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ὑπερϐόρεος, Bestimmte Entität

Flag ὑπερϐόρεος

L’Hyperborée est une contrée mentionnée durant l’antiquité grecque tient son nom de ces habitants. En effet, hyperboréens signifie tout simplement ceux qui viennent d’au-delà de Borée (soit : où le souffle de Borée n’atteint pas).

La localisation de l’Hyperborée est inconnue. Selon les grecs, elle faisait partie de ces régions du monde sortant du commun, car difficilement accessible ne serait-ce que parce qu’elle se situait aux confins du monde. Certains récits disent qu’elle était si loin qu’elle était le lieu terrestre où l’on voyait la lune de plus près. Cependant, Borée étant un vent du Nord, on peut supposer que la contrée se situe dans les régions froides du monde.

Drapeau de l'Hyperborée

Pour réaliser le drapeau de l'Hyperborée, j'ai tenté de conserver l'unité au niveau de la composition pour les entités fictives, en utilisant un rectangle de fond coloré dans lequel se place un cercle avec des symboles. Pour composer ce drapeau fictif, j'ai choisi le même bleu que pour le drapeau de l'Atlantide, et le jaune des éditions Marabout Junior, car la première utilisation que j'ai encodée pour ce lieux vient d'un des romans de la série Bob Morane. A l'intérieur du cercle, un motif grec et un temple, pour évoquer la mythologie grecque dont est issue l'Hyperborée.

Gentilé : L'habitant(e) Ὑπερϐόρεος s'appelle un(e) Hyperboréen(ne).

Ὑπερϐόρεος est une des 28 entité du passés1 qui dépendent Bestimmte Entität Flag Bestimmte Entität

Ὑπερϐόρεος : descriptif

 

Les premières mentions des Hyperboréens se trouvent au viiie siècle av. J.-C. dans Les Épigones et chez Hésiode (fr. 150.21 [édition ?]). Alcée mentionne les cygnes sacrés qui transportèrent Apollon, après sa naissance, de Délos jusqu’au pays des Hyperboréens, et de là, au bout d’un an, sont arrivés à Delphes. Les Grecs ont associé Hyperboréens et Borée. Mais il serait vain de vouloir localiser le pays des Hyperboréens, qui représentait pour les Grecs une sorte de paradis lointain et mal défini, le séjour des Bienheureux. Certains auteurs, comme Pausanias le Périégète, expliquent qu'ils sont en contact avec les Arimaspes, autre peuple légendaire. Vers 470 av. J.-C. un culte nouveau fut dédié au dieu Apollon Hyperborée, à Métaponte en Italie, comme le montrent une monnaie et le témoignage d'Hérodote.

Le premier à étudier les Hyperboréens est Johann Matthias Gesner, en 1759. En 1822, l'ouvrage majeur de Antoine Fabre d'Olivet, Histoire philosophique du genre humain, est publiée. Elle comprend un chapitre où est étudiée la localisation de ce mystérieux continent. Vers 1890, le célèbre historien des religions Erwin Rohde marque le lien entre les personnages d'Abaris et d'Aristée de Proconnèse d'un côté, les Hyperboréens de l'autre. Nouvelle étape : Karl Meuli, partant des relations entre Grecs et Scythes, et du personnage d'Abaris le Scythe, interprète comme chamanisme le courant représenté par ces personnages assez magiques.

Helena Blavatsky les décrit, ainsi que le continent d'Hyperborée, dans La Doctrine Secrète.

Les Hyperboréens dans la mythologie

Les Hyperboréens sont présentés, depuis Aristée de Proconnèse, vers -600, comme un peuple qui habite aux confins septentrionaux du monde habité. Leur terre, appelée Hyperborée, est comme parfaite, avec le soleil qui y brille constamment. Selon Diodore de Sicile, Apollon passe son hiver aux côtés des Hyperboréens, sa mère, Léto, est d'ailleurs née en Hyperborée. Thésée et Persée sont censés avoir visité les Hyperboréens.

« Ceux qui ont écrit sur les anciens mythes [racontent que] dans les régions situées au-delà des Celtes, il y a dans l'Océan une île au moins aussi grande que la Sicile. Cette île est située au nord et habitée par les Hyperboréens, ainsi nommés parce qu'ils vivent au-delà de l'endroit d'où souffle le vent du nord ; l'île est à la fois fertile et productrice de toute sorte de cultures, et, comme elle jouit d'un climat exceptionnellement tempéré, elle produit deux récoltes par an. »lire en ligne [archive]

— Diodore de Sicile, trad. de Paul Goukowsky, Bibliothèque historique, II, 47

De grandes quantités d'or se trouvent en Hyperborée, gardées par les griffons, au témoignage d’Hérodote :

« De son côté, Aristée, fils de Caystrobios, de Proconnèse, dans un poème épique [Arimaspées Ἀριμάσπεια Arimáspeia], raconte que, possédé de Phébus, il alla chez les Issédones, qu'au-dessus des Issédons habitent les Arimaspes, hommes qui n'auraient qu'un œil ; au-dessus des Arimaspes, les griffons gardiens de l'or ; au-dessus des griffons, les Hyperboréens qui s'étendent jusqu'à une mer ; que, sauf les Hyperboréens, tous ces peuples, à commencer par les Arimaspes, font constamment la guerre à leurs voisins ; que les Issédons furent chassés de chez eux par les Arimaspes, les Scythes par les Issédones ; et que les Cimmériens, qui habitent la côte de la mer du Sud, sous la pression des Scythes, abandonnèrent leur pays. Ainsi, lui non plus n'est pas concernant ce pays, d'accord avec les Scythes. »lire en ligne [archive]

— Hérodote, trad. Philippe-Ernest Legrand., Enquête, IV, 14

Hécatée d'Abdère, historien et philosophe sceptique, établit un lien entre les Hyperboréens et la Lune.

Pindare fait une belle évocation de la vie bienheureuse des Hyperboréens, « sacrifiant à Apollon de magnifiques hécatombes », et dont « les banquets et les hommages ne cessent pas d’être pour le dieu la joie la plus vive ».

Pausanias le Périégète, dans le premier livre de sa Description de la Grèce, évoque les Hyperboréens :

Prasiae (en) est un temple d'Apollon. Ici, disent-ils, sont envoyés les prémices des Hyperboréens, et on dit que les Hyperboréens les remettent aux Arimaspi, les Arimaspi aux Issedones, de ceux-ci les Scythes les apportent à Sinope, de là ils sont portés par les Grecs à Prasiae, et les Athéniens les emmènent à Délos. Les prémices sont cachées dans la paille de blé, et on ne les connaît pas. Il y a à Prasiae un monument à Erysichthon, qui mourut lors du voyage de retour de Délos, après la mission sacrée (theoria) là-bas. »

Pline l'Ancien évoque ce peuple dans les livres IV de son Histoire naturelle : « Derrière ces montagnes et au delà de l'Aquilon, une nation heureuse, si on en croit les récits, appelée les Hyperboréens, et où les hommes atteignent une grande vieillesse; des merveilles fabuleuses en sont racontées : on dit que là sont les gonds du monde et la dernière limite de la révolution des astres: le soleil y donne une lumière de six mois et un seul jour, et il se cache non, comme des ignorants l'ont dit, de l'équinoxe du printemps à celui de l'automne; mais il n'y a dans l'année qu'un lever au solstice d'été, qu'un coucher au solstice d'hiver. La contrée est bien exposée, d'une température heureuse, et exempte de tout souffle nuisible.

Les habitants ont pour demeures les forêts et les bois sacrés; le culte des dieux est célébré et par les individus et par le peuple; la discorde y est ignorée, ainsi que toute maladie. On n'y meurt que par satiété de la vie : après un repas, après des jouissances données aux dernières heures de la vieillesse, on saute dans la mer du haut d'un certain rocher; c'est pour eux le genre de sépulture le plus heureux. Quelques-uns les ont placés non en Europe, mais aux extrémités des rivages asiatiques, parce qu'on y trouve un peuple, les Attacores, qui n'en diffère guère par les habitudes et la position.

D'autres ont attribué aux Hyperboréens une situation intermédiaire entre l'un et l'autre soleil, là ou l'astre se couche pour les Antipodes et se lève pour nous, ce qui ne peut être, à cause de la vaste mer qui est entre deux. Les auteurs qui ne les admettent que là où le jour est de six mois disent qu'ils sèment le matin, moissonnent à midi, récoltent au coucher du soleil les productions des arbres, et pendant la nuit se cachent dans des cavernes. On ne peut guère douter de l'existence de cette nation, car trop d'écrivains rapportent qu'ils étaient dans l'usage d'envoyer les prémices des fruits dans l'île de Délos à Apollon, qu'ils honoraient particulièrement.

Les prémices étaient apportées par des vierges, respectées et accueillies hospitalièrement pendant quelques années par les nations intermédiaires; puis, des violences ayant été commises contre les messagères, les Hyperboréens se décidèrent à déposer ces offrandes sur la frontière des peuples limitrophes : ceux-ci les portaient à leurs voisins, et ainsi de suite jusqu'à Délos. Plus tard, cela même tomba en désuétude. La Sarmatie, la Scythie, la Tauride, et toute la région à partir du Borysthène, a de long 980.000 pas et de large 717.000, suivant Agrippa. Pour moi, je pense que, dans cette portion de la terre, les mesures sont incertaines ».

Hyperborée dans les œuvres de fiction

Le cycle de Conan le barbare (1932), de Robert E. Howard présente l'Hyperborée comme une terre lointaine nordique, habitée par des barbares aux cheveux blonds, au nord et à l'est de la Cimmérie natale de Conan.

Inspiré par Howard, Lovecraft a utilisé ce nom dans sa mythologie pour sa version de l'Atlantide.

Le Cycle hyperboréen (en) est le nom d'un recueil de nouvelles de l'écrivain Clark Ashton Smith, publiées entre 1931 et 1958.

L'écrivain serbe Miloš Crnjanski publie en 1966 le roman Chez les Hyperboréens.

« Hyperborée » est le titre du troisième chapitre du roman de Michel Tournier Le Roi des Aulnes (1970).

Dans le film Sinbad et l'Œil du tigre, Sinbad et ses compagnons se rendent en Hyperborée, pour aider le jeune prince héritier de Bagdad qui a été transformé en singe par une malédiction.

Dans Némédia, le jeu de rôle chimérique celtique, l'Hyperborée est la terre lointaine des démons Formoirés. C'est un royaume à mi-chemin entre la terre des humains et le sidhe où résident les dieux Tuatha Dé Danann.

Dans le jeu vidéo d'aventure Indiana Jones and the Fate of Atlantis, de LucasArts, l'archéologue Dr. Bjorn Heimdall dit au joueur qu'il croit que l'Hyperborée était l'Islande. Plus tard, il révèle que l'Islande était une colonie de l'Atlantide.

Dans le jeu vidéo Rome Total War, Hyperborea est une communauté rebelle, habitée par des guerrières amazones, près des actuels pays baltes. La contrée est entourée de denses forêts infranchissables et n'est accessible que par une trouée.

Il est également question des Hyperboréens dans la bande dessinée de la série Bob Morane : Opération Chevalier noir, de Henri Vernes et William Vance. Dans cet épisode, les deux héros tentent de venir en aide à une civilisation en voie de disparition et très évoluée technologiquement : les Hyperboréens. Pareillement, la bande dessinée Hellboy et son spin-off B.P.R.D font souvent allusion à l'Hyperborée dans sa genèse et son déroulement, comme la base de notre monde et l'origine de nombre des protagonistes fantastiques.

Dans la bande dessinée Donjon Parade, les guerriers invincibles au centre de l'histoire du tome 5 portent le nom d'Hyperboréens.

Dans le roman Percy Jackson et le Dernier Olympien, de Rick Riordan, les Hyperboréens combattent les Sangs-Mêlés dans l'armée du Titan Cronos lors de la bataille de Manhattan.

La bande dessinée Hyperborea, l'ire des dieux, d'Abdelkader Lhakkouri et Carlos Valdeira, met également en scène les habitants de l'Hyperborée, des êtres semi-divins, partagés quant à leur place sur Terre.

La bande dessinée Adrastée de Mathieu Bablet raconte l'histoire d'un ancien roi hyperboréen, qui après avoir passé 1000 années sur son trône à méditer à sa condition d'immortel, part en quête de réponses vers le mont Olympe.

Source: Wikipedia ()

Climat

Si les récits placent l'Hyperborée dans les régions froides du monde, le paradoxe est qu’elle est décrite comme une terre paradisiaque qui ne connaît pas le mauvais temps. Mais cela peut être mis sur le compte de la méconnaissance du Nord à cette époque.

Éthymologie

Lat. hyperboreus, de ὑπερϐόρεος, de ὑπὲρ, au delà, et βορέας, Borée.

Exemple de 2 personnages de bande dessinée pour ὑπερϐόρεος

Ὑπερϐόρεος dans la bande dessinée

Découvrez les informations sur ὑπερϐόρεος dans la bande dessinée ou les livres.

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 29/04/2024
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Aufzeichnungen

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