Boisseron
Localisation

Boisseron : descriptif
- Boisseron
Boisseron est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Bénovie, le Ribansol, le ruisseau de Courchamp et par deux autres cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Boisseron est une commune rurale qui compte 2 178 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier
Ses habitants sont appelés les Boisseronnais et Boisseronnaises.
Géographie
Le territoire communal occupe une surface d'environ 740 hectares et situé à une altitude minimale de 19 m et maximale de 77 m, sur un sol composé de molasses coquillières.
Boisseron fait partie du canton de Lunel. Elle est voisine des communes de Junas, Sommières, Saussines, Restinclières, Saint-Christol et Saint-Sériès. La plus grande ville à proximité est Sommières, située à trois kilomètres au nord dans le département voisin du Gard. Lunel, chef-lieu du canton, est située au sud à onze kilomètres.
Hydrologie
Le territoire communal est essentiellement drainé par les cours d'eau du Vidourle, la Bénovie et le Rieutord, puis par un circuit secondaire avec les ruisseaux de : Nègue-Capelan, Mas de Planchenault et Courchamp.
La commune de Boisseron est située à la confluence du cours d'eau de la Bénovie et du bassin versant du Vidourle, à l'intersection de la route départementale 34 et de la route nationale 110.
Le , un premier plan de prévention du risque inondation (PPRI), basé sur un aléa de crues centennales, est approuvé par arrêté préfectoral dans la commune de Boisseron comprenant également les communes de Saturargues, Saint-Sériès et Villetelle.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située dans la commune de Entre-Vignes à 4 km à vol d'oiseau, est de 15,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 748,8 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini dans la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle », d'une superficie de 209 ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées dans la commune :
- le « bois du puech Bouquet » (121 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Gard et une dans l'Hérault ;
- le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 ha), couvrant 10 communes dont six dans le Gard et quatre dans l'Hérault,
- les « plaines de Beaulieu et Saussines » (1 986 ha), couvrant 7 communes du département ;
et une ZNIEFF de type 2 : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et cinq dans l'Hérault.
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Toponymie
Boisseron, pour les Romains un lieu couvert de buis, dénommé « Buxedonis Lucus ».
Les premières mentions archivistiques du village sont datées du XIIe siècle : « castro buxedone » en 1110 cité dans le cartulaire de Nîmes, « castrum de Boisedono » en 1168 cité dans le manuscrit d'Aubais et « castrum de Buxedone » en 1219 cité dans le cartulaire de Maguelone. En 1222, le village porte le nom de « Boyssezon ». Sous l'Ancien Régime (1666-1773), Boisseron est identifié sous la variante de « Bouisseron ».
En occitan, Boisseron se traduit par « boicharon » (selon le Petit Thalamus de Montpellier).
Histoire
Avec diverses traces d'habitats présentes dans la commune des périodes néolithiques, chalcolithiques et âge du fer. Au Ier siècle de notre ère, un castrum miliaire est installé pour la surveillance du pont édifié à Sommières par les légionnaires de l'Empereur Tibère, le pont de Boisseron est édifié pour enjamber la rivière de la Bénovie et assurer une voie romaine secondaire de communication entre les Cévennes et le littoral par le golfe d'Aigues-Mortes.
Boisseron ainsi d'ailleurs que Saussines, Restinclières se trouvaient reliées à la cité de Sommières avant garde de l'opulente Nîmes l'une des plus belles villes de la Gaule d'où était originaire la famille de l'Empereur Antonin, ce qui entraîna la création de nombreuses garnisons préservant le village des attaques barbares.
En 1222, le village est composé d'habitat médiéval, lorsque la croisade des Albigeois menée par Amaury de Montfort met à sac le village et déplace toute la population.
La seigneurie appartient à la famille Bermond de Sauve jusqu'au XVIe siècle, sous la protection de l'évêque de Maguelone en 1243, 1265, 1333. En 1591, elle est vendue à la famille de Gondin. En 1789, Thomas Le Sage d'Hauteroche d'Hulst vote sous le nom de seigneur de Boisseron aux assemblées de la noblesse.
En 1620, une avocate de Nîmes, Anne Rulman, établit une esquisse complète du village, en décrivant l'enceinte fortifiée avec ses remparts et douves et les caractéristiques du château.
En , le bassin versant du Vidourle est frappé par une crue majeure qui a marqué les esprits des riverains et l'opinion publique par son ampleur et sa puissance dévastatrice. Cette crue, conséquence d'une pluviométrie d'une intensité rare à exceptionnelle est la plus importante parmi toutes les autres crues historiques connues à Sommières, y compris celle d', malgré la création des barrages écrêteurs de crues de Ceyrac, Conqueyrac et La Rouvière.
En 2011, le bâti à usage de château d'eau, édifié au carrefour de la route de Saussines, représentant une masse de 250 tonnes de béton, devenu obsolète est détruit par un brise-béton hydraulique en quelques secondes. Bâtit en 1961, la construction pouvait contenir un volume de 250 m3, pour une hauteur de 24 mètres et un diamètre de 8 mètres. Hors service depuis les années 90, il a été remplacé par le réservoir dit de « Planchenault » afin d'améliorer l'alimentation en eau de la commune et de sa voisine Saussines.
Le parc dénommé « Louis Armand » qui rassemble les équipements sportifs, stade football Pierre Sadoul, courts de tennis (2), terrains de boules et jeux pour enfants, est situé à l'ancienne gare qui a vu sa destination changée du fait de la désaffectation de la ligne de chemin de fer Sommières-Montpellier, la partie bâti propriété communale est destinée à l'habitation pour partie et pour autre partie aux associations, une voie verte saint géniez des mourgues-boisseron a été aménagée et pratiquement terminée.
Château
C'est d'abord une puissante tour à signaux construite par les légions de l'empereur Tibère entre 19 et 31 pour garder le pont sur la Bénovie, sur la route reliant Restinclières (importante garnison) à Nîmes capitale de la région.
Après le départ des romains les Maures construisent un moulin au confluent de la Bénovie et du Vidourle. Mettant fin à l'occupation des musulmans Charles Martel rattache le Languedoc (alors appelé Septimanie) à l'empire franc en 759. Charlemagne installe dans l'ancienne tour romaine le premier seigneur de Boisseron.
Les générations ne cesseront d'agrandir le domaine, enrichissant les constructions. La tradition rapporte que Saint-Louis, Blanche de Castille et Saint Dominique s'y arrêtent en allant embarquer pour la VIIe croisade. En 1753 le château est devenu une baronnie somptueuse, riche et puissante avec une métairie opulente et trois tours. Il est vendu à François d'Hauteroche, comte d'Hulst. Par mariage, le château passe de la famille Le Sage d'Hauteroche d'Hulst à la famille de Galard, comte de Béarn Brassac, et par vente en 1847 à la famille Moynier Chamberand. En 1856, le château est vendu à la famille Silhol. La propriété passe ensuite aux familles Kléber, Pagesi puis de Fleurieu. Le château de base médiévale qui a fait l'objet de modification, de forme en U est passé en forme en L à la suite d'un incendie vers 1870. En 1965, le château a été vendu à l'association nationale des membres du mérite sportif et des médaillés de la jeunesse et des sports,et a hébergé à cet effet de nombreux sportifs retraités.
Ce château et ses dépendances qui n'a jamais appartenu à une collectivité publique deviendra par la suite maison de convalescence pour personnes âgées puis maison de vacances et ensuite vendu à un particulier en 2004 qui en était toujours le propriétaire en 2022.(château et dépendances bâti et non bâti) celui-ci l'a vendu en 2023 à un particulier qui entreprend la restauration.
Il est entouré d'un parc de 5 ha plantés d'arbres séculaires peu communs. C'est un joyau horticole. On y trouve : micocouliers, cyprès de l'Arizona, pins noirs d'Autriche, cèdres du Liban, érables, charmes, tilleuls argentés et palmiers de Chine. Deux norias actionnées à l'époque par des mulets servaient à remonter l'eau des puits. Depuis 1873 le parc a été entretenu par des générations de jardiniers de la même famille.
Héraldique
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Les armes de Boisseron se blasonnent ainsi : |
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Les armes de Boisseron se blasonnent ainsi : |
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Boisseron dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39079.html
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