Paris (/pa.ʁi/ ) est la capitale de la France et une collectivité à statut particulier
Divisée en vingt arrondissements, elle est le chef-lieu de la région Île-de-France et le siège de la métropole du Grand Paris.
Paris est situé au centre du Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents avec la Marne et l'Oise
Le site est occupé à partir du IIIe siècle avant notre ère sous le nom Lutèce par le peuple gaulois des Parisii, qui donne son nom à la ville
Au début du VIe siècle, Clovis choisit Paris comme capitale de son royaume
Profitant de la fertilité agricole de son bassin alentour alliée au pouvoir institutionnel lui étant conféré, la cité devient alors une des principales villes de l'ancienne Gaule avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale
Au cours du Moyen Âge, elle s'impose comme un foyer intellectuel et artistique majeur avec la création de l'université de Paris
Son importance économique et politique ne cesse de croître, ce qui en fait l'une des villes les plus importantes de l'Occident médiéval
La montée en puissance de la monarchie française à partir du XVIe siècle - d'abord en Europe puis dans le monde - en fait une métropole au rayonnement planétaire, capitale d'un empire colonial jusqu'au XXe siècle.
Le paysage urbain parisien est facilement reconnaissable, caractérisé par de grands boulevards, des places dégagées et des immeubles d'un style spécifique appelé « haussmannien »
Il est le résultat de grands travaux d'urbanisme réalisés entre 1853 et 1870 sous le Second Empire, sous la houlette du baron Haussmann, qui ont profondément modifié la Capitale en lui donnant le visage qu'on lui connaît de nos jours, tout en laissant subsister des pans du tissu urbain antérieur
Au cours du XXe siècle, la physionomie de Paris a continué à se transformer avec la mise en service du métro parisien ainsi que la construction dans les arrondissements périphériques d'habitations à bon marché puis de tours et de barres d'immeubles
Le centre de la capitale a également été profondément rénové dans les années 1970 (avec le déménagement des Halles vers Rungis et la construction du Centre Pompidou) tandis que l'introduction de la voiture s'est concrétisée par l'aménagement du boulevard périphérique.
Paris intra-muros a une superficie de 105 km2 et compte 2 133 111 habitants au 1er janvier 2021
Son agglomération s'étend sur 2 846 km2 et compte 10 890 751 habitants au 1er janvier 2021, ce qui en fait l'agglomération la plus peuplée de France et d'Europe de l'Ouest
Outre de nombreux sièges de multinationales, la ville accueille plusieurs institutions européennes et internationales
C'est également l'une des principales places financières mondiales
Elle est par ailleurs la capitale mondiale du luxe, de la haute couture et de la haute gastronomie
La densité de l'habitat, de la population, des activités et des réseaux conduisent néanmoins à certains problèmes de déplacements, de pollution atmosphérique, d'approvisionnement de la capitale ou de coût de l'immobilier.
Destination touristique visitée chaque année par quelque dix millions de touristes étrangers, Paris possède un patrimoine architectural mondialement célèbre comme la cathédrale Notre-Dame de Paris, la tour Eiffel, le musée du Louvre ou encore l'Arc de Triomphe
De nombreux styles architecturaux sont représentés, du classicisme à l'architecture contemporaine en passant par l'Art nouveau
La capitale accueille également de nombreux grands évènements culturels et sportifs tels Nuit blanche, le tournoi de Roland Garros ou encore l'arrivée du Tour de France
Elle héberge des clubs sportifs renommés comme le club de football du Paris Saint-Germain et celui de rugby à XV du Stade français
Paris a organisé les Jeux olympiques en 1900, puis en 1924, et les accueille à nouveau en 2024.
Géographie
Localisation
Paris se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles et au climat tempéré, le bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l'Oise.
Les départements limitrophes sont les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val de Marne.
Les limites communales de Paris et celles de ses communes adjacentes.
Selon la géographie des régions naturelles de France, la ville de Paris se situe entre le Pays de France (rive droite) et le Hurepoix (rive gauche), la Seine correspondant à la limite entre les deux régions.
Topographie
Article détaillé : Plans de Paris.
Au milieu du Bassin parisien, deux îles sur la Seine constituent le cœur historique de Paris : l'île Saint-Louis, la plus à l'est et l'île de la Cité, la plus à l'ouest. La ville s'étend de part et d'autre du fleuve, sur une superficie environ deux fois supérieure au nord, sur la rive droite, à celle au sud, sur la rive gauche.
Paris intra-muros, délimité de fait en 1844 par l'enceinte de Thiers, puis administrativement en 1860 par l'annexion de communes ou de leurs quartiers, est aujourd'hui séparé de ses communes limitrophes par une frontière artificielle, le boulevard périphérique, voie rapide urbaine de 35 portes de Paris ou par les routes et autoroutes qui rejoignent cette rocade, dont la couverture progressive permet de mieux ouvrir Paris à son agglomération.
Au-delà de l'enceinte de Thiers, deux grands espaces boisés ont été aménagés par le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870, sur des communes voisines, avant d'être rattachés à Paris en 1929 : à l'ouest, le bois de Boulogne (846 hectares, arrondissement) et à l'est, le bois de Vincennes (995 hectares, arrondissement), ce qui porte le périmètre de la ville à 54,74 héliport (sources de la Seine, à 231 .
La superficie de la ville de Paris est de 105,40 communes de France métropolitaine).
Le boulevard périphérique mesure 34,98 .
Son unité urbaine s'étend sur 2 853,5 et rassemble 10 858 852 habitants, répartis dans 411 communes d'Île-de-France.
Le point zéro des routes de France est matérialisé par une dalle située sur la place Jean-Paul II, nom donné au parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Vue sur Paris, au crépuscule, depuis la tour Montparnasse.
Hydrographie
Articles détaillés : Seine à Paris, Débit de la Seine à Paris, Bièvre, Canal Saint-Martin et Liste des ponts de Paris.
La Seine traverse la ville en formant un arc de cercle, y entrant par le sud-est pour en sortir au sud-ouest. Plus de trente ponts permettent de la franchir.
Le pont des Arts et le pont Neuf, deux des plus célèbres ponts de Paris.
La ville est également traversée par la Bièvre, une modeste rivière aujourd'hui entièrement souterraine, qui arrive du sud, et par le canal Saint-Martin (4,5 canal de l'Ourcq (108 canal Saint-Denis (6,6 bassin de la Villette, passe en souterrain sous les boulevards Jules-Ferry et Richard-Lenoir et la place de la Bastille, traverse le port de l'Arsenal et rejoint la Seine en amont de l'île Saint-Louis.
Autrefois, la Seine recevait encore dans Paris un autre affluent : le ruisseau de Ménilmontant qui traversait les faubourgs Saint-Martin et Saint-Denis, passait derrière la Grange-Batelière, continuait en traversant la Ville-l'Évêque et le Roule et se jetait dans la Seine au nord de la colline de Chaillot. À partir du Grand Égout recouvert autour de 1760.
D'autres cours d'eau ont traversé Paris, dont le ru Orgueilleux (parfois orthographié ru des Orgueuilleux), la darse du fond de Rouvray, le ruisseau de Gravelle, le ruisseau de Montreuil — également appelé ruisseau de la Pissotte — ou le ruisseau de Saint-Germain.
La ville a été marquée par de nombreuses inondations, dont les plus importantes avant le . Pour la période récente, les plus importantes sont la crue de la Seine de 1910, celles de 1924, 1955, 1982 et 2016.
Relief
Le site de Paris s'étend autour d'une large vallée englobant le cours actuel de la Seine, la captation de la Bièvre à l'époque néolithique, et le cours de la Seine antérieur à cette captation qui formait un arc-de-cercle de Bercy au pont de l'Alma autour des Grands Boulevards. Cet ancien cours qui divaguait en bras multiples était un territoire marécageux drainé au Moyen Âge qui fut inondé en 1910. Cette plaine alluviale s’étend au nord jusqu’aux rues de Paradis, Bleue, Lamartine, Saint-Lazare, de la Pépinière, La Boétie dont le tracé correspond à un ancien fossé qui marquait au Moyen Âge la limite de la censive (voir droit féodal à Paris) des Marais Sainte-Opportune.
Au-delà le terrain s’élève vers le col de la Chapelle à l’est, la butte Montmartre au centre et, en pente douce, vers le large col d’une altitude de 40 mètres à 50 mètres entre cette butte et la colline de Chaillot. Passé ce col, la pente très faible en direction de la Seine à Levallois-Perret et à Clichy correspond aux quartiers de la Plaine-de-Monceaux et des Batignolles. Sur la rive gauche, la vallée s'étend à l'ouest sur les territoires du arrondissement, et aux quartiers de Grenelle et de Javel, à l'est sur ceux des quartiers du Jardin-des-Plantes, de la Salpêtrière et de la Gare. L'altitude de ces territoires, de 31 mètres à 39 mètres, est de peu supérieure au niveau moyen du fleuve de 26,72 mètres.
L’érosion entre les deux cours du fleuve, actuel et ancien, avait laissé subsister sur la rive droite les modestes éminences insubmersibles de Saint-Germain-l’Auxerrois, de Saint-Jacques-la-Boucherie, de Saint-Merri, de Saint-Gervais, de la butte des Moulins et de la butte Saint-Roch en grande partie arasées lors de travaux d’urbanisme. Le monceau Saint-Gervais est cependant encore perceptible autour de l’église éponyme. Les escaliers de la rue Saint-Bon et de la rue Cloche-Perce débouchant sur la rue de Rivoli et l'élévation sur un socle de la tour Saint-Jacques, vestige de l'ancienne église éponyme, témoignent également des opérations de nivellement du Second Empire.
Cette vallée est entourée par des collines qui sont des buttes-témoins ; ce sont, sur la rive droite, Montmartre (131 Belleville (128,5 Ménilmontant (108 Buttes-Chaumont (103 Passy (71 Chaillot (67 Montparnasse (66 Butte-aux-Cailles (63 Montagne Sainte-Geneviève (61 . Le col de la Chapelle entre les hauteurs de Belleville et la butte Montmartre est le lieu de passage des voies de communication vers les régions du Nord et de l'Est, routières depuis l'Antiquité (rues du Faubourg-Saint-Denis, du Faubourg-Saint-Martin, du Faubourg-Poissonnière et leurs prolongements dans le arrondissement), puis fluviales canal de l'Ourcq, canal Saint-Martin et ferroviaires au départ des gares du Nord et de l'Est.
Bien que remblayée de plusieurs mètres dans le arrondissement, la vallée de la Bièvre devenue souterraine est perceptible entre la montagne Sainte-Geneviève, Montparnasse et Montsouris à l'ouest, et la butte-aux-Cailles à l'est.
Par ailleurs, les déblais du rempart dit de Charles V, augmentés d’accumulations d’immondices, avaient formé une série de petites buttes utilisées comme éléments de fortification au début du bastion de la porte Saint-Antoine à l’est de l’actuel boulevard Beaumarchais, bastion du Temple au nord de l’actuelle place de la République, bastion Saint-Martin, butte de Bonne-Nouvelle, butte des Moulins et butte Saint-Roch. Ces buttes ont également été nivelées à l’exception de la butte Saint-Martin au sommet de la rue Meslay et de la butte de Bonne-Nouvelle qui domine à une altitude de 47 île de la Cité ou par des actions volontaires d’abaissement de 5 butte de l’Étoile, d’adoucissement de la pente de l’avenue des Champs-Élysées au siècle, d'arasement du sommet de la colline de Chaillot (actuelle place du Trocadéro-et-du-11-Novembre) dans les années 1860 et de remblaiement de la vallée de la Bièvre au début du siècle.
Géologie
Articles connexes : Bassin parisien et Cycle sédimentaire.
Paris est situé dans la partie centrale du bassin parisien. Cet ensemble géologique est une cuvette orientée nord-nord-ouest/sud-sud-est limitée par des massifs hercyniens (Ardenne, Hunsrück, Vosges, Morvan, Massif central et Massif armoricain), sur laquelle sont accumulés des terrains sédimentaires. Le centre de cette cuvette est situé dans la Brie à Courgivaux au sud de Château-Thierry, 80 . La géologie de Paris et de ses alentours représente une synthèse de cet ensemble.
Les premiers sédiments (grès et schistes) ont été déposés sur le socle cristallin par une mer peu profonde au cambrien, au silurien et au dévonien (de –540 à –358 millions d’années). Après une émersion au Carbonifère et au permien (de –358 à –252 millions d'années), les mers chaudes ont envahi le bassin déposant des micro-organismes formant des couches calcaires, se sont retirées puis sont revenues. Ces phases de transgressions marines, d’émersion, entrecoupées d’épisodes lacustres ont formé sous le sol de Paris, au-dessus des plus anciennes strates profondément enfouies, des couches successives de calcaires, de sables, de gypse et de marnes d’une épaisseur totale d'environ 2 500 mètres en plusieurs cycles.
Cycle dano-montien, il y a environ 60 millions d’années. La mer venue de l’ouest dépose des calcaires pisolithiques (calcaire en grains irréguliers en forme de pois).
Cycle thanétien de –59 à –55 millions d’années. Le bassin parisien est un golfe ouvert au nord dans un climat tropical où se forme un banc calcaire qui absorbe les produits de l’érosion continentale.
Cycle yprésien de –55 à –47 millions d'années. Le bassin parisien est recouvert par une mer au nord et au nord-ouest. L’anticlinal de l’Artois se forme à cette époque séparant le bassin parisien de la Flandre. Une argile plastique provenant du Massif central par les cours d’eau débouchant dans des lagunes se dépose au sud de la vallée de la Seine et dans la Brie jusqu’à Provins.
Cycle lutétien de –47 à –41 millions d'années. Les dépôts marins atteignent Houdan et Melun. Un nouveau soulèvement de l’anticlinal de l’Artois sépare définitivement le bassin parisien de la Flandre. Cet épisode est celui de la formation de calcaires grossiers.
Cycle ludien de –38 à –34 millions d'années. Après une immersion, la mer se retire laissant place à une dépression lagunaire où se jettent des cours d’eau venant de l’est. Ce lac s’assèche ce qui entraîne la formation de gypse apporté par les eaux douces ayant lessivé les terrains salifères de Lorraine.
Cycle stampien de –34 à –28 millions d'années. Cette période est celle du dernier retour de la mer qui dépose les sables de Fontainebleau.
Cycle aquitanien de –23 à –20 millions d'années. Ce cycle est le dernier épisode lacustre. Les lacs s’assèchent progressivement, d’abord temporairement en été puis définitivement. Le calcaire de Beauce partiellement silicifié se forme à cette époque.
Miocène de –20 à –5 millions d'années. Après l’assèchement du lac de Beauce, la région connaît un climat subtropical humide au cours duquel les roches superficielles s’altèrent formant l’argile à silex et les meulières puis un refroidissement pendant lequel la surface se couvre d’un manteau de poudre apporté par le vent, le lœss, mélange de calcaire, d’argile et de grains de sable qui rend fertile les plateaux calcaires.
Pliocène de –5 à –2,5 millions d'années (orogenèse). Le dernier plissement ayant affecté le sol de Paris à l’époque de la formation du massif alpin, a déterminé sa structure actuelle formant deux bombements d’orientation nord-ouest-sud-est ; au sud l’anticlinal de Meudon qui passe par Versailles, Meudon, Châtillon, Bagneux Saint-Maur en s’enfonçant de l’ouest vers l’est ; au nord un anticlinal par Ronquerolles et Louvres. Ces bombements encadrent un synclinal, la fosse de Saint-Denis qui passe par Pontoise, Cormeilles-en-Parisis, Argenteuil, Villemomble, Rosny-sous-Bois. Cet ensemble est incliné en pente douce vers le nord. La ville de Paris est principalement située entre ces deux saillies sur le synclinal de Saint-Denis. Ce soulèvement du bassin et l’abaissement du niveau de la mer due aux glaciations ont eu pour résultat l’enfoncement des vallées au quaternaire récent. La Seine dont le débit était beaucoup plus important à l’époque glaciaire a tracé de larges méandres. L’érosion du fleuve dans cette vallée a laissé émerger les buttes-témoins de Montmartre et des collines de Belleville-Ménilmontant,,.
Tectonique de Paris et de ses environs.
Coupe du sous-sol de Paris.
Ces plissements et l’érosion font affleurer quatre couches sédimentaires correspondant aux quatre types structuraux géologiques du bassin parisien présents à Paris.
Le calcaire grossier du lutécien sur une épaisseur pouvant atteindre vingt mètres s’étend rive gauche du Jardin des plantes à Vaugirard et colline de Chaillot.
Le calcaire de Saint-Ouen sous la plaine Monceaux et la montagne Sainte-Geneviève.
Le plateau de la Brie à Belleville et Ménilmontant avec des calcaires datant de 35 millions d’années d’une épaisseur de l’ordre de douze mètres.
Le plateau de la Beauce (stampien) au sommet des buttes témoins de Montmartre et de Belleville-Ménilmontant.
D’autres roches qui ont également été exploitées pour la construction sont présentes dans le sous-sol : les sables (alluvions) de la Seine, les argiles dans la vallée de la Bièvre et à Vaugirard, le gypse à Montmartre et à Belleville.
Ces matériaux ont été extraits sous forme de carrières de calcaire, gypse et pierre meulière principalement sur la rive gauche, de la place d'Italie à Vaugirard pour le calcaire, à Montmartre, Belleville et Ménilmontant pour le gypse. Cette exploitation datant probablement de l'époque romaine et attestée par des documents de 1292, s'est poursuivie jusqu'au milieu du parc des Buttes-Chaumont et du quartier de la Mouzaïa. Cette extraction s'est aujourd'hui déplacée vers l'Oise, à Saint-Maximin par exemple. Certaines ont été utilisées comme catacombes et forment l'ossuaire municipal, dont une partie est ouverte au public. La superficie excavée représente plus de 850 hectares soit plus du dixième du territoire de Paris. Le sous-sol fragilisé est surveillé et consolidé par l'Inspection générale des carrières fondée en 1777.
Carte des anciennes carrières de Paris
Aperçu des carrières souterraines de Paris.
Les nappes d'eau du sous-sol parisien dans la nappe des sables albiens ont fourni de l'eau à la ville, par forage de puits artésiens.
Climat
Article détaillé : Climat de Paris.
Article connexe : Réchauffement climatique en France.
Une station météorologique, ouverte le , est située dans le arrondissement, dans la partie sud du parc Montsouris (coordonnées : 48° 49′ 18″ N, 2° 20′ 16″ E), à 75 mètres d'altitude.
Paris a un climat de type océanique dégradé, codé « Cfb » selon la classification de Köppen : l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit (1981 - 2010) par une température minimale moyenne de 15,1 urbanisation provoque une augmentation de la température et une baisse du nombre de jours de brouillard,. Au cours du . Les températures minimales ont augmenté de 1,4 .
Lors de la canicule européenne d'août 2003, il a fait 39,4 . Le record de température minimale la plus chaude a eu lieu les et avec 25,5 . En raison de l'effet d'îlot de chaleur urbain, un écart de 4 .
En 2012, le maximum observé a été de 38,4 . Le , le maximum était de 22 . Le
Durant la période froide, la journée où il a gelé le plus tardivement était le 8 janvier 1935 avec −0,7 .
En 2003, le 25 août, la température atteint 36,5 .
Le 25 juillet 2019, est battu le record absolu de chaleur s'élevant à 42,6 .
En raison du réchauffement climatique, le climat de Paris à la fin du . On projette pour Paris, à la fin du siècle, un climat proche de celui existant au début du siècle à Séville. Le nombre de journées estivales par an (température maximale supérieure à 25 . Les canicules sont appelées à devenir plus fréquentes, plus intenses et plus longues, et les hivers plus doux et arrosés,. Le nombre de jours très chauds (température maximale supérieure à 30 . Alors que la période de retour des canicules en région parisienne était d'environ neuf ans entre 1960 et 1989, une ou deux canicules sont à prévoir chaque année entre 2070 et 2099. La durée des vagues de chaleur augmentera également, passant de cinq à huit jours (écart interquartile) en 1960-1989 à six à douze jours à la fin du . Des vagues de chaleur avec des durées exceptionnelles (par exemple, cinq semaines) sont attendues à la fin du . Un été comme celui de 2003, soit le plus chaud jamais observé à Paris avec une température moyenne de 22,6 .
Statistiques 1981-2010 et records PARIS-MONTSOURIS (75) Indicatif : 75114001, alt : 75 m, 48° 49′ 18″ N, 2° 20′ 12″ E
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,7
2,8
5,3
7,3
10,9
13,8
15,8
15,7
12,7
9,6
5,8
3,4
8,9
Température moyenne (°C)
4,9
5,6
8,8
11,5
15,2
18,3
20,5
20,3
16,9
13
8,3
5,5
12,4
Température maximale moyenne (°C)
7,2
8,3
12,2
15,6
19,6
22,7
25,2
25
21,1
16,3
10,8
7,5
16
Record de froid (°C) date du record
−14,6 23/1940
−14,7 02/1956
−9,1 03/1890
−3,5 13/1879
−0,1 07/1874
3,1 10/1881
6 03/1907
6,3 29/1881
1,8 26/1889
−3,8 29/1877
−14 28/1890
−23,9 10/1879
−23,9 1879
Record de chaleur (°C) date du record
16,1 05/1999
21,4 28/1960
26 31/2021
30,2 18/1949
34,8 29/1944
37,6 26/1947
42,6 25/2019
39,5 11/2003
36,2 07/1895
28,9 01/2011
21,6 07/2015
17,1 16/1989
42,6 2019
Ensoleillement (h)
62,5
79,2
128,9
166
193,8
202,1
212,2
212,1
167,9
117,8
67,7
51,4
1 661,6
Précipitations (mm)
51
41,2
47,6
51,8
63,2
49,6
62,3
52,7
47,6
61,5
51,1
57,8
637,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm
9,9
9
10,6
9,3
9,8
8,4
8,1
7,7
7,8
9,6
10
10,9
111,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm
3,7
2,5
3,4
3,7
4,4
3,4
3,7
3
3,4
3,8
3,6
4,2
42,7
Nombre de jours avec neige
3
3,9
1,6
0,6
0
0
0
0
0
0
0,7
2,1
11,9
Nombre de jours avec grêle
0,2
0,1
0,4
0,6
0,2
0,2
0,1
0
0
0,1
0,1
0,2
2,2
Nombre de jours d'orage
0,3
0,2
0,6
1,4
2,8
3
3,4
2,9
1,2
0,6
0,2
0,1
16,8
Nombre de jours avec brouillard
1,4
1,4
0,3
0,2
0,1
0
0
0,1
0,4
1,1
1,7
1,3
7,9
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base
L'Agence Parisienne du Climat et Météo-France collaborent afin d'informer sur l'évolution du climat à Paris.
Le 10 septembre 1896, une violente tornade frappe le cœur de Paris, peu avant 15 heures. Elle se déplace de six kilomètres et fait cinq morts et une centaine de blessés.
Environnement
Articles détaillés : Environnement à Paris et Liste des espaces verts de Paris.
La pollution atmosphérique est un problème de santé publique à Paris, qui a motivé la création du réseau de surveillance Airparif en 1984 et, depuis 2001, des politiques de réduction de la présence automobile, en particulier des véhicules les plus polluants. Selon une étude publiée en 2021 dans la revue The Lancet Planetary Health, Paris est la dioxyde d’azote, émis majoritairement par le trafic routier et principalement par les motorisations diesels, est la plus importante.
La densité urbaine de Paris, triple de celle de Londres, découle des immeubles plus hauts, du nombre réduit de maisons de ville et d'espaces verts (2 300 hectares en incluant les bois) avec une biodiversité assez limitée. Hormis la création du parc de la Villette dans les années 1980, la reconquête d'espaces verts est récente.
En cas de rupture des transports, Paris n'est que peu résiliente, avec à peine quelques jours d'autonomie alimentaire, notamment depuis la disparition d'une ceinture maraîchère autour de Paris au . L’Île-de-France n’est autonome qu’à hauteur de 10 % pour les légumes frais, de 1,5 % pour les fruits, de 12 % pour les œufs et de 1 % pour le lait, l’autonomie alimentaire n’étant atteinte que pour le blé (159 %) et le sucre (117 %).
Paris est un îlot de chaleur urbain avec un excédent moyen supérieur à 3 . De ce fait, la canicule d’août 2003 a engendré une surmortalité constatée en Île-de-France supérieure à la moyenne nationale. Aussi reconnue comme un élément de modération du climat, l'agriculture urbaine a en 2016 une place très modeste comparée à d'autres métropoles comme Détroit, Montréal, Berlin ou Bruxelles, avec seulement quarante-quatre installations agricoles (1,6 hectare sur les toits et 1,3 hectare au sol). La Ville se donne un objectif de 33 hectares en 2020 en mobilisant de l'espace sur les toits de Paris.
En 2023, la capitale comptait désormais deux cent vingt sites d'agriculture pour une surface de 30 hectares.
Le 15 septembre 2021, la Mairie de Paris ouvre les portes de l'Académie du Climat dans la . Elle a pour but de réfléchir et d'agir contre le réchauffement climatique à Paris. Elle est seulement ouverte pour les jeunes entre neuf et vingt-cinq ans.
Qualité de l'air
2019
Le Commissariat général au développement durable rattaché au ministère de la Transition écologique a publié un bilan montrant une amélioration de la qualité de l’air extérieur en France. Les émissions liées à l’activité humaine ont baissé entre 2000 et 2018 pour la majorité des polluants étudiés : les émissions de dioxyde de soufre, provenant de l'industrie, ont été divisées par cinq en raison du développement des énergies renouvelables et de réglementations plus contraignantes tandis que les émissions d’oxydes d’azote ont baissé de 54 %, principalement du fait du renouvellement du parc de véhicules.
Néanmoins, l'ozone et cinq autres polluants présentent des dépassements des normes réglementaires de la qualité de l’air, et les grandes villes comme la capitale sont fréquemment touchées par ces pics de pollution. Les niveaux moyens annuels d’ozone dans l’agglomération parisienne ont grimpé de 90 % entre 1995 et 2017.
La pollution atmosphérique provoque chaque année la mort de 6 600 parisiens selon l'Observatoire régional de santé.
Selon une enquête du journal Le Parisien, les niveaux de pollution sont nettement plus élevés que les données officielles communiquées par les autorités sur la qualité de l'air en région Île-de-France. Pour le journaliste Jean-Christophe Brisard interrogé par le quotidien, les données seraient délibérément faussées « parce qu'au lieu d’avoir des pics de pollution quelques jours par an, on serait presque toujours en pic ».
2020
Le confinement pour limiter l'impact de la pandémie de Covid-19 permet d'atteindre à Paris le plus faible niveau de pollution enregistré par Airparif depuis quarante ans. Cette baisse du niveau de pollution limite les risques d'asphyxie des personnes touchées par le syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cet épisode permet également de démontrer que les crises d'asthme et allergies printanières de saison ont pour cause la pollution atmosphérique et routière.
Transports
Article détaillé : Transports à Paris.
Le premier mode de déplacement est la marche, qui assure 40 % des trajets quotidiens, qu'ils soient internes à Paris ou entre Paris et sa banlieue. En surface, elle représente 75 % des déplacements.
Viennent ensuite les transports en commun, au premier rang desquels figure le métro, qui assure 20 % des déplacements parisiens. Présent depuis 1900 (date d'ouverture du premier tronçon de la ligne 1), il compte en 2017 seize lignes, et est considéré comme l'un des symboles de la ville, notamment grâce à son style architectural Art nouveau. Les transports en commun ferrés sont complétés par les cinq lignes du RER, réseau ferroviaire suburbain qui facilite les relations à l'échelle de l'agglomération parisienne ; par les six grandes gares ferroviaires (Paris-Austerlitz, Paris-Est, Paris-Gare-de-Lyon, Paris-Montparnasse, Paris-Nord, Paris-Saint-Lazare) qui relient Paris à sa périphérie grâce à une quinzaine de lignes de chemin de fer de banlieue (Transilien), ainsi qu'à toutes les villes de France et aux pays proches par le biais du TGV ou de trains classiques ; et enfin, plus récemment, par un tramway quasi circulaire (lignes T3a et T3b). Enfin, à côté des transports en commun ferroviaires existe un réseau dense d'une centaine de lignes de bus sur un plan initialement tracé pour l'essentiel en 1947 et restructuré depuis avril 2019.
Pour ce qui est des déplacements quotidiens, aussi bien dans Paris qu'entre Paris et la banlieue, la voiture, dont l'usage est en baisse continue depuis les années 1990, ne joue plus qu'un rôle secondaire - elle ne représente plus aujourd'hui que 13 % des déplacements. Le taux d'équipement automobile des ménages à Paris est inférieur à un tiers en 2023. La circulation routière n'en reste pas moins dense et souvent difficile, et génère une pollution très élevée (90 % des Parisiens sont exposés à des taux de pollution supérieurs aux normes sanitaires, et la qualité de l'air est mauvaise ou très mauvaise 40 % de l'année). La circulation automobile bénéficie pourtant, pour s'effectuer, d'un important ensemble d'infrastructures successivement créées. Ce sont tout d'abord les larges avenues tracées par Haussmann au boulevard périphérique, terminé en 1973, qui est l'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe avec 270 000 véhicules par jour. Au même moment était mis en place un réseau d'autoroutes urbaines en toile d'araignée reliant Paris aux banlieues périphériques et au reste du pays. En 2010, une étude place néanmoins l'agglomération parisienne championne d'Europe des embouteillages routiers sur 109 agglomérations étudiées. Les automobilistes passent en moyenne 78 heures par an dans le trafic routier, soit 11 minutes par jour. Le stationnement à Paris est payant dans la quasi-totalité des rues, mais il s'effectue essentiellement (à 80 %) en parkings souterrains. En 2014, 17 636 taxis circulent à Paris; ils assurent 0,5 % des déplacements. La mairie a lancé le 2 octobre 2011 le système de location de voitures en libre-service de courte durée « Autolib' ». Confié par délégation de service public au groupe Bolloré, ce service permettait de louer un véhicule conçu spécifiquement pour cet usage : la Bluecar, voiture totalement électrique à quatre places de 3,65 ,. Le service a été définitivement fermé le 31 juillet 2018.
Après avoir quasiment disparu dans les années 1980 (la circulation automobile était alors 85 fois supérieure à la circulation cycliste à Paris), le vélo n'a cessé d'augmenter très rapidement depuis les années 1990 - le nombre de déplacements effectués à vélo a été multiplié par 10 entre 1991 et 2010. Pour les Parisiens, la circulation cycliste représente désormais un tiers de la circulation automobile, et est supérieure de 45 % à la circulation en deux-roues motorisés. La prolongation de ces tendances laisse penser qu'au cours des années 2020 la circulation cycliste deviendra supérieure à la circulation automobile. Néanmoins, la part des vélos dans les déplacements n'était encore estimée qu'à 3 % en 2008, positionnant Paris dans le bas du classement des capitales européennes les plus cyclistes. La ville développe depuis 1996 un réseau de pistes cyclables en augmentation constante qui atteint en 2011 700 ,. À la suite de Rennes et Lyon, la mairie de Paris lance le 15 juillet 2007 un système de location de vélos en libre-service, baptisé Vélib', avec le réseau le plus dense d'Europe, 20 000 vélos fin 2007, 1 400 stations dans Paris, une tous les 300 mètres en moyenne, et géré par JCDecaux puis par Smovengo depuis le 1er janvier 2018.
Paris est la deuxième ville d'Europe en trafic aérien de passagers en 2015 derrière Londres, et la cinquième au monde en 2015. Les deux aéroports qui accueillent l'essentiel du trafic — Orly et surtout Roissy-Charles-de-Gaulle — ont transporté 108 millions de passagers et 2,2 millions de tonnes de fret en 2019.
Les aéroports franciliens sont gérés par le Groupe ADP. Afin de les relier à Paris, plusieurs moyens de transport routiers sont disponibles comme l'OrlyBus et le RoissyBus, ainsi que des navettes ferroviaires comme l'Orlyval, le tramway T7 (en correspondance à la gare de Rungis - La Fraternelle avec les trains de la ligne C du RER) et la Ligne B du RER.
↑ Les seuils de Paris : étude de l'interface Paris-banlieue, Atelier parisien d'urbanisme, 17 février 2003, 4 lire en ligne [PDF]).
↑ « », sur journaldunet.com (consulté le 9 novembre 2021)
↑ « », sur vivreparis.fr, 30 juin 2021 (consulté le 27 août 2021)
↑ Grand dictionnaire Larousse T12 de Pierre Larousse édition 1874.
↑ Frédéric Lewino et Gwendoline dos Santos, « », sur lepoint.fr, 7 octobre 2010 (consulté le 4 mai 2017).
↑ Grand dictionnaire Larousse T12 de Pierre Larousse édition 1874 pour les inondations avant 1844.
↑ « », sur Le Point, 26 janvier 2018 (consulté le 7 février 2018).
↑ Renaud Gagneux, Jean Anckaert, Sur les traces de la Bièvre parisienne, livre, p. 11
↑ Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Atlas de Paris : évolution d'un paysage urbain, Éditions Parigramme, octobre 2007, 220 ISBN ), p. 10-11.
↑ Gérard Mottet, Géographie physique de la France, Presses universitaires de France, 1999, p. 231.
↑ Charles Pomerol et L. Feugier, Bassin de Paris, Paris, Masson et Cie, 2e trimestre 1968, 190 p., p. 7-34.
↑ Charles Pomerol, Découvertes géologiques de l'Île-de-France, Orléans, BRGM éditions, 1988, 76 ISBN ), p. 5-41.
↑ Emile Gerards, Paris souterrain, Garnier frères, réédition DMI, 1908 réédition octobre 1991, 663 ISBN ), p. 27-138.
↑ François Michel, Le tour de France d'un géologue : nos paysages ont une histoire, Paris/Orléans, BRGM, mars 2008, 383 ISBN ), p. 74-78.
↑ R. Soyer et A. Cailleux, Géologie de la région parisienne, édition Presses universitaires de France, coll. Que-sais-je ?, 1959, p. 94.
↑ Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Atlas de Paris : évolution d'un paysage urbain, Paris, Éditions Parigramme, octobre 2007, 219 ISBN ), p. 12-13.
↑ R. Soyer et A. Cailleux, op. cit., p. 108 et 109.
↑ Fiche du poste 75114001, données publiques de la station Météo-France, consulté le 23 octobre 2015.
↑ Météo-Paris - Climat de l'Île-de-France.
↑ a b c d e f g et hMétéo France et Agence parisienne du climat, « » [PDF], sur bibliotheque.meteo.fr, juillet 2015 (consulté le 16 janvier 2021).
↑ a b et c« », sur Météo Paris.com.
↑ Données mensuelles d'octobre 2014 pour Paris - Montsouris (75) meteociel.fr, consulté le 1er novembre 2014.
↑ Données mensuelles de novembre 2014 pour Paris - Montsouris (75), meteociel.fr, consulté le 2 novembre 2014.
↑ Record de la gelée la plus tardive à Paris et Montélimar, sur meteociel.fr, 20 janvier 2016.
↑ http://meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7156 Données mensuelles d'août 2016 pour Paris - Montsouris (75), consulté 26 août 2016.
↑ « », sur meteofrance.fr (consulté le 25 juillet 2019).
↑ lire en ligne, consulté le 16 janvier 2021). Cité dans Vincent Viguié, « Les villes au Roland Lehoucq, Daniel Suchet & Jérôme Vincent (dir.), Nos futurs : imaginer les possibles du changement climatique, ActuSF, 2020, p. 311.
↑ a b c et dEnvironmental Research Letters, lire en ligne, consulté le 16 janvier 2021).
↑ « », sur Agence Parisienne du Climat, 1er décembre 2021 (consulté le 11 juin 2022)
↑ Gazette du village, no 38, 20 septembre 1896.
↑ Raphael Morera, « », sur ina.fr, 26 septembre 1994 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Laetitia Van Eeckhout, « », sur lemonde.fr, 28 janvier 2015 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Stéphane Mandard, « », sur lemonde.fr, 20 janvier 2021 (consulté le 28 janvier 2021).
↑ Bernard Reygrobellet, « La nature dans la ville : biodiversité et urbanisme », ladocumentationfrancaise.fr, 2007, lire en ligne [PDF]).
↑ « », sur parisinfo.com (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Gaëlle Dupont, « Les renards sont entrés dans Paris », Le Monde, 2 mai 2009 (lire en ligne).
↑ Collectif La Villette, « À La Villette : la concertation à l’épreuve », Quartiers libres, lire en ligne, consulté le 1er novembre 2016).
↑ Béatrice Jerôme, « », sur lemonde.fr, 5 juillet 2016 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ a b et cHéloïse Bortoli, « », sur croqurbain.com, 7 février 2022 (consulté le 17 juin 2023).
↑ Monique Poulot-Moreau, Thérèse Rouyres, « », Méditerranée, 2000 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Olivier Cantat, « », Norois (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Jean-Pierre Besancenot, « », sur geoconfluences.ens-lyon.fr, 19 septembre 2004 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ Bertrand Gréco, « », sur Le Journal du dimanche, 30 octobre 2016 (consulté le 1er novembre 2016).
↑ « », sur Les Échos, 27 novembre 2019 (consulté le 29 novembre 2019).
↑ Entretien avec Patrick Garnousi, , sur reporterre.net, 25 juillet 2018 (consulté le 8 avril 2023).
↑ Thomas Séchier, « », sur francebleu.fr, 26 février 2019 (consulté le 8 avril 2023).
↑ Émilie Torgemen, « « On ment à la population » : le scandale de l’air pollué en France », Le Parisien, 11 mars 2019 (lire en ligne).
↑ [1].
↑ [2].
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 147-151.
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 13.
↑ Bertrand Lambert, « », sur francetvinfo.fr, 3 mars 2017 (consulté le 4 mars 2017).
↑ « », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le 5 avril 2020).
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 19-21.
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 55.
↑ 25, avril 2005.
↑ « », sur batiactu.com, 8 novembre 2010.
↑ 33.
↑ « », sur Préfecture de police, 14 novembre 2014 (consulté le 16 novembre 2014).
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 80.
↑ « Autolib' : la voiture électrique en libre-service débarque à Paris », Le Monde.fr, 2 octobre 2011 (lire en ligne).
↑ « », sur Site officiel Autolib' (consulté le 10 octobre 2011).
↑ « », sur capital.fr, 16 décembre 2010 (consulté le 18 juin 2023).
↑ « La fin des Autolib' prévue pour le 31 juillet », L'express, 25 juin 2018 (lire en ligne).
↑ Julien Demade, Les embarras de Paris : ou l'illusion techniciste de la politique parisienne des déplacements, Paris, Éditions L'Harmattan, 2015, 271 ISBN , lire en ligne), p. 81-82.
↑ », sur epomm.eu (consulté le 21 juin 2014).
↑ Olivier Razemon, « Paris peut-elle vraiment devenir « la capitale du vélo »? », Le Monde.fr, 17 juin 2014 (lire en ligne).
↑ « », sur enlargeyourparis.fr, 19 janvier 2022 (consulté le 18 juin 2023).
↑ « », sur site de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR), janvier 2006 (consulté le 4 mars 2011).
↑ « », sur Le Figaro, 13 septembre 2018.
↑ « », sur aeroportsdeparis.fr (consulté le 10 avril 2016).
↑ « », sur site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et du Ministère de la Transition énergétique (consulté le 8 juin 2023).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « b », mais aucune balise <references group="b"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « s », mais aucune balise <references group="s"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « f », mais aucune balise <references group="f"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Article détaillé : Noms, abréviations des noms et surnoms de la ville de Paris.
Le nom de la cité est attesté pour la première fois par Jules César, au milieu du , dans La Guerre des Gaules, sous la forme Lutecia ou Lutetia (selon les manuscrits). On trouve ensuite Lutetia apud Parisios au (Parisios étant à l'accusatif pluriel) ; puis Parisios [usque] en 400 - 410, et enfin Paris, attestée dès 887.
Le mot Paris est issu du nom du peuple gaulois des Parisii (au datif locatif pluriel : Parisiis), dont Paris était la capitale à l'époque gallo-romaine. La première désignation Lutetia (Lutèce) a été remplacée au Bas-Empire pour les capitales de civitas (cités gallo-romaines) : celles-ci furent d'abord appelées de leur nom originel complété du nom du peuple dont elles étaient la capitale, comme Lutecia des Parisii en l'occurrence. Puis le nom du peuple au datif locatif est seul resté, le nom signifiant alors chez les Parisii (voir entre autres Angers capitale des Andécaves, Tours des Turones, Évreux des Éburovices, Saintes des Santons, Poitiers des Pictons, Amiens des Ambiens, etc., qui sont toutes dans le même cas).
Selon Pierre-Henry Billy, Lutetia pourrait être issu du gaulois *luta, boue, avec le suffixe -etia, ce qui correspond très bien à la nature du terrain décrit par César dans la Guerre des Gaules (existence d'un marais permanent qui déversait ses eaux dans la Seine). Quant à l'étymologie de l'ethnonyme Parisii, elle n'est pas connue avec certitude. Il pourrait provenir du gaulois *pario, chaudron (, avec une référence mythique et sacrée (thème celtique du chaudron d'abondance représentant la survie dans l'Au-delà et les richesses de l'Autre Monde).
Les Parisii ont donné leur nom à Paris, ainsi qu'au pays du Parisis (maintenant « pays de France »), qui subsiste dans Villeparisis, Cormeilles-en-Parisis, Fontenay-en-Parisis. On trouvait également des gaulois de la même tribu des Parisii en Angleterre, dans l'actuel Yorkshire de l'Est.
↑ a b et c.
Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France : DNLF, éditions Errance, 2011, 639 ISBN ), p. 420.
↑ a et bAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN ), p. 519.
↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, 440 ISBN ), p. 246.
↑ Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise : La Gaule des activités économiques, éditions Errance, 2005, 288 ISBN ), p. 100.
Histoire
Articles détaillés : Histoire de Paris et Chronologie de l'histoire de Paris.
Préhistoire et Antiquité
Un habitat permanent est attesté dans les limites du Paris actuel à partir de la période chasséenne (entre 4 000 et 3 800 avant notre ère) au village de Bercy ; les restes de trois pirogues néolithiques aujourd'hui visibles au musée Carnavalet ont ainsi été retrouvés, sur la rive gauche d'un ancien bras de la Seine dans le arrondissement, où la présence humaine semble avoir été continue durant le Néolithique.
De façon générale, l'histoire du site parisien est toutefois mal connue jusqu'à la période gallo-romaine. Seule certitude, les Parisii, l'un des gaulois, vivent dans cette région en 52 avant notre ère, au moment d'être soumis à Rome. Ainsi, on ne connaît pas précisément l'emplacement de la cité gauloise mentionnée dans les sources latines : il pourrait s'agir de l'île de la Cité (aucun vestige archéologique antérieur à Auguste n'y a toutefois été retrouvé), de l'île Saint-Louis, d'une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche, voire du site de Nanterre, où a été découverte en 2003 une importante agglomération ordonnée,,. Dans tous les cas, la cité romaine s'étend sur la rive gauche et sur l’île de la Cité ; elle prend le nom de Lutetia (Lutèce).
À l'époque gallo-romaine, Lutèce n'est qu'une cité relativement modeste du monde romain avec une population de l'ordre de dix mille habitants à son apogée, ; en comparaison, Lugdunum (Lyon), capitale des trois Gaules (dont la lyonnaise qui englobe la région de Lutèce), aurait compté, au . Elle connait toutefois une certaine prospérité grâce au trafic fluvial. Suivant la tradition, la cité aurait été christianisée par saint Denis, martyrisé vers 250.
La position stratégique de Lutèce face aux grandes invasions en fait un lieu de séjour pour l'empereur Julien entre 357 et 360, puis en 365-366. La cité prend le nom de Paris à cette époque. Si ses faubourgs subsistent encore au , la population se replie au île de la Cité, fortifiée par la récupération de pierres prises aux grands édifices ruinés. En 451, sainte Geneviève, future patronne de la ville, serait parvenue à convaincre les habitants de ne pas fuir devant les Huns d'Attila, qui s'en détournent effectivement sans combat.
Moyen Âge
En 508, après avoir conquis la majeure partie de la Gaule, Clovis fait de Paris sa capitale. Il y établit sa résidence principale (Palais des Thermes), et y fait construire plusieurs édifices religieux, dont la basilique des Saints-Apôtres, où il est enterré ; le rôle de la cité doit cependant être relativisé, dans la mesure où il n’existe pas alors d’administration royale. Tout au long des , même si les divisions du royaume de Clovis entre ses héritiers limitent son rayonnement. y fait ainsi construire la plus grande cathédrale de la Gaule (la cathédrale Saint-Étienne), tandis que fait rénover les arènes gallo-romaines. Durant cette période, revitalisée par les fondations monastiques et sa fonction de capitale, la ville commence probablement à s’étendre sur la rive droite, alors que la rive gauche est réoccupée.
L’extension vers l’est du royaume des Francs sous le règne de Charlemagne fait perdre à Paris sa position politique privilégiée. À partir du milieu du Robertiens, qui prennent le titre de comte de Paris. Particulièrement exposée à cause de sa situation sur la Seine, elle est en 845 dévastée par les raids des Vikings, qui la ravagèrent par la suite à plusieurs reprises, ce qui oblige la population à se replier à nouveau sur l’île de la Cité. En 885-886, assiégée par les Normands, la cité parvient à leur résister avec succès, tout en leur barrant l’accès au fleuve. Cet épisode procure un grand prestige à Paris et à son comte, Eudes, qui a aidé à sa défense ; il marque par contre une étape du déclin de l’Empire carolingien, le comportement de Charles le Gros ayant été jugé indigne durant les événements. En juillet 889, les Normands sont une fois encore devant Paris ; leur départ sera acheté.
Sous le règne des premiers Capétiens, Paris est une des principales villes du domaine royal, mais pas une capitale, n’étant pour eux qu’une résidence parmi d’autres. Elle gagne cependant en importance avec le temps : Robert le Pieux fait ainsi restaurer le Palais de la Cité et plusieurs abbayes, tandis que puis y fixent leur cour et leur chancellerie. Dans le même temps, la cité prospère, devenant une place importante du commerce du blé, du poisson et du drap, les marchands parisiens s’unissant au sein d'une « hanse des marchands de l’eau » privilégiée par en 1170-1171. Elle devient également un centre d’enseignement majeur, grâce aux écoles épiscopales dans un premier temps, puis à partir du milieu du . À l’image de l’ensemble de l’Occident chrétien, sa population augmente à cette époque de façon considérable : Paris s’étend d'abord sur la rive droite (début du , qui devient son poumon économique, l’île de la Cité abritant dès lors les grands édifices administratifs et religieux.
C’est Philippe Auguste qui fait de Paris la capitale incontestée du royaume, sur lequel il est le premier des capétiens à exercer un fort contrôle ; cette position est encore renforcée sous les règnes de et de le Bel. L’administration royale, qui se développe considérablement, tient ainsi son siège dans la cité, où se situent la Chambre des comptes, le Trésor, et les Archives du royaume. Les bourgeois parisiens jouent un rôle majeur dans la gestion de l’État, faisant souvent partie du proche entourage du souverain. Les monarques veillent néanmoins à limiter l’autonomie de la ville, qui n’obtient pas le statut de commune ; les corporations se voient seulement accorder divers privilèges politiques, ce qui aboutit en 1263 à l’apparition d’une municipalité composée d’un prévôt des marchands et quatre échevins. Dans le même temps, les écoles de la rive gauche s’unifient en une « universitas », reconnue par le pape en 1209-1210, faisant de Paris un centre d’enseignement d’Europe occidentale pendant au moins un siècle. La cité devient également le symbole du pouvoir royal, qui cherche à lui donner des édifices dignes de son rang : la cathédrale Notre-Dame est achevée vers 1250, la Sainte-Chapelle abritant la couronne d'épine du Christ en 1248, le Palais de la Cité est rénové et étendu, et le marché parisien est couvert et emmuré (Halles). Philippe Auguste entoure par ailleurs les deux rives de la cité de murailles de pierres, terminées en 1209-1212. Paris poursuit sa croissance, la rive gauche étant repeuplée au ; au début du , ce qui en fait la ville la plus peuplée d'Europe.
En 1348, la cité est frappée pour la première fois par la peste, qui ravage l’Europe entre 1347 et 1351 ; ce mal l’atteint ensuite de façon cyclique pendant plusieurs siècles. Pendant la guerre de Cent Ans, elle est exposée aux attaques anglaises, ce qui amène à construire sur la rive droite un nouveau rempart englobant les faubourgs. Dans le même temps, dans un contexte de dépression économique et de défaite militaire, l’autorité royale est remise en cause : le prévôt des marchands Étienne Marcel tente ainsi de s'emparer du pouvoir en 1357-1358, tandis que les émeutes populaires se multiplient, telle celle des Maillotins en 1382. En réaction, puis élisent résidence dans l’est parisien, moins exposé aux troubles. Au début du conflit entre Armagnacs et Bourguignons occasionne également de nombreuses violences dans la capitale ; ces derniers s'imposent en 1418, et Paris tombe en conséquence aux mains du roi d’Angleterre deux ans plus tard. La cité est reconquise en 1436 par , mais celui-ci préfère résider près de la Loire, et il en est de même pour ses successeurs , et . À l’issue de la guerre, Paris s’est rétractée derrière ses murailles, et sa population est tombée à environ 100 000 habitants.
De la Renaissance au | ]
La Renaissance, marquée par le roi et sa cour résidant dans le Val de Loire, ne bénéficie donc guère à Paris. Malgré son éloignement, la monarchie s’inquiète de l'expansion désordonnée de la cité. Une première réglementation d’urbanisme est édictée en 1500 à propos du nouveau pont Notre-Dame, bordé de maisons uniformes de brique et de pierre de style Louis .
En 1528, fixe officiellement sa résidence à Paris. Le rayonnement intellectuel s'accroît : à l'enseignement de l'université (théologie et arts libéraux) s'ajoute un enseignement moderne tourné vers l'humanisme et les sciences exactes voulues par le roi, au Collège de France. Sous son règne, Paris atteint 280 000 habitants et reste la plus grande ville du monde chrétien.
Le 24 août 1572, sous , est organisé le massacre de la Saint-Barthélemy. On compte entre deux mille et dix mille victimes. La Ligue catholique, particulièrement puissante dans la capitale, se dresse contre durant la Journée des Barricades en 1588. Ce dernier s'enfuit avant d'assiéger la ville. Après son assassinat, le siège est maintenu par Henri de Navarre, devenu . La ville, pourtant ruinée et affamée, ne lui ouvre ses portes qu'en 1594 après sa conversion.
La Journée des barricades (1648) marque le début de la Fronde qui provoque une importante crise économique et une nouvelle défiance du roi vis-à-vis de sa capitale.
Malgré une mortalité supérieure aux naissances, la population atteint les 400 000 habitants grâce à l'immigration provinciale. Paris est une ville misérable où règne une forte insécurité, la légendaire Cour des Miracles est progressivement vidée à partir de 1656 par le lieutenant-général de police Gabriel Nicolas de La Reynie qui fait établir 6 500 lanternes pour éclairer la ville la nuit et rendre les rues plus sûres.
choisit Versailles comme résidence en 1677, avant d'y déplacer le siège du gouvernement en 1682. Colbert prend en main la gestion parisienne et fait la navette entre Paris et Versailles. Durant son règne, le Roi Soleil ne vient que vingt-quatre fois à Paris, essentiellement pour des cérémonies officielles, marquant ainsi envers la cité une hostilité que n'apprécient guère les Parisiens.
Au Versailles ne dépossède pas Paris de son rayonnement intellectuel ; au contraire même, elle en fait une puissante frondeuse ouverte aux idées des Lumières. C'est la période des salons littéraires, comme celui de madame Geoffrin. Le à la veille de la Révolution française.
En 1715, le régent Philippe d'Orléans quitte Versailles pour le Palais-Royal. Le jeune est installé au palais des Tuileries pour un retour, éphémère, de la royauté dans Paris. Dès 1722, retourne au château de Versailles rompant la fragile réconciliation avec le peuple parisien.
La ville s'étend alors à peu près sur les six premiers arrondissements actuels, le jardin du Luxembourg marquant la frontière occidentale de la ville. s'intéresse personnellement à la ville en 1749 lorsqu'il décide l'aménagement de la place Louis place de la Concorde), la création de l'école militaire en 1752, et surtout la construction d'une église dédiée à sainte Geneviève en 1754, plus connue sous le nom actuel de Panthéon.
La Révolution française et l'Empire
La Révolution française débute à Versailles par la convocation des États généraux puis le Serment du Jeu de paume. Mais les Parisiens, atteints par la crise économique (prix du pain), sensibilisés aux problèmes politiques par la philosophie des Lumières et mus par une rancœur à l'égard du pouvoir royal ayant abandonné la ville depuis plus d'un siècle, lui donnent une nouvelle orientation. La prise de la Bastille le 14 juillet 1789, liée au soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine, en est une première étape. Le 15 juillet, l'astronome Jean Sylvain Bailly reçoit à l'hôtel de ville la charge de premier maire de Paris. Le 5 octobre, l’émeute, déclenchée par les femmes sur les marchés parisiens, atteint Versailles le soir. Le 6 au matin, le château est envahi et le roi doit accepter de venir résider à Paris au palais des Tuileries et d’y convoquer l’Assemblée constituante qui s’installe le 19 octobre dans le Manège des Tuileries.
Le « département de Paris » comprend alors trois districts : Paris, le Franciade et Bourg de l'Égalité.
Le 14 juillet 1790 se déroule la fête de la Fédération sur le Champ-de-Mars, lieu qui sera le 17 juillet 1791 le théâtre d'une dramatique fusillade. Occupés à partir de mai 1790 après la mise en vente des biens nationaux, le couvent des Cordeliers et le couvent des Jacobins, hauts lieux du Paris révolutionnaire, marquent la toute-puissance des clubs parisiens sur le cours de la Révolution.
Dans la nuit du 9 août 1792, une commune révolutionnaire prend possession de l'hôtel de ville. La journée du 10 août voit la foule assiéger le Palais des Tuileries avec le soutien du nouveau gouvernement municipal. Le roi et la famille royale sont incarcérés à la tour du Temple. La monarchie française est de fait abolie. Après les élections de 1792, les représentants de la Commune de Paris, très radicaux, s'opposent à la Convention nationale au groupe des Girondins (représentant l'opinion plus modérée de la bourgeoisie des provinces) qui sera écarté en 1793.
Les Parisiens vivent alors deux années de rationnement. La Terreur règne sous la coupe du Comité de salut public. Le Tribunal révolutionnaire, avec l'aide de la mairie, s'emploie à incarcérer tout ce que la ville compte encore de nobles suspects, de prêtres réfractaires et d'opposants jugés contre-révolutionnaires. La création de la charge de Préfet de Police par Napoléon, ôtera à la municipalité tout pouvoir de police judiciaire, de sorte que le maire de Paris est, aujourd'hui encore, le seul de France à en être privé,. Le 21 janvier 1793, est guillotiné sur la place Louis Marie-Antoinette, Danton, Lavoisier et finalement Robespierre et ses partisans après le (27 juillet 1794).
La Révolution n'est pas une période favorable au développement de la ville (peu de monuments sont édifiés) qui n'a plus que 548 000 habitants en 1800. De nombreux couvents et églises sont rasés et font place à des lotissements édifiés sans plan d'ensemble, ce qui aboutit à une réduction des espaces verts de la ville et à une densification du centre. Sous le Directoire, des immeubles de rapport, de style néo-classique, sont élevés.
En 1806, Paris a compensé les pertes subies durant la Révolution et compte 650 000 habitants ; cette progression est surtout le fait de l'immigration provinciale, la natalité restant faible. Depuis le milieu du Londres en pleine expansion économique et démographique qui atteint 1 096 784 habitants. Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte, qui a pris le pouvoir en 1799, est sacré empereur par le pape à la cathédrale Notre-Dame. Il décide d'établir à Paris la capitale de son Empire et ambitionne d'en faire la « nouvelle Rome ». Il ordonne dans ce but la construction des arcs de triomphe de l’Étoile et du Carrousel ainsi que celle du palais impérial de la Bourse (achevé sous la Restauration) et de la colonne Vendôme. Il soumet également à Jean-Antoine Alavoine le projet de l'éléphant de la Bastille, et aux architectes Percier et Fontaine l'édification du Palais du roi de Rome, dont seuls les jardins du Trocadéro et le pont d'Iéna seront en définitive terminés. L'Empereur multiplie par ailleurs les points d'eau, alimentés par un réseau de 50 Ourcq.
En 1814, la bataille de Paris entraîne la capitulation de la capitale puis conduit à la première abdication de Napoléon et à la Restauration. Les cosaques de l'armée russe occupent certains points de la ville, ce qui donnera lieu à une légende concernant l'origine du mot bistro, comme le proclame le Syndicat d'Initiative du Vieux Montmartre, au restaurant À la Mère Catherine, place du Tertre. Les armées alliées quittent la ville après le 3 juin 1814, date du départ du tsar .
De la Restauration à la Commune de Paris
À la fin des Cent-Jours, la chute de l'Empire en juillet 1815 amène à Paris les armées anglaises et prussiennes, qui vont jusqu'à camper sur les Champs-Élysées. , de retour de son exil à Gand, s'installe à nouveau aux Tuileries.
et , puis la monarchie de Juillet se préoccupent peu de l'urbanisme parisien. Le prolétariat ouvrier, en forte expansion, s'entasse misérablement dans les quartiers centraux qui, avec plus de 100 000 habitants au kilomètre carré, constituent d'importants foyers d'épidémie ; le choléra en 1832 fait 32 000 victimes. En 1848, 80 % des morts vont à la fosse commune et les deux tiers des Parisiens sont trop pauvres pour payer des impôts. La masse paupérisée du petit peuple, délaissée et excédée, est mûre pour des révoltes répétées que le pouvoir ne sent pas germer ou est sûr de vaincre : les barricades font tomber lors des Trois Glorieuses puis en 1848. La société de l'époque est abondamment décrite par Balzac, Victor Hugo ou Eugène Sue.
Durant cette période, la ville accélère son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers généraux. Entre 1840 et 1844, la dernière enceinte de Paris, dite enceinte de Thiers, est construite sur l'emplacement de l'actuel boulevard périphérique. Au cœur de la ville, la rue Rambuteau est percée.
Articles détaillés : Transformations de Paris sous le Second Empire et Annexions de 1860.
Avec l'avènement du Second Empire, Paris se transforme radicalement. De structure médiévale, aux constructions anciennes et insalubres, quasiment dépourvue de grands axes de circulation, elle devient en moins de vingt ans une ville moderne. a des idées précises sur l'urbanisme et le logement : le Paris d'aujourd'hui est donc avant tout celui d'Haussmann. Des milliers de logements disparaissent, sur fond d'une spéculation immobilière qui sera la cause d'un krach financier international.
Le . La capitale française passe ainsi de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 802hectares. Après ces annexions, les limites administratives de la ville ne seront que peu modifiées et la croissance urbaine, qui continue toujours de la fin du banlieue ».
Lors de la Guerre franco-prussienne de 1870, Paris est assiégée pendant plusieurs mois mais n'est pas prise par les armées prussiennes. À cette occasion, est inventée la poste aérienne, grâce aux ballons montés. Refusant l'armistice signé le 28 janvier 1871 et à la suite des élections de février qui portent au pouvoir des royalistes désireux de mettre fin à la guerre, les Parisiens s'insurgent le 18 mars 1871. C'est le début de la Commune de Paris. L'Assemblée monarchiste installée provisoirement à Versailles, la réprime entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante qui reste à ce jour la dernière guerre civile qu'ait connue Paris,. Après la guerre de 1870, pour se relever, la ville de Paris lève un grand emprunt public de 1,2 million de francs qui a un grand succès ; il est souscrit plus de quinze fois.
Articles détaillés : Siège de Paris (1870-1871), Chronologie du siège de Paris (1870-1871) et Commune de Paris.
De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale
Pendant la Belle Époque, l'expansion économique de Paris est importante ; en 1913 la ville possède cent mille entreprises qui emploient un million d'ouvriers. Entre 1900 et 1913, 175 cinémas sont créés à Paris, de nombreux grands magasins voient le jour et contribuent au rayonnement de la ville lumière. Lieu de toutes les spéculations, Paris devient aussi la deuxième place financière internationale presque à égalité avec Londres.
Deux expositions universelles laissent une large empreinte dans la ville. La tour Eiffel est construite pour l'Exposition de 1889 (centenaire de la Révolution française) qui accueille vingt-huit millions de visiteurs. La première ligne du métropolitain, le Grand Palais, le Petit Palais et le sont inaugurés à l'occasion de celle de 1900 qui reçoit cinquante-trois millions de visiteurs. L'industrie se déplace progressivement en proche banlieue où se trouve l'espace nécessaire : Renault à Boulogne-Billancourt ou Citroën à Suresnes. Cette migration est à l'origine de la « banlieue rouge ». Néanmoins, certaines activités restent fortement implantées dans la ville intra-muros, en particulier la presse et l'imprimerie.
De la Belle Époque aux Années folles, Paris connaît l'apogée de son influence culturelle (notamment autour des quartiers de Montparnasse et de Montmartre) et accueille de très nombreux artistes tels Picasso, Matisse, Braque ou Fernand Léger.
En 1910, une crue centennale de la Seine provoque l'une des plus graves inondations que la ville ait connue et cause trois milliards de francs de dégâts. Lors de la Première Guerre mondiale, Paris, épargnée par les combats, subit des bombardements et des tirs de canon allemands. Ces bombardements restent sporadiques et ne constituent que des opérations à caractère psychologique. En 1917, la création d'une réplique de Paris est envisagée pour leurrer les aviateurs allemands venus bombarder la capitale.
L'entre-deux-guerres se déroule sur fond de crise sociale et économique. Les pouvoirs publics, pour répondre à la crise du logement, votent la loi Loucheur qui crée les habitations à bon marché (ou HBM) érigées à l'emplacement de l'ancienne enceinte de Thiers. Les autres immeubles parisiens sont, pour l'essentiel, délabrés et constituent des foyers de tuberculose ; la densité urbaine culmine en 1921, Paris intra-muros comptant 2 906 000 habitants. Parallèlement, des lotissements se développent partout autour de la cité, en « banlieue » où l'expansion se fait de façon anarchique, souvent en pleins champs sans réels aménagements ou équipements publics.
Les Parisiens tentent de reprendre leur prééminence politique dans un contexte de multiples scandales financiers et de corruption des milieux politiques. Le 6 février 1934, la manifestation des Ligues patriotes contre la gauche parlementaire dégénère en émeute et fait dix-sept tués et mille cinq cents blessés, puis le 14 juillet 1935, un important défilé en faveur du Front populaire compte cinq cent mille manifestants.
Article détaillé : Paris sous l'occupation allemande.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, déclarée ville ouverte dès la débâcle, est occupée par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Elle est relativement épargnée. Le gouvernement du maréchal Pétain installé à Vichy, Paris cesse d'être la capitale et devient le siège du commandement militaire allemand en France (Militärbefehlshaber in Frankreich). Le 23 décembre 1940, l'ingénieur Jacques Bonsergent est le premier résistant fusillé à Paris. Les 16 et 17 juillet 1942, il est procédé à la rafle du Vel' d'Hiv', arrestation de 12 884 Juifs, la plus massive en France, pour l'essentiel des femmes et des enfants.
À l'approche des troupes alliées, la Résistance intérieure déclenche un soulèvement armé le 19 août 1944. La Libération de Paris se fait le 25 août avec l'entrée dans Paris de la division blindée du général Leclerc et de la division d'infanterie américaine du major-général Raymond O. Barton. La veille, Leclerc avait donné l'ordre au capitaine Raymond Dronne de percer les lignes ennemies avec sa neuvième compagnie, La Nueve, (Régiment de marche du Tchad), qui arrive à l'hôtel de ville à 21 . Le général von Choltitz capitule sans exécuter les ordres d'Hitler demandant la destruction des principaux monuments de la ville,. La ville est relativement épargnée par les combats. Paris est l'une des rares communes de France à se voir décerner le titre de compagnon de la Libération.
Le Paris contemporain
En 1956, Paris se lie à Rome par un jumelage privilégié, symbole fort dans une dynamique géographiquement plus large de réconciliation et de coopération après la Seconde Guerre mondiale,.
Sous les mandats du général de Gaulle de 1958 à 1969, plusieurs événements politiques se déroulent dans la capitale. Le 17 octobre 1961, une manifestation en faveur de l'indépendance de l'Algérie est violemment réprimée. Selon les estimations, entre 32 et 325personnes sont massacrées par la police, alors dirigée par Maurice Papon. À partir du 22 mars 1968, un important mouvement étudiant démarre à l'université de Nanterre. Il entraîne dans le quartier latin des manifestations qui dégénèrent en émeutes. La contestation, prenant corps dans un contexte de solidarité internationale et d'émulation (noirs et féministes américains, » néerlandais, Printemps de Prague, attentat contre l'Allemand Rudi Dutschke, etc.) entre brimés idéalistes et jeunes, bercés par Bob Dylan et son tube The Times They Are a-Changin', voulant « changer le monde », se développe très vite en crise politique et sociale nationale. Le 13 mai, d'immenses défilés rassemblent 800 000 personnes venues protester contre les violences policières. Le 30 mai, une manifestation de soutien au gouvernement et au général de Gaulle réunit un million de personnes, de la place de l'Étoile à celle de la Concorde. Après deux mois de désordre et de troubles, les Parisiens votent massivement en faveur du général de Gaulle lors des élections législatives des 22 et 29 juin et le calme revient.
Le successeur du général de Gaulle, Georges Pompidou s'intéresse de près à la capitale. Il laisse son nom au bâtiment qui abrite le musée national d'Art moderne et la bibliothèque publique d'information et à la voie express rive droite. Valéry Giscard d'Estaing, président à son tour, ne partage pas sa vision d'une modernisation radicale : il remet en cause le projet prévu pour les Halles et interrompt partiellement celui de voie express rive gauche. En 1976, l'État accorde pour la première fois depuis 1871 une municipalité autonome à la capitale. Le gaulliste Jacques Chirac est alors élu maire, puis réélu en 1983 et 1989. Sous le premier mandat du président François Mitterrand, une réforme est adoptée par la loi de décentralisation du 31 décembre 1982 : elle dote chaque arrondissement de la capitale d'un maire et d'un conseil municipal propre et non plus désigné par le maire de Paris.
En 1991, les quais de la Seine, du pont de Sully (en amont) au pont d'Iéna (en aval), sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de remarquable ensemble fluvio-urbain avec ses monuments dont plusieurs constituent des chefs-d'œuvre architecturaux au rayonnement mondial.
Élu président de la République en mai 1995, Jacques Chirac est remplacé par Jean Tiberi dont l'unique mandat est marqué notamment par la mise au jour de plusieurs affaires politico-financières et par la division de la majorité municipale. En 2001, Paris élit un maire de gauche, le socialiste Bertrand Delanoë, ensuite réélu en 2008. Il se démarque de ses prédécesseurs par sa volonté affichée de réduire la place de l'automobile dans la ville au profit notamment des piétons et des transports en commun. Il développe l'animation de la vie parisienne par de grandes manifestations culturelles comme Nuit Blanche ou simplement ludiques comme Paris Plages. À l'occasion des élections municipales de 2014, Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë, devient la première femme maire de Paris.
Depuis 2015, la France subit une vague d'attentats terroristes islamistes sans précédent. La ville de Paris est également touchée en janvier 2015 avec la et la prise d'otage de l'Hyper Casher qui fait dix-sept victimes. À la suite de ces tragiques événements, une manifestation républicaine historique se déroule le 11 janvier 2015 réunissant plus de trois millions de personnes et près de cinquante chefs d'État, pour défendre la liberté d'expression et rendre hommage aux victimes du terrorisme. Dix mois plus tard, le 13 novembre 2015, des attaques sans précédent ont frappé la capitale et sa banlieue sous forme d'actions kamikazes aux abords du Stade de France, de tueries de masse dans des terrasses de café dans le et le arrondissement ainsi qu'à la salle de spectacle du Bataclan, attaques organisées par un commando d'une dizaine d'hommes se réclamant de l'État islamique qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.
Le 20 avril 2017, la capitale est de nouveau la cible d'une attaque terroriste, un terroriste ouvre le feu sur les Champs-Élysées coûtant la vie d'un policier, Daech revendique l'attaque quelques heures après, et le 12 mai 2018, la capitale est encore la cible d'une attaque terroriste, un terroriste poignarde des passants dans le coûtant la vie d'un passant, Daech revendique l'attaque quelques heures après.
Le 15 avril 2019, la ville est touchée par l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui provoque notamment l'effondrement de sa flèche.
↑ INA - Vidéo en ligne du journal de FR3 du 8.10.1991 : halles aux vins Bercy, découverte de trois pirogues.
↑ INA - Vidéo en ligne du journal de FR3 du 27.02.1992 : pirogues de Bercy.
↑ Le Monde du 24/02/2004.
↑ O, « Lutèce, ville fantôme », Le Monde.fr, 24 juillet 2008 (lire en ligne).
↑ Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Résurrection du passé, Fayard, 1965, p. 133.
↑ siècle.
↑ p. 44 Patrick Boucheron et Denis Menjot, La ville médiévale, éd. du Seuil, France, 2011.
↑ p. 45 Patrick Boucheron et Denis Menjot, La ville médiévale, éd. du Seuil, France, 2011.
↑ Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, 1986, 158 ISBN ), p. 13.
↑ Georges Bernage, « Portbail et son terroir », Vikland, la revue du Cotentin, ISSN 0224-7992).
↑ , par Picarda, Émile. Paris, É. Bouillon, 1901, sur archive.org. Consulté le 25 avril 2013.
↑ Éditions du Seuil, France, 2011.
↑ p. 345 Patrick Boucheron et Denis Menjot, La ville médiévale, éd. du Seuil, France, 2011.
↑ Historia thématique, no 107, mai-juin 2007, page 20 : « La Reynie somme les 30 000 habitants de la cour des miracles de déguerpir sous peine de pendre les douze derniers ».
↑ a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 24 juin 2021).
↑ Jean Favier, Paris, 2000 ans d'histoire, p. 195-196.
↑ Jean Favier, Paris, 2000 ans d'histoire, p. 492-493.
↑ ) qui règle les attributions du Préfet de Police de Paris.
↑ Dispositions relatives à la ville de Paris en page 3 du document.
↑ a b et cBillaut 2011, p. 20.
↑ Billaut 2011, p. 19 et 20.
↑ Voir l'article : Liste des anciennes communes de Paris.
↑ Colling 1949, p. 288.
↑ a et bL'innovation à la Belle époque, conférence de Marc Giget, Professeur de gestion de l’innovation au conservatoire national des arts et métiers.
↑ L'aviation allemande bombarde Paris, en août et septembre 1914.
↑ Steven J. Zaloga, Liberation of Paris 1944, Patton's race for the Seine, Osprey Publishing, UK, 2008, ISBN et ).
↑ , site privé sur la Libération de Paris.
↑ ordres d'Hitler de détruire Paris.
↑ Jean Favier, Paris, deux mille ans d'histoire, p. 937.
↑ Ordre de la Libération - Paris.
↑ « » [PDF], sur ambafrance-de.org (consulté le 30 août 2016).
↑ L'Express - Les « ratonnades » du 17 octobre 1961 : Retour sur une tragédie.
↑ UNESCO - Paris, rives de la Seine.
↑ Agence France Presse, « », leparisien.fr, 21 mars 2008 (consulté le 30 août 2016).
↑ Emmanuel Galiero, « », sur lefigaro.fr, 5 avril 2014 (consulté le 30 août 2016).
↑ Eugénie Bastié, « », sur lefigaro.fr, 16 novembre 2015 (consulté le 27 avril 2017).
↑ Le Figaro, « », sur lefigaro.fr, 20 avril 2019 (consulté le 11 septembre 2019).
↑ « », sur lefigaro.fr, 21 avril 2017 (consulté le 11 septembre 2019).
↑ « », sur lefigaro.fr, 13 mai 2018 (consulté le 11 septembre 2019).
↑ Jean-Jacques Larrochelle, « », sur Le Monde, 16 avril 2019 (consulté le 16 avril 2019).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « f », mais aucune balise <references group="f"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « c », mais aucune balise <references group="c"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « s », mais aucune balise <references group="s"/> correspondante n’a été trouvée
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
If you prefer to continue on the site in English, click on "Cancel". If you cancel, this message will no longer appear during the session.
U bevindt zich op de Engels versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie befinden sich in der Englisch Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.
If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024 Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/us/us-mo/90791.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.