Beaurevoir
Localisation

Beaurevoir : descriptif
- Beaurevoir
Beaurevoir est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Géographie
Communes limitrophes
Hameaux et écarts
- Ponchaux
Situé à 1 km à l'est de Beaurevoir, le hameau de Ponchaux comporte une trentaine de maisons et possède son propre monument aux morts.
- Un lieu-dit Genève se trouve sur la commune.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal des Torrents.
Le canal des Torrents, d'une longueur de 30 km, prend sa source dans la commune de L'Abergement-Clémenciat et se jette dans l'Escaut à L'Abergement-Clémenciat, après avoir traversé neuf communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 13 km à vol d'oiseau, est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Belvoir (XIIe siècle) ; Biauvoir (1202) ; Bellum visum (1229) ; Bellum videre (1263) ; Biauroer (1264) ; Belowart (1347) ; Beauvoir-en-Arouaise (1356) ; Biaurevoir (1384) ; Beauvoir-en-Cambresis (1575).
Beaurevoir, qui signifie Belle vue apparaît au XIIe siècle sous le nom de Belvoir, puis Biauvoir dans un cartulaire de l'Abbaye du Mont-Saint-Martin. Son nom s'écrira de manières différentes en fonction des transcriptions latines ou picarde. Bellum visum en 1229 dans un cartulaire de la seigneurie de Guise, Bellum Videre, Biauroer, Belowart, Beauvoir-en-Arouaise, Biaurevoir, Beauvoir-en-Cambresis et enfin l'orthographe actuelle Beaurevoir au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini. À noter qu'aujourd'hui encore, dans les villages alentour, la prononciation picarde est Bièrvoé.
Histoire
Jeanne d'Arc
Jeanne d'Arc, prisonnière de Jean de Luxembourg, fut transférée du château de Beaulieu au château de Beaurevoir, château du Vermandois.
Elle y fut d'abord traitée avec douceur. Elle fut accueillie par une tante de Jean de Luxembourg et par Jeanne de Béthune, l'épouse de Jean. Pieuses et charitables, Jeanne leur fit grande impression. Elles lui offrirent une robe, mais Jeanne refusa de quitter sa vêture masculine.
Jeanne recevait des visites, notamment celle d'Aymon de Macy, et fut tenue au courant de la situation critique de Compiègne et des pourparlers pour la vendre aux Anglais. Elle prit la résolution de tenter une nouvelle évasion, malgré ses "voix" (selon ses déclarations) qui lui conseillèrent la prudence.
Elle était claustrée au dernier étage d'une tour d'angle, haute d'environ 30 mètres ; la muraille était à pic et s'achevait dans un fossé à sec. L'étroite fenêtre de la geôle n'était pas grillagée, Jeanne s'y glissa et, selon ses déclarations, se recommanda à sainte Catherine. Elle tomba lourdement dans le fossé ; à moitié évanouie, elle entendit des gens crier : elle est morte. Des gardes accoururent, elle reprit conscience. Dans leur saisissement de la trouver encore en vie, l'un ne put que dire : Vous avez sauté ?
On la porta dans sa cellule, où, courbatue, elle resta étendue sur un grabat, incapable de boire et de manger durant trois jours.
Les juges de Rouen profitèrent de cette évasion manquée pour l'accuser d'avoir voulu se suicider. Cependant, le réquisitoire définitif ne fit pas allusion au suicide.
Carte de Cassini
Sur la carte de Cassini ci-contre datant du XVIIIe siècle, Beaurevoir est une paroisse avec une tour en ruines (probablement la tour où Jeanne d'Arc aurait été retenue prisonnière trois siècles auparavant). Les hameaux de Ponchaux et Vaux-le-Prêtre (écrit Velleprêtre) ainsi que les fermes de la Sablonnière et la Motte qui figurent sur la carte existent encore de nos jours. Le moulin à vent en bois situé au sud du village ainsi que la ferme et la chapelle de Somescault ont disparu. Somescault ou Fontaine de Somescault dont le nom apparaît en 1531 viendrait d'anciennes sources de l'Escaut dont les eaux se jetaient dans le canal des Torrents (écrit Canal pour les Torrents).
Guerre de 1914-1918
Le 28 août 1914, moins d'un mois après la déclaration de guerre, Lanchy voit l'arrivée des premiers Allemands après la retraite de l'armée française.
Pendant toute la guerre, le village se trouve en arrière du front, qui est stabilisé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest, vers Péronne. Pendant cette période, les habitants connaissent la dure loi des occupants. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, la population à fournir sous peine de sanctions : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
Ce n'est que le 4 octobre 1918 que Beaurevoir est repris par les troupes britanniques et australiennes après de violents combats et bombardements qui occasionneront de nombreux dégâts aux bâtiments.
Après l'Armistice, nombre d'habitants ne reviennent pas s'installer dans la commune, mais, grâce aux indemnités pour dommages de guerre, commencent une nouvelle vie en d'autres lieux. Pour les autres commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 2 300 habitants en 1911, Beaurevoir n'en comptait plus que 1691 en 1921.
Le 17 octobre 1920, vu les souffrances endurées par la population pendant les trois années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune se voit décerner la Croix de guerre 1914-1918.
Ancienne voie ferrée
De 1900 à 1950, Beaurevoir a possédé deux gares ; la principale, située dans le bas du village, aujourd'hui rue François-Molet et qui est de nos jours transformée en habitation; la seconde était une simple halte située le long de la chaussée Brunehaut et qui desservait le hameau de Ponchaux comme on peut le constater sur la photo de l'horaire des trains. De cette halte, il ne subsiste aucune trace aujourd'hui. Elle faisait de la ligne de chemin de fer de Guise au Catelet, ligne à voie métrique réalisée sous le régime des « voies ferrées d'intérêt local » reliant Le Catelet-Gouy à Bohain puis Guise. Elle servait pour le transport du courrier, des marchandises, des betteraves vers la sucrerie de Bohain et surtout des habitants et des ouvriers qui se rendaient soit à Bohain , pour travailler dans les usines textiles, soit au Catelet pour rejoindre Saint-Quentin ou Cambrai par la ligne du Cambrésis.
Après 1945, le trafic décline, du fait de l'essor du transport des marchandises par camion et des voyageurs par autobus. Le Département de l'Aisne, propriétaire de la ligne, décide de son déclassement le 1er janvier 1951.
Héraldique
Blason | D'or à trois maillets de sinople.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Beaurevoir dans la littérature
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