mais également des désirs d'autonomie de la part du gouvernement régional iakoute. Comme pour d'autres régions, une reprise en main a été opérée par le pouvoir central russe sous la conduite de Vladimir Poutine. La région se classe au 3e rang en Russie pour l'importance de ses réserves de matières premières (surtout gaz, charbon), mais leur exploitation est rendue difficile par le climat (froid extrême, pergélisol) et l'éloignement des centres de consommation. L'économie de la République est aujourd'hui fortement tributaire de ses ressources minières : les diamants bruts et taillés représentent une part prépondérante des exportations de la République de Sakha (84 %) devant le charbon (15 %) et l'or. Le PIB par habitant est élevé (66 % supérieur au PIB moyen russe en 2004), mais le coût de la vie l'est également, car une grande partie des produits de consommation doivent être importés à grands frais de régions éloignées.

Géographie

La Iakoutie couvre une superficie de 3 083 523 km2 et s'étend sur 2 500 km d'est en ouest et 2 000 km du nord au sud. Son territoire a une superficie équivalente à celle de l’Inde, et représente pratiquement un cinquième de la surface de la Russie. Près de 40 % de ce territoire se situe au nord du cercle Arctique.

La région est délimitée au nord par la mer de Laptev et la mer de Sibérie orientale, mers bordières de l’océan Arctique, à l'ouest par le kraï de Krasnoïarsk, au sud par l'oblast d'Irkoutsk, le kraï de Transbaïkalie et l'oblast d'Amour, à l'est par le kraï de Khabarovsk, l'oblast de Magadan et le district autonome de Tchoukotka.

La Iakoutie est une région plutôt montagneuse. Le plateau de Sibérie centrale occupe tout l'ouest du cours de la Léna avec une altitude moyenne de 600 à 800 mètres. À l'est de la Léna, deux arcs montagneux se succèdent : les monts de Verkhoïansk qui culminent à 2 389 m et les monts Tcherski qui culminent au mont Pobeda (3 147 m), plus haut sommet de la république. Dans le sud, les principaux reliefs sont le plateau de l'Aldan et les monts Aldan-Outchour qui culminent à 2 242 m. Les principales plaines sont situées sur les rives de l'océan Arctique (plaine de la Kolyma, sur le cours inférieur de la Kolyma) et autour de la capitale régionale Iakoutsk (plaine de Iakoutsk).

La mer de Laptev et la mer de Sibérie occidentale, qui forment la limite nord de la Iakoutie, ne sont libres de glace que durant deux mois dans l'année. Une ligne de cargo (route maritime du nord) assurait autrefois à grands frais durant l'été la desserte du port de Tiksi sur le delta de la Léna. Depuis la dislocation de l'Union soviétique, la ligne ne va pas au-delà de Doudinka.

Les mers bordières comprennent trois groupes d'îles inhabitées situés dans l'Océan Arctique. Le plus important est l'archipel de Nouvelle-Sibérie composé d'une quinzaine d'îles principales d'une superficie totale de 35 797 km2. À la limite ouest de la république on trouve les îles Béguitchev (environ 1 800 km2) et à la limite est les îles Medveji (60 km2).

Sur le plan géologique, la Iakoutie est constituée de terrains très anciens, en particulier le plateau de Sibérie centrale qui est une des zones continentales les plus anciennes de la planète et dans lequel se trouvent les gisements de diamants qui font la richesse de la région. Les structures géologiques de la Iakoutie sont particulièrement complexes et très riches en minerais de toutes sortes. La Iakoutie est en particulier connue pour ses gisements d'or exploités depuis plus d'un siècle et demi situés dans les bassins fluviaux de l'Aldan, l'Indiguirka et la Iana ainsi que pour ses gisements d'étain dans le nord-est et ceux de gaz et de pétrole dans la vallée de la Viliouï.

La capitale régionale Iakoutsk est située à 4 890 km à l'est de Moscou et à 2 110 km au nord de Vladivostok.

Le territoire de la Iakoutie s'étale sur trois fuseaux horaires : UTC+10, +11 et +12.

Histoire

Préhistoire

Les populations nomades

La principale population qui occupait la région avant l'arrivée des Russes est celle des Iakoutes ou Sakhas. Ce peuple semi-nomade de langue turque occupait autrefois, selon les spécialistes, la région du lac Baïkal dont il aurait peut-être été chassé par les Bouriates. Les Iakoutes se sont installés vers le xve siècle sur le cours moyen de la Léna ainsi que dans les bassins de l'Aldan et de la Viliouï en refoulant vers les montagnes et les confins nordiques les Évènes et les Evenks qui occupaient alors ces territoires. Les Iakoutes étaient divisés - cette division s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui - en deux sous-groupes qui se distinguent par leur implantation et leur mode de vie : les Iakoutes du nord vivant de la chasse, de la pêche et de l'élevage de yacks et de rennes et les Iakoutes du sud qui s'adonnaient à l'élevage de chevaux et de bovins et étaient de bons forgerons. Les deux groupes vivaient dans des yourtes et menaient une vie semi-nomade déplaçant leur camp chaque année entre la saison chaude et saison froide. Les peuples du nord de la Sibérie ont longtemps vécu au rythme de la transhumance des rennes. Ces animaux leur fournissaient nourriture et vêtements, mais aussi de quoi fabriquer leurs abris. Beaucoup sont aujourd'hui sédentarisés et habitent des maisons de bois.

Dans l'empire des tsars

Exploration et conquête

La conquête des khanats mongols (khanat de Kazan en 1552 et Khanat d'Astrakhan en 1556) par Ivan le Terrible et celle du khanat de Sibérie installé sur les rives de l'Ob en Sibérie occidentale en 1586 ouvrent le territoire de la Sibérie aux explorateurs et trappeurs russes. Les tribus clairsemées qui peuplent celle-ci (on estime leur population totale en Sibérie à 100 000 personnes à l'époque dont les deux tiers de Iakoutes) n’ont pas les moyens de s’opposer aux aventuriers russes et l'exploration du continent sibérien est achevée en cinquante ans à peine.

La tradition orale, consignée par des savants allemands au siècle suivant, rapporte qu'un simple trappeur du nom de Pianda, en quête de gloire, fut le premier explorateur russe à pénétrer sur le territoire de la Iakoutie. Parti en 1620 avec une quarantaine d’hommes de Touroukhansk sur l’Ienisseï, il remonte à bord d’embarcations le cours de la Toungouska inférieure en se heurtant aux tribus toungouses (evenks) hostiles qui l’obligent à hiverner trois années de suite au bord du fleuve. Cet obstacle franchi, il atteint le cours supérieur de la Léna qu’il reconnait en descendant jusqu’à l’emplacement actuel de Iakoutsk. Il fait alors demi-tour et retourne à son point de départ en passant par l’Angara après avoir parcouru 5 000 km en terres inconnues en quatre ans.

L’expédition suivante à destination de la Sibérie est commanditée par le tsar. Il s’agit de reconnaître et d’annexer, mais l’objectif était surtout économique. Les tribus soumises devaient régler sous forme de fourrures un impôt annuel (le iassak). Pour contrôler les populations locales des fortins de bois, les ostrogs, dotées de garnisons cosaques, sont implantées de loin en loin. Le 25 septembre 1632, l'explorateur Piotr Békétov part à la tête d’une troupe de Cosaques du Ienisseï et fonde l'ostrog de Iakoutsk, à 70 km au nord de son emplacement actuel, sur la rive droite de la Léna. Au cours des années qui suivent les tribus Iakoutes entrent régulièrement en rébellion et assiègent à plusieurs reprises l’ostrog. En 1638, un voïvode est installé à Iakoutsk pour administrer la région.

En 1638, l’ataman cosaque Dimitri Kopylov, guidé par le Toungouse Sémion Pétrov, explore le principal affluent droit de la Léna, l’Aldan. C’est la première rencontre des Russes avec les Evens qui peuplent le nord-est de la Russie. Entre 1640 et 1643, le Cosaque Simon Dejnev, célèbre pour sa découverte du détroit de Béring, explore, essentiellement par la voie fluviale, le nord-est de la Iakoutie. Il reconnaît successivement le cours de l’Oïmiakon, de la Moma, de l’Indiguirka et enfin de la Kolyma. Sur ce dernier fleuve, les Russes affrontent les Ioukaguires.

Iakoutsk devient la base de départ des expéditions d'exploration de l'Extrême-Orient russe. Plusieurs reconnaissances du bassin de l’Amour partiront ainsi de Iakoutsk en empruntant le même itinéraire : les explorateurs remontent la Léna jusqu'à la confluence avec l'Olekma, puis suivaient le cours de l'Oliokma, franchissaient par portage la ligne de crête des monts Stanovoï puis atteignaient le fleuve Amour après une dizaine de jours de marche.

Les dernières terres de Iakoutie explorées sont celles de l'archipel de Nouvelle-Sibérie dans l'océan Arctique. Les premières informations sur son existence furent rapportées par le cosaque Iakov Permiakov (en) au début du xviiie siècle. En 1712, une unité cosaque menée par Merkouri Vaguine atteint la grande île Liakhov. Au début du xixe siècle, les îles furent explorées par Iakov Sannikov, Matveï Gedenstrom et d'autres.

Terre d'exil, ruée vers l'or

L'époque soviétique

La République socialiste soviétique autonome iakoute est proclamée le , sur l'ancien oblast de Iakoutsk, malgré le fait que la partie orientale de celui-ci (dont la ville de Iakoutsk elle-même) soit alors encore aux mains des Russes blancs.

Depuis 1990

Dans la tourmente qui suit l'éclatement de l'URSS, la Iakoutie fait partie avec le Tatarstan des régions en pointe dans la recherche d'une plus grande autonomie vis-à-vis d'un pouvoir central : l'accord économique passé avec la firme De Beers pour la commercialisation des diamants extrait du sous-sol iakoute est représentatif.

Ces dernières années, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'alors constamment gelés. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations.

Activité minière

Diamant

99 % des diamants russes proviennent de la République de Sakha qui, selon le ministère de l'Industrie français, assure à elle seule 20 % de la production mondiale (32 millions de carats par an). Très lucrative, l'activité diamantifère freine la dynamique de dépeuplement qui frappe les territoires les plus inhospitaliers de la république. Ainsi, la découverte du gisement d'Ebeliakh, dans la partie la plus septentrionale de la région, a permis le développement d'un nouveau point de peuplement permanent. Les réserves enfouies dans le sol seraient plus importantes que celles de l'Afrique du Sud.

Charbon

Des gisements de charbon sont exploités depuis les années 1960. La production actuelle d'environ 10 millions de tonnes provient de 3 mines distinctes, mais l'essentiel est fourni par le gisement situé près de Nerioungri (production 9 Mt., réserves 200 Mt.) exploité à ciel ouvert et situé sur le plateau de l'Aldan dans le sud de la Iakoutie. Ce gisement est à l'origine de la création de la deuxième ville de la république. Le charbon extrait est évacué par la Magistrale Amour-Iakoutie vers les clients finaux (50 % est exporté au Japon, Corée). Une deuxième gisement, le gisement d'Elga (réserve 2 100 Mt, 30 Mt production annuelle prévue), toujours situé sur le plateau de l'Aldan à quelques centaines de km à l'est de celui de Nerioungri, devrait entrer en production en 2010. Sa mise en exploitation nécessite la création d'une ligne de chemin de fer (320 km) qui se débranche en antenne depuis le BAM, un investissement de plus de 3 Mds $. Les deux sociétés minières qui avaient été privatisées mais étaient propriétés de la République ont été mises en vente et rachetées par le sidérurgiste russe Mechel pour plus de 2 Mds$.

Or

Plusieurs gisements aurifères sont exploités en Iakoutie. Les filons se sont formés lors d'épisodes récents de volcanisme, et se trouvent souvent enfermés dans le socle métamorphique du plateau de Sibérie occidentale, donc très difficiles d'accès. Plus aisées à exploiter sont les veines situées dans des roches encaissantes sédimentaires, ou encore les fragments mêlés à des dépôts sableux.

À l'époque soviétique, la principale zone extractive se situait à l'extrême nord-est, à l'amont du bassin de la Kolyma. Cette région est célèbre pour avoir vu périr de nombreux prisonniers du Goulag, condamnés au travail forcé dans les mines d'or.

La plus importante mine d'or actuelle est celle de Nejdaninskoïe, en Iakoutie du Sud. Désormais possédée majoritairement par Norilsk Nickel, ses réserves sont estimées à 470 tonnes de métal précieux. Une importante activité de joaillerie s'est développée en parallèle, avec des entreprises telles que (ru) Gold Yakutia [archive].

Pétrole et Gaz

Gaz

Six gisements de gaz sont identifiés Oust-Vilyouisk, Mastahsk et Srednevilyouisk dans la région centrale, Severo-Nelbinsk, Sredndebotuobinsk et Ireliahsk dans la région occidentale. Seuls Mastahsk et surtout Srednevilyouisk sont exploités. En effet, comme il n'existe pas de gazoduc permettant d'exporter le gaz, la production est limitée à la consommation régionale : le gisement de Srednevilyouisk, exploité par la compagnie régionale Yakutneftgas (contrôlée par Alrosa depuis 2006) produit environ 1.6 milliard de mètres cubes de gaz naturel, 80 000 tonnes de condensats par an (2004 ). À court terme l'objectif est de construire des canalisations permettant d'alimenter les agglomérations proches des gisements. Un autre objectif est d'atteindre l'autosuffisance en carburant par retraitement des gaz et condensats. Du gaz est également exporté vers la Chine via le gazoduc "Force de sibérie"

Le territoire de la région recèle des réserves considérables qui devraient en faire une des principaux centres de production russe à moyen terme si on trouve le moyen d'évacuer le gaz vers l'extérieur (Chine...). Gazprom a été chargé par le gouvernement russe de coordonner les réflexions sur la construction des infrastructures nécessaires (gazoduc...) (coût estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars).

Pétrole

Le gisement de Talakan, exploité par la société pétrolière russe Surgutneftegaz, situé à une centaine de kilomètres d'Aldan devrait entrer en production en 2009 dès que le pipeline ESPO sera mis en service (voir parag. Transports). Le gisement devrait produire 1 puis 3 millions de tonnes par an au démarrage, 10 millions de tonnes en phase de croisière. Les réserves sont estimées à plus de 100 millions de tonnes.

À plus long terme, certains spécialistes estiment que cette partie de la Iakoutie avec la zone attenante de l'oblast d'Amour pourrait produire de 50 à 60 millions de tonnes de pétrole par an.

Culture

La culture de Sakha est principalement composée de cultures typiquement sibériennes, majoritairement nomades, chasseurs-cueilleurs et éleveurs de rennes parlant des langues altaïques. Les Iakoutes, qui parlent le iakoute, une des langues turques sont le groupe le plus important en termes de population. Les Dolganes , second groupe, parlent le dolgane, également langue turque, les Evenks, troisième groupe, quant à lui qui parle l'evenki, une langue toungouse.

Source: Wikipedia ()

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 29/04/2024
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Aufzeichnungen

  1.  Nombre de républiques : Le nombre contient le nombre total de sous-divisions, qui peuvent étre d'un autre type que république

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